Avec cette catégorisation le souci est que l’on oppose les bonnes volontés,
que l’on bipolarise les nuances.

En tous cas avec des municipalités coopératives la question ne se pose plus. Les habitants choisissent directement leur fonctionnement et leurs représentants (limogeage instantané *) aux assemblées de concertation et de mutualisation (regroupement de communes, départements …).
La lutte des classes n'y a plus sa place. Bien que les castes politiques et économiques ne vont pas se laisser faire.

Plus de classe ? En rester à l'idée de dominant/dominé, de castes ne cherchant que leur intérêt en défaveur de l'ensemble de l'humanité, des castes solidaires entre elles comme celle des riches et celle de l'état avec ses hommes politiques et hauts fonctionnaires. Les grandes révoltes, qui se sont transformées en révolution ou pas, ne se sont pas faites par une dite classe ouvrière contre le capitalisme mais par des groupes exploités par d'autres groupes : 1789 > paysans, bourgeois contre la noblesse et l'Église ; 1871 > ouvriers, artisans et commerçants contre des capitalistes ; les canuts à Lyon > ouvriers et artisans contre des grands bourgeois ; 1917 > ouvriers, paysans contre la noblesse ; makhnochtchina en Ukraine en 1920 > paysans contre la noblesse, l'église et les bolchéviques ... les Gilets Jaunes ... avec souvent des intellectuels, des plumitifs des deux côtés et l'État qui peut basculer vers l'un ou l'autre.

Il ne faut pas se voiler la face le choix de tendance politique se pose quand même pour les grands électeurs, qui s’accaparent les voix de leurs électeurs, quand ils doivent signer pour une candidature aux présidentiels, élire un sénateur ou choisir un groupe siégeant à une assemblée comme la métropole.

"Donner au mot politique le sens le plus noble : la gestion des affaires publiques par tous."

* Mais l'article 27 de la constitution de la Vème République interdit le mandat impératif, ce qui oblige à revoir celle-ci.