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Murray Bookchin Les Anarchistes espagnols de Murray Bookchin Le municipalisme libertaire L’écologie sociale: penser la liberté au-delà de l’humain Le municipalisme libertaire Murray Boochin (14 janvier 1921 - 30 juillet 2006)
http://www.atelierdecreationlibertaire.com/Pour-un...En pdf : municipalisme libertaire/Murray Bookchin fondateur de l'écologie sociale.pdf Une vidéo https://www.youtube.com/Le municipalisme libertaire - Politikon #20 et un autre livre sur le même sujet : http://ecosociete.org/livres/le-municipalisme-libertaire Texte en ligne https://vivelademocratieblog..../le-municipalisme-libertaire.pdf Un autre thème abordé par
l'auteur et étant impressionné par cette vidéo révélant une pensée
complexe qui provoque un enthousiasme ouvrant notre esprit. Je
n'avais pas attaqué cette lecture. Je vais devoir le faire.
https://www.youtube.com...eCXtEkQ9l5q9c_I_mwcJv_k A partir de l'édition de l'ATELIER de CRÉATION LIBERTAIRE «D'abord un bilan sur le double lieu de résistance à l'oppression, l'usine et la commune, cette dernière oubliée par les marxistes. Pour terminer sur le fédéralisme qui ne rejette pas la représentativité mais nécessite des contrôles. Préface : Pour Mimmo Pucciarelli il y a 2 raisons pour rééditer ce texte. La 1ère : les alternatives libertaires restent arrimées à une culture d'opposition réduisant les alternatives. La 2ème : l’existence d'un mouvement récent de listes aux municipales se réclamant d'une « démocratie participative », donc de la démocratie. En précisant qu'il faudra bien déléguer un peu de notre pouvoir. Il pense que nous pouvons explorer et chercher des pistes que nous propose le municipalisme libertaire.» Quelques extraits : Page 9 « … à partir du développement de l'État-Nation et avec la révolution industrielle, l'économie a acquis une place prédominante par rapport à la communauté ... » « Le fait que le socialisme se soit relativement désintéressé de l'éthique pour porter son accent sur l'économie constitue un vaste problème... » 11 « ce n’est pas à "unir" et à organiser le prolétariat en vue des changements qu’a servi l’usine, mais à le dresser aux réflexes de la subordination, de l’obéissance, et du labeur abrutissant. Comme tout ce qui est opprimé dans la société, le prolétariat ne reprend vie que quand il ôte ses habits industriels pour s’adonner librement et spontanément à la communication, c’est-à-dire au processus vivant qui donne un sens au mot "communauté" » 12 « … mettre en relief la fonction historique de la commune dans la transformation des populations à mode de vie quasi-tribale, dont l'unité était due aux liens de sang et à la coutume, en un corps politique de citoyens réunis par des valeurs éthiques fondées sur la raison. » 13 « L'état … est un artefact [pour wikipédia : une erreur grossière et récurrente]… produit par les classes dirigeantes, un monopole professionnalisé de la violence dont le but est d'assuré la sujétion et l'exploitation de l'humain par l'humain. » 14 « … la cité nous ouvre … la perspective d'une humanitas universelle, qui s'oppose à l'esprit de clocher … elle inaugure aussi le domaine du polissonomos, celui de la gestion du polis par un corps politique, à distinguer le strictement social du strictement étatique. » 15 « La confusion actuelle entre l'urbanisation et le développement de la cité est tout aussi obscurantiste que la confusion entre la société et l'état, entre la collectivisation et la nationalisation, ou entre la politique et le parlementarisme. Dans l'usage qu'en faisait les Romains, le mot urbs désignait les objets physiques de la cité, ses constructions, places et rues, et se distinguait du mot civitas qui représentait l'union des citoyens, le corps politique. » 16 « Rousseau nous rappelle que « Si les maisons font la ville (seuls) les citoyens font la cité ». Pour avoir été conçus que comme « électorat », comme circonscription électorales, voir comme « contribuables » – un quasi euphémisme pour dire « sujets » – les habitants de l'urbs se virent réduits à des abstractions et devinrent ainsi de simples « créatures de l'état » ... » 17 « Un peuple dont la seule fonction « politique » est délire des délégués n'est pas en fait un peuple du tout ... une agglomération de monades [simples unités]. La politique, contrairement au social et à l'étatique, entraîne la recorporation des masses en assemblées richement articulées ...» « … en l'absence d'autogestion dans toutes ces sphères de vie - sphères économique, éthique, politique et libertaire – il manquera toujours cruellement ce qui, en formant le caractère des « hommes », est capable de les transformer d'objets passifs en objets actifs. » 19 « Il est malheureusement possible que l'avenir voit l'urbanisation mener à son terme l’œuvre d'anéantissement de ce même héritage de la révolution urbaine que les Césars romains, les monarques absolus et les républiques bourgeoises furent incapables de faire complètement disparaître ... » J'en déduit que l'urbanisation fait disparaître la cité. La loi NOTRe et ses métropoles participent à faire disparaître le citoyen. « Rousseau a très justement insisté sur le fait que le pouvoir populaire ne peut se déléguer sans se détruire.» 21 « Une démocratie libertaire n'est concevable que si des assemblées populaires, depuis les quartiers des cités jusqu'aux petites villes, maintiennent une vigilance et une surveillance des plus exigeantes sur tout corps confédéral. » « C'est en général un acte de l'état et non par un acte administratif en tant que tel que ces communautés furent détruites. » « Les chefferies et les corporations sacerdotales se sont appuyées non pas principalement sur la force , mais sur l’idéologie et, … sur le naïveté publique pour atténuer et en fin de compte éliminer le pouvoir populaire. » « … le comité de salut public de Robespierre se mobilisa brutalement pour restreindre les pouvoirs de la Commune de 1793-1794. » 22 « Quand cette dernière [l'urbanisation dernier lieu authentique d'un fonctionnement à la base] aura perdu toute identité, toute culture, et tout espace de consociation, alors les bases de la démocratie - quelque définition qu'on en donne - auront disparu et la question des formes révolutionnaires ne sera plus qu'un jeu d'ombres et d'abstractions. » 23 « ... les anarchistes seront face au danger très réel de voir leurs idées se transformer en dogmes et de devenir eux-mimes des succédanés hautains d'un mouvement mort, de devenir des gens d'une époque historique révolue.” 27 Pour M Bookchin l'usine n'est pas le lieu ou le seul lieu des révolutions : « Une révolution se traduit toujours en un double pouvoir dirigé contre l'état : d'une part syndicat de travailleurs, soviet ou conseil, et d'autre part la Commune. Un examen approfondi de l'histoire montrera que l'usine, création de la rationnelle bourgeoisie, n'a jamais été le lieu de la révolution. Les travailleurs les plus explicitement révolutionnaires (les Espagnols, les Russes, les Français et les Italiens) ont surtout été des classes en transition, issues de couches agraires traditionnelles en décomposition soumises à l'impact discordant de la culture industrielle qui finit par les corroder ; et aujourd'hui cette culture industrielle est elle-même déjà en train de devenir une culture traditionnelle. En fait, là où les travailleurs sont encore mobilisés, leur lutte est en grande partie défensive (et, paradoxalement, consiste à chercher à maintenir en vie un système industriel menacé de déplacement par une technologie à capitalisation intensive de plus en plus cybernétisée) ; elle ne fait que traduire les derniers soubresauts d'une économie en déclin. » N'est-ce pas le cas encore aujourd'hui avec l'uberisation ? L’écologie sociale: penser la liberté au-delà de l’humain Éditions https://wildproject.org/ Une recension dans Le Monde Diplomatique Écologie ou barbarie par Benjamin Fernandez Les Anarchistes espagnols de Murray Bookchin Éditions Lux Du site de l'éditeur «Fut un temps où Barcelone, parmi d’autres villes et villages espagnols, était une enclave anarcho-syndicaliste: usines, transports en commun et services publics étaient gérés et administrés par des comités et des syndicats de travailleurs, le plus souvent issus des classes ouvrières et populaires. Pendant près de trois générations, les idées et les pratiques anarchistes ont connu des années que l’auteur qualifie d’«héroïques». Publié pour la première fois en 1976, cet ouvrage retrace tambour battant l’histoire de l’anarchisme en Espagne depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à la veille de la révolution sociale de 1936. Fondé sur une variété de sources et salué comme une pierre angulaire de l’historiographie de l’anarchisme, ce classique de l’écologiste libertaire Murray Bookchin est traduit en français pour la première fois. Non content de rendre accessibles au lectorat francophone les riches enseignements que l’anarchisme espagnol continue de nous apporter, ce livre permet de contester, preuves à l’appui, l’idée reçue voulant qu’une société libertaire soit une utopie irréalisable.» De la revue Ballast et avec un extrait
«Rares ont été les mouvements de masse aussi suivis que l’anarchisme en Espagne. En 1936, à la veille d’une guerre civile sur le point de couper la tête à ses principales organisations, la Confederación Nacional del Trabajo (CNT) et la Federación Anarquista Ibérica (FAI) comptaient à elles seules plus de trois millions d’adhérents. Il faut dire que, malgré les épisodes répressifs, les conquêtes s’accumulaient depuis plusieurs décennies : dans plusieurs villes, les usines, les transports en commun et les services publics étaient pris en charge et administrés par des comités et des syndicats de travailleurs. Longtemps, néanmoins, l’histoire de la guerre d’Espagne et, plus encore, celle du mouvement socialiste qui l’a précédée ont été rangés dans les placards. Une occultation qui a très tôt attiré l’attention du communiste libertaire Murray Bookchin. Cette expérience s’est révélée fondatrice pour son militantisme et sa formation intellectuelle, au point qu’il a choisi de retracer l’histoire des « années héroïques » de l’anarchisme espagnol. Son ambition : proposer le contre-récit d’un soulèvement révolutionnaire dont staliniens et libéraux délivraient, selon lui, une image déformée. Pour la première fois, Les Anarchistes espagnols est traduit en français, et paraît aux éditions Lux. Nous publions la préface que Murray Bookchin y avait adjoint il y a tout juste trente ans.» Haut de page Page en amont Des visites régulières de ces pages mais peu de commentaires. Y avez-vous trouvé ou proposez-vous de l'information, des idées de lectures, de recherches ... ? Y avez-vous trouvé des erreurs historiques, des fautes d'orthographes, d'accords ... ? Ce site n'est pas un blog, vous ne pouvez pas laisser de commentaires alors envoyez un mail par cette adresse Contacts Au plaisir de vous lire. |