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Schopenhauer critique de Spinoza par Louis Ucciani

Résumé :
La position de Schopenhauer vis-à-vis de Spinoza relève à la fois de l’attirance pour celui qui a « intuitionné » la force de la volonté, et du rejet pour celui qui inspire la philosophie de son époque. Sa lecture de Spinoza consistera à le reléguer dans son époque et à ôter tout fondement aux tentatives néospinozistes

https://journals.openedition.org/philosophique/....
En pdf sur unprolospecule Schopenhauer critique de Spinoza

Comparaison par Christophe Bouriau

Introduction :
«La lecture de Spinoza par Schopenhauer s’inscrit dans un contexte de crise philosophique, bien résumé par Schopenhauer lui-même. Pour les philosophes qui viennent après Kant, il s’agit « de combler le grand vide que les résultats négatifs de la philosophie kantienne ont causé » ... Comment ce vide a-t-il été comblé jusqu’à présent? A la suite de la critique kantienne de toute philosophie spéculative, écrit Schopenhauer, « presque tous les gens qui philosophent en Allemagne se sont rejetés sur Spinoza: toute la série d’essais manqués sous le nom de philosophie postkantienne n’est que du spinozisme ajusté sans goût ». Par « essais manqués », Schopenhauer entend les philosophies de Fichte, Schelling, Hegel, qu’il nomme les « néospinozistes ». À l’en croire, Schopenhauer serait le seul continuateur de Kant en Allemagne, et ferait cavalier seul contre les « néospinozistes.
La question que nous posons est la suivante: si toute philosophie allemande post-kantienne consiste en un « ajustage » du spinozisme, Schopenhauer échappe-t-il lui-même, comme il le prétend, à cette règle?»

https://books.openedition.org/psorbonne/191
En pdf sur unprolospecule : Conatus volonté Bouriau