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Espagne - 20ème siècle Mika Etchébéhère - Ma guerre d'Espagne à moi Elsa Osorio - La Capitana (Mika Etchébéhère) Mika Etchébéhère - Ma guerre d'Espagne à moi Une femme à la tête d'une colonne au combat http://editionslibertalia.com/catalogue/coeditions/mika-etchebehere-ma-guerre-d-espagne-a-moi Un article : https://dissidences.hypotheses.org/5992 Un extrait : «...on comprend ce que l’écriture de ce témoignage a coûté à son auteure, en même temps qu’elle le jugeait certainement nécessaire, une façon de rendre hommage à ses camarades sacrifiés. Le chagrin ressenti à la suite de la mort de son mari est récurrent, et avec la mort de ce combattant de quinze ans seulement, qui occupe les dernières lignes du récit, c’est une forme de cénotaphe de l’innocence qu’elle édifie. La conclusion de Mika Etchebéhère est amère: la guerre sera perdue, mais «les travailleurs espagnols auront lavé la honte de la défaite sans combat des travailleurs allemands et inscrit dans les annales des luttes ouvrières les pages les plus fulgurantes de leur histoire» (p. 317) avec en note «(...) un excès de discipline empêcha les travailleurs allemands de déclencher le combat quand Hitler fut appelé à prendre le pouvoir. Et c’est l’indiscipline espagnole qui a gagné les premiers grands combats contre les généraux fascistes.», p. 235.» En pdf sur ce site : Dissidences Mika Etchebéhère, Ma Guerre d’Espagne Du site et de la 4ème de couverture : «Une femme à la tête d’une colonne au combat. « Je suis incapable de trouver une autre occupation que celle de me faire tuer. Je n’ai pas, comme les miliciens, le droit de traîner dans les bars pour écourter les jours et les nuits sans combats. Mon statut de femme sans peur et sans reproche, de femme à part, me l’interdit. Mes convictions personnelles aussi me l’interdisent. Alors il ne me reste qu’à me plonger dans le manuel de formation militaire que j’essaie d’apprendre par cœur… » C’est l’un des textes les plus forts sur la guerre d’Espagne. Écrit par Mika Etchebéhère (1902-1992), une femme qui dirigea une colonne du Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM) en 1936-1937. On y croise des minoritaires, des anarcho-syndicalistes et des marxistes antistaliniens, tous habités par la conviction d’imminents lendemains qui chantent. La première édition de ce livre rédigé en langue française par une internationaliste argentine qui a fini ses jours à Paris date de 1976 (Denoël). Maurice Nadeau avait alors favorisé sa publication. Le texte a ensuite été republié en format poche par Actes Sud en 1999, dans la collection « Babel Révolutions », sans le moindre appareil critique. Cette édition, la plus complète, la plus soignée, la plus luxueuse, doit tout au travail conjoint des éditions Milena et des éditions Libertalia. Outre des photos inédites et un texte du poète surréaliste Guy Prévan, on y trouvera une longue préface contextualisante (signée par Charles Jacquier), des extraits de la correspondance de Mika avec Alfred et Marguerite Rosmer ainsi qu’une lettre de Julio Cortázar en fac-similé. L’ouvrage comprend par ailleurs un efficace documentaire de 80 minutes de Fito Pochat et Javier Olivera (DVD). « Rien n’est plus triste que de trouver mauvaise l’œuvre d’un ami, et à l’inverse, on ressent une grande joie lorsque ce texte est beau. Beau, nécessaire et efficace, ton livre est le témoin de la guerre d’Espagne, mais également des ruines de notre époque, et de l’invincible espoir qui est le nôtre. » (lettre de Julio Cortázar, 1974)» Liens et questions tirées de cette lecture : - Mika se rend avec son mari Hippolyte Etchebéhère (Mika n'est pas sur ce site ?) en Patagonie pour collecter des témoignages sur les massacres commis par l'armée durant ce que l'on a nommé Patagonie rebelle concernant les luttes menées entre 1920 et 1921 par des travailleurs et paysans insurgés. - En 1932 tous les deux sont à Berlin. Hippolyte (Rustico) en tire un texte « 1933 : la tragédie du prolétariat allemand ». En pdf sur unprolospecule la tragédie du prolétariat allemand - Le POUM trotskiste ? Ils s'en seraient éloignés rapidement après avoir pris connaissance de l'écrasement, par l'armée rouge de Trotski, des révoltés de Kronsdadt et de l'Ukraine de Makhno. - Se pose la question de l'attitude en Espagne de la CNT ? Ce sera à creuser. Préface de Charles Jacquier : Page 7 «A la même époque, la défense de Madrid et l'action des Brigades internationales donnèrent lieu à diverses manifestations, de Stockholm à Moscou en passant par Rome, qui amenèrent le militant libertaire Louis Mercier - qui, sous le nom de Chartes Rider avait fait partie du Groupe international de la Colonne Durruti sur le front d'Aragon - à les évoquer. Pour lui, «... [en 1961] Vingt-cinq ans après, le thème de la propagande communiste n'a pas changé : la guerre civile espagnole n'a aucun caractère social, elle n'est qu'un épisode de l'affrontement permanent de groupes d'États» - Tiré de 4 Louis Mercier, « L'Espagne et les souvenirs à vendre», La révolution prolétarienne mais 1962» 8 «Il faudra attendre le milieu des années 1990 - donc, après l'implosion cje l'URSS - pour qu'une autre vision des choses touche enfin une partie importante de l'opinion publique grâce au film de Ken Loach, Land and Freedom (1995) qui rencontra un large écho auprès de la critique et du public. Ainsi Phil Casoar expliqua que ce film montrait « la face cachée de la guerre d'Espagne » : « Rompant avec le mythe des bons antifascistes tous unis contre Franco, Ken Loach met en scène les rivalités sanglantes dans le camp républicain et les manigances criminelles des staliniens. Land and Freedom est également le premier film situé sur un théâtre du conflit toujours oublié : le front d'Aragon, celui des pouilleux et des hérétiques, celui des milices anars les plus mal équipées, privées d'armes par Moscou. Enfin, le premier film montrant que, loin d'avoir tous été enrégimentés dans les Brigades internationales, étroitement contrôlées par les communistes, des volontaires étrangers avaient aussi rejoint les colonnes anarchistes et poumistes. » https://next.liberation.fr/...ken-loach-mourir-en-aragon-le-cineaste-anglais-met-les-pieds-dans-le-plat-de-la-guerre-d-espagne » En pdf sur ce site Ken Loach, mourir en Aragon 9 «... l'itinéraire de Mika Etchebéhère qui ne figure pas dans ce livre. Note « ... mais on en trouve de nombreux éléments dans le roman de l'auteure Elsa Osorio, la Capitana, Métaillé, 2012.»» Quelques extraits du texte : 149 «... en Espagne pouvait éclater un mouvement semblable à celui de la Commune asturienne de 1934 ... » Citée aussi page 161. En lisant Wikipédia on comprend que cette révolution et sa répression est une préfiguration de la guerre d'Espagne soulignant l'ambiguïté des républicains. Ce fut une préparation pour Franco et ses complices. Wikipédia Révolution asturienne : «Dans les Asturies, la Confédération nationale du Travail était plus encline à la formation d'alliances ouvrières que dans les autres provinces d'Espagne. Ainsi, la CNT avait signé un pacte en mars avec l'Union générale des travailleurs avec lequel la Fédération socialiste asturienne, représentante du Parti socialiste ouvrier espagnol dans la province, était d'accord... Les mineurs, travailleurs des gisements de charbon et colonne vertébrale de l'économie des Asturies, disposaient d'armes et de dynamite, et la révolution était très bien organisée. Le 5 octobre 1934, la République socialiste asturienne fut proclamée ... Les mouvements politiques dans la province des Asturies s'accompagnent de grandes grèves insurrectionnelles notamment d'une grève des mineurs de charbon, très suivie. Sur ordre de la République espagnole, la grève fut impitoyablement réprimée par les troupes du Tercio, la Légion étrangère espagnole et par les troupes coloniales marocaines commandées par le général Franco (on dénombre plus de 3 000 morts).» 151 «Au siège du POUM il y a plein de camarades. J'y entends pour la première fois parler des brigades internationales et d'armes lourdes russes déjà arrivées ... « Le grand danger, dis quelqu'un, c'est qu'avec les armes viendront peut-être les tchékas soviétiques et les conseillés politiques.»» «Deux hommes quittent la ronde pour parler avec nous. Ils veulent savoir comment vont les choses du côté de la capitale. - Assez mal, répond l'un de mes compagnons. Mais tout va changer bientôt avec l'arrivée des Brigades internationales et l'aide de la Russie. - Ce sera peut-être bon pour la guerre, mais sûrement mauvais pour notre organisation, dit l'un des hommes. Je prévois des jours sombres pour le POUM. Le Parti communiste montera en flèche grâce à l'appui soviétique et se tournera contre nous, poussé par les Russes. - Tu ne penses pas que le POUM peut compter sur le soutien de la CNT et même d'une partie des socialistes ? dis-je. - Les armes seront l'atout majeur dans les tractations que les communistes entameront avec les anarchistes. Ceux-ci marcheront ou se déclareront neutres dans une querelle qui, au fond, diront-ils, ne les concerne pas Quant aux socialistes, ils ne sont pas de taille à se mesurer avec les communistes, qui leur ont déjà pris les militants les plus actifs. Je voudrais me tromper, mais le suis pessimiste. Le peuple espagnol a une telle faim d'armes et le POUM est si désemparé face à la puissance de ceux qui les fournissent ...» 173 La milicienne ancienne religieuse : «Je crois en Dieu et pleure les églises brûlées, me répond-elle d'une voix ferme, pas tellement les prêtres - quoiqu'il y en ait de bons. Quant à ma conversion à la cause du peuple, comme tu dis, elle s'est faite le jour où « ils » ont commencé à bombarder Madrid, à tuer des enfants. Beaucoup de religieuses ont jeté leur voile aux orties pour pouvoir mener joyeuse vie. Pas moi. Je ne couche pas avec les miliciens, mais je suis pour eux contre les « autres », et tous les jours le prie la Sainte Vierge d'aider les « rouges », de punir les fascistes et de protéger Madrid. Tu crois que je te raconte des mensonges ?» 210 «Parmi nos hommes une dizaine appartient aux Jeunesses socialistes unifiées, et s'est ralliée à notre colonne au début de la guerre, dans le train qui nous conduisait à Guadalajara. Leur organisation est fortement influencée par les communistes, mais jusqu'à présent Ils ont combattu à nos côtés. Ce soir, ils demandent à me parler. - C'est pour te dire, articule péniblement le délégué, que nous sommes obligés de quitter la colonne du POUM. - A cause de ? - A cause du POUM, répond le délégué, qui n'est pas une organisation révolutionnaire, ce sont nos responsables qui le disent. Le POUM est trotskiste et Trotski est un contre-révolutionnaire ennemi du prolétariat, qui a été chassé de l'Union soviétique. Alors nous ne pouvons plus rester dans la colonne du POUM. Maîtrisant ma colère, j'essaie de les raisonner en leur expliquant que Trotski était l'organisateur de l'Armée rouge, le compagnon de Lénine, le plus grand révolutionnaire vivant, mais je m'arrête, car je lis sur leur visage buté qu'ils n'ont qu'une hâte : partir le plus vite possible. Cet incident prouve qu'une campagne contre le POUM, sournoise encore, dans la coulisse, est déjà entamée. Il est loin, ce Jour de juillet où la Pasionaria disait à Hippo que nous étions tous engagés dans le même combat, les trotskistes comme les autres. Avec les armes soviétiques arrivent les méthodes staliniennes, la machine à broyer qui est en train de liquider la vieille garde bolchevique en URSS.» 228 «Ces hommes qui acceptent de se battre dans les pires conditions, qui ne discutent pas les ordres, se disputent hargneusement quelques bouts de viande ou une cuillerée de sauce. Me reviennent alors les paroles d'Hippo : « Ils sont très pauvres, la viande était un luxe pour eux. » Comme dans la cathédrale de Sigüenza quand je voyais les vieux paysans couper amoureusement de tout petits bouts de saucisson et les porter d'un geste presque religieux à leur bouche édentée, je me dis que ce sont eux qui ont raison et que je dois les aimer tels qu'ils sont, toujours les aimer.» 235 «Et même si en criant nous changeons les paroles, aucune importance, ajoute Chumi, l'essentiel c'est de hurler tous en même temps pour leur en mettre plein les oreilles. Tombé à l'eau, mon programme de chœur parlé style allemand de la belle époque communiste, au temps des gigantesques manifestations du Parti réglées comme la marche d'une armée au rythme des chants révolutionnaires. Mais voilà, un excès de discipline empêcha les travailleurs allemands de déclencher le combat quand Hitler fut appelé à prendre le pouvoir. Et c'est l'indiscipline espagnole qui a gagné les premiers grands combats contre les généraux fascistes.» 316 «La cohésion révolutionnaire des débuts, réaffirmée dans les Journées héroïques du siège de Madrid, se fissure de semaine en semaine. Tension entre les fractions socialistes, prépondérance croissante des communistes, immobilisme de la CNT, freinée par la crainte de donner à l'étranger une image véritablement révolutionnaire de la guerre civile. Quant aux poignées de militants du POUM à Madrid, quelques socialistes et maints cénétistes disent les appuyer mais cette sympathie reste toute platonique.» Extraits du glossaire : Katia et Kurt Landau : texte tiré de https://maquisard.noblogs...katia-y-kurt-landau-barcelona-1936/ ««Kurt Landau (Vienne, 1903-Barcelone, 1937), a commencé avec un travail un peu original, dompteur de lion dans un cirque. Membre du PC autrichien en 1921, secrétaire du district de Vienne et possédé en faveur des tendances de gauche au sein du CI. Responsable de l'agitation et de la propagande en 1925, rédacteur en chef du Die Rote Fahne de la capitale autrichienne, il rencontre Víctor Serge et aborde les idées de l'Opposition de gauche de l'URSS. Il rompt avec Frey en 1928 et crée sa propre organisation d'opposition. Il a déménagé à Berlin et a joué un rôle très important dans la formation de l'opposition de gauche unifiée en Allemagne. Il fait partie du premier Bureau international de la position appelé Trotskyste. Cependant, à la suite de conflits internes de groupes allemands, il prend ses distances avec Trotsky quand et de l'opposition de gauche et crée son propre groupe. Lorsque Trotsky rompt avec le Komintern, Landau continue de réformer le drapeau et avec la perspective d'un "nouveau Zimmervald". À partir de 1934, il retourne travailler en secret avec l'opposition née au sein du PCF et collabore à son magazine, Que Faire? Il sera l'un des premiers volontaires internationaux à arriver à Barcelone en 1936, un remarquable communiste autrichien, opposant et militant du POUM ». Après les événements de mai 1937, il fut arrêté et disparut à jamais entre les mains des staliniens.» Katia Landau née Julia Lipschutz (née en 1895 ou 1905, décédée après 1984) a écrit «Espagne, les fossoyeurs de la révolution» édité chez Spartacus Préface de Alfred Rosmer du livre "Le Stalinisme en Espagne", de Katia Landau En pdf sur unprolospecule Le stalinisme en Espagne Préface de Rosmer Tiré de la page Wikipédia en anglais : «Le frère de Kurt Landau, Alfred Landau, était un leader étudiant socialiste à Vienne et plus tard un haut fonctionnaire des Nations Unies. Katia Landau a ensuite épousé l'officier de marine espagnol Benjamin Balboa (1901-1976), qui, en 1936, a joué un rôle clé en veillant à ce qu'une grande partie de la marine espagnole ne participe pas au coup d'État espagnol de 1936. Les deux partent en exil au Mexique en 1940. Jusqu'en 1984, Katia Landau faisait campagne à la mémoire de Kurt Landau.» Katia Landau se remarie avec Benjamin Balboa Lopez dont voici une courte biographie tirée de Wikipedia Espagnol «Il est né le 19 mars 1901 dans la ville de La Corogne de Boimorto. Il entra dans la Marine en 1916, atteignant le grade de caporal télégraphique en 1921 et second en 1929. À partir de 1928, il était affilié à la franc-maçonnerie. Selon certains auteurs, Balboa était également affilié au PSOE. En juillet 1936, il était officier de 3e classe du Corps auxiliaire des radio-télégraphistes et affecté à la station de radio du ministère de la Marine, à Ciudad Lineal. Lorsque le coup d'État militaire eut lieu le 17 juillet, Balboa était en Garde stationné à la station de radio6; le matin du 18 juillet, il a reçu des messages des militaires insurgés du Maroc espagnol adressés aux garnisons de la péninsule. Il a refusé de transmettre le message aux garnisons et après en avoir informé directement l'assistant Le ministre José Giral, le lieutenant Pedro Prado Mendizábal, ont contacté les navires et les bases militaires, les mettant en état d'alerte8. De plus, il a arrêté son officier supérieur, impliqué dans le complot militaire. Grâce à l'action déterminée de Benjamin Balboa, le ministère a réussi à maintenir le contact avec la majorité des unités de la marine de la République. Pendant la guerre, il a brièvement occupé le poste de secrétaire adjoint de la marine. Après la fin de la guerre, il s'est exilé au Mexique, où il est décédé à la mi-1976. L'un de ses frères, José, était également membre de la marine et a été abattu à la fin de la guerre civile.» Katia et Kurt Landau à Barcelone en 1936 Elsa Osorio - La Capitana (Mika Etchébéhère) https://editions-metailie.com/livre/la-capitana/ Site et 4è de couverture :"Il y a des vies qui sont des romans qu’aucun romancier n’oserait écrire par crainte d’être taxé d’invraisemblance. Mika, la Capitana d’Elsa Osorio, semble avoir eu l’habitude de se trouver à l’épicentre des convulsions qui ont secoué le monde contemporain depuis les années 30. Mika, Micaela Feldman de Etchebéhère (1902-1992), la Capitana, a réellement vécu en Patagonie, à Paris, à Berlin, en Espagne, elle a tenu toute sa vie des carnets de notes. À partir de ces notes, des rencontres avec les gens qui l’ont connue, des recoupements de l’Histoire, Elsa Osorio transforme ce qui pourrait n’être qu’une biographie en littérature. Mika a appartenu à cette génération qui a toujours lutté pour l’égalité, la justice et la liberté. Elle est allée à Paris avec son mari pour participer au mouvement intellectuel dans les années 30, ils ont fondé la revue Que faire ?. Puis ils sont allés vivre à Berlin dont les ont chassés la montée du nazisme, ainsi que les manipulations du mouvement ouvrier par le stalinisme. Enfin ils sont allés rejoindre les milices du POUM dans la guerre civile en Espagne. Dans des circonstances dramatiques, elle, qui ne sait rien des armes et des stratégies militaires, se retrouve à la tête d’une milice. Son charisme, son intelligence des autres, sa façon de prendre les bonnes décisions la rendent indispensable et ce sont les miliciens eux-mêmes qui la nomment capitaine. Poursuivie par les fascistes, persécutée par les staliniens, harcelée par un agent de la Guépéou, emprisonnée, elle sera sauvée par les hommes qu’elle a commandés. Elle a fini sa vie d’inlassable militante à Paris en 1992. Elsa Osorio, portée par ce personnage hors du commun, écrit un roman d’amour passionné et une quête intellectuelle exigeante en mettant en œuvre tout son savoir faire littéraire pour combler les trous de l’Histoire. "Si cette extraordinaire héroïne n'avait pas existé, aurait-on su l'inventer ? M. de Tilly, Transfuge." " Un article dans http://quaina.univ-angers.fr/revues/numero-6-2015/ En pdf sur unprolospecule une femme sur le front espagnol Vanessa Auroy Page 56 La Semaine tragique à Buenos Aires. Répression violente d'une grande grève de la métallurgie pour les 8 heures et un jour de repos hebdomadaire. Ces violences entraînent une grève générale qui paralyse la ville. Craignant une influence de la révolution de 1917 les patrons par leur milice et une police bienveillante, du 7 au 14 janvier 1919, cognent, blessent, tuent des ouvriers et ce qui rappelle la Russie, donc les juifs réfugiés des pogromes tsaristes. 160, 205, 271 Ruvin Andrelevicius, Yan Well, Andreï Kozlov, multiple noms pour un seul espion et manipulateur au service des staliniens. Pas de trace sur le net de cette personne est-elle de fiction ou a-t-elle disparu dans les brumes du stalinisme ? Il y a un autre Well, Roman Well, alias Robert Soblen, qui avec son frère ont été des espions au service de Staline, changeant plusieurs fois de nom et s'introduisirent dans les groupes trotskistes et autres groupes non staliniens influençant et nourrissant les oppositions. 146 Katia et Kurt Landau un des fondateurs du parti communiste autrichien, ils en firent la connaissance à Berlin, les retrouvèrent à Paris puis en Espagne où ils disparurent dans les rafles staliniennes. 186 Hippolyte Etchebéhère pseudo Juan Rustico publie 2 articles dans la revue Masses dirigée par René Lefeuvre. 187 Constitution du groupe Que Faire ? : - André Ferrat pseudo pour la revue Marcel Bréval. Jeanne et André Ferrat : André Ferrat, (1902-1988)1, de son vrai nom André Morel, est militant communiste puis socialiste français, résistant, rédacteur en chef et directeur de journaux. Il était marié à Jeanne Ferrat, trotskiste d'origine juive polonaise. Il figure dans le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français (Maitron). - Grigory Caban pseudo Pierre Lenoir - Hippolyte Etchebéhère pseudo Juan Rustico 1933 : la tragédie du prolétariat allemand Le texte en ligne https://www.matierevolution.fr/spip.php?article636 193 Hippolyte Etchebéhère et Michèle Feldman se marient accompagnés par Kurt et Katia Landau, et Alfred et Marguerite Rosmer. Alfred Rosmer auteur de Moscou sous Lénine préfacé par Albert Camus, le texte en ligne https://www.marxists.org/francais/rosmer/works/msl/msl00a.htm Avril 2020 |