Nous ne sommes pas en démocratie, nous avons des libertés à défendre et à étendre. Quand nous déclamons que notre démocratie est en danger, nous devrions dire que ce sont nos libertés qui sont en danger. Nous sommes dans une aristocratie parlementaire, pour ne pas dire une ploutocratie. C'est peut-être pas si mal, que nous ne voudrions pas changer de régime politique, mais nous ne sommes pas en démocratie. Nous avons des obligations et des interdits. A part trier nos déchets et voter nous n'avons pas de devoir. Les citoyens ne sont pas impliqués dans les prises de décision qui concernent la gestion de leur environnement, comme par exemple peuvent l'être les salariés d'une SCOP.

La démocratie par la commune devenue un commun

et qui nécessite le principe de subsidiarité

La démocratie ? Ce qui se trouve dans le 2ème article de la constitution "gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple" mais malheureusement réduit par les articles suivants.
  Gonflant notre plumage nous rabâchons à longueur de temps le mot démocratie : notre démocratie , défendons notre démocratie …
  Nous sommes loin de celle-ci confondant la démocratie et les libertés. Ces libertés à élargir et défendre : liberté d’expression, liberté de la presse, élections libres …
  La démocratie est faite de devoirs qui ne se limitent pas aux élections. Ces devoirs dont nous avons la prétention d'inculquer aux enfants, qui ne seraient capables de ne voir que leurs droits.

Sinon vite dit :
De commun ... à municipalité
- Munus : une charge ou une récompense ; une dette ou un don ; un devoir ou une reconnaissance.
nous donne : rémunérer, immunité (dispense de la charge et de ses devoirs)
avec Cum implique une réciprocité et une co-obligation.
- Municipium la structure politique de la ville formée de ses citoyens (municipes)
D'après "Commun - Essai sur la révolution au XXIe siècle" de dardot et Laval pages 22 et 23

La définition officielle de la commune par :

La direction de l'information légale et administrative

  "La commune est la collectivité administrative de « base » ou de proximité.
C’est également la plus ancienne et probablement la plus identifiée par les administrés.
C’est la loi du 14 décembre 1789 qui a érigé en communes "toutes les communautés d’habitants" (paroisses, villages, bourgs, villes) existant au moment de la Révolution française. Ceci explique le nombre important de communes en France aujourd’hui : 36 767 en 2014 ... Plus de 86% des communes ont moins de 2 000 habitants ; 11 communes ont une population supérieure à 200 000 habitants..."

Pour finir par : "Le champ de compétences des communes a diminué au profit de l’intercommunalité à la suite de l’adoption de la loi NOTRe du 7 août 2015." Ce qui ne va nous aider pour la reconquête de la démocratie, les prises de décision s'éloignant du citoyen. Ce n'est pas l'élection de conseillés d'agglo au suffrage universel qui va résoudre ce problème, la représentativité actuelle étant un repoussoir pour le citoyen.

Le principe de subsidiarité :

Pour Wikipédia « Le principe de subsidiarité est une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, revient à l'entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action.»

C'est un principe, sans le nommé, qui était mis en avant dans le premier article concernant la commune dans le code des territorialités. Il a disparu pour ne pas faire de l'ombre aux agglo et autres regroupements de communes. C'est un principe qui était mis en avant pour vendre le traité constitutionnel, ce qui n'a pas suffit à cacher ce basiquement contrat de libre échange européen et refusé par les français.