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Mythologies juives

Dibbouk

«Un dibbouk, dibouk ou dybbouk (plusieurs graphies existent à partir de l'hébreu דיבוק signifiant « attachement ») est, dans la mythologie juive et kabbalistique, un esprit ou un démon qui habite le corps d'un individu auquel il reste attaché.»
Le Dibbouk Fantôme du monde disparu au MAHJ
«« Dibbouk » signifie « attachement » en hébreu, en référence à l’esprit qui habite le corps d’un individu auquel il reste attaché. « Les dibboukim sont une présence. Ils sont notre mémoire dont nous ne voulons pas, ne pouvons pas et ne devons surtout pas nous libérer. »
Les premiers cas documentés dans le judaïsme de possession par des esprits proviennent des communautés juives séfarades de Safed, en Palestine ottomane, et d’autres localités du pourtour méditerranéen au XVI e siècle.
Du XVII e au XVIII e siècle, la vie et la culture juives sont saturées d’affaires de forces maléfiques qui s’emparent d’individus innocents. Les rabbins, jusque-là garants de l’ordre socioreligieux de leurs communautés, paraissent impuissants face à l’intrusion intempestive du Satan, des démons et d’âmes errantes qui cherchent un refuge corporel pour amender leurs fautes passées. Les incantations , les jeûnes, les recommandations éthiques et les conseils de conduite, comme prier ou s’absorber jour et nuit dans la Torah, n’y font rien. Quant aux médecins, ils semblent eux-mêmes déconcertés face à la prolifération de forces diaboliques qui s’emparent des corps pour les dérégler. Les dibboukim, excités de voir l’impuissance des instances régulatrices, se gaussent du désordre qu’ils provoquent et donnent l’impression d’avoir pris le pouvoir.
Dans le monde ashkénaze, ce n’est que vers la fin du XVII e siècle que des cas de possession sont relatés . Ils se multiplient ensuite dans les communautés hassidiques au XIXe siècle. Ce développement va s’accompagner de la production d’amulettes de protection.»

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