Sortir de l'histoire officielle

    


Terrorisme d'État fin 20e début 21e siècle

Ayant étiqueté de nazi la Chine sur Facebook j'y ai été interdit trois jours. Le terme est un peu fort mais ils en ont tous les comportements, sauf peut-être celui d'éliminer un groupe caractérisé par une culture. Quoique si vous avez une religion ou choix spirituel autre que leur dogme on vous demandera de le renier, ou de disparaître.
Bon pour faire taire ces procès d'intention il suffit qu'ils ouvrent en grand aux observateurs étrangers camps d'internement et de travail, centres de rééducation et prisons.

En cas de pénurie ils devront provoquer une guerre avec un bloc ennemi frontalier. Bien que cette pénurie soit utile pour maintenir l'asservissement. Ainsi "1984" ne sera plus une dystopie mais une réalité.
Un article sur le sujet Kai Strittmatter : « La Chine réinvente la dictature »




Écrasement Place Tian'anmen

Occupation du Tibet

Colonialisme au Xinjiang

Esclavagisme dans les camps

Derrière des sauces tomates ... le travail forcé des Ouïghours

Prélèvements forcés d'organes

Surveillance de la population

Diffusion de documents de la police - Le Monde du 24 mai 2022

L'envers du décor des usines Mattel n'est pas rose


Écrasement Place Tian'anmen
https://blogs.mediapart.fr/patrick-cahez/.../il-y-aurait-eu-10-000-morts-place-tian-men
«...les militaires arrivés place Tian-An-Men, ..., « les étudiants ont cru comprendre qu’ils avaient une heure pour évacuer, mais après seulement cinq minutes, les blindés ont attaqué ». Ils « ont été taillés en pièces », et les blindés ont ensuite « roulé sur les corps à de nombreuses reprises, faisant comme une 'pâte' avant que les restes soient ramassés au bulldozer. Restes incinérés et évacués au jet d’eau dans les égouts ».
... l’ancien leader étudiant Feng Congde, établi aux États-Unis ... rappelle qu’un autre télégramme, envoyé trois semaines plus tard par le même ambassadeur ramenait le nombre de morts à une fourchette compris entre 2 700 et 3 400.
Feng Congde reste fidèle à cette estimation, relevant qu’elle correspond à celle faite à l’époque par la Croix-Rouge chinoise (2 700 morts) et par les comités étudiants eux-mêmes auprès des hôpitaux.»


Occupation du Tibet
«Depuis 1980, la Chine entrepose au Tibet ses déchets nucléaires.
Le gouvernement chinois accusa le congrès d’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine et exécuta en public deux Tibétains et la condamnation de 9 autres Tibétains devant 15 000 personnes. Quelques jours plus tard, un groupe de 30 moines du monastère de Drepung organisent une manifestation à Lhassa le 27 septembre 1987. Beaucoup furent arrêtés, emprisonnés et torturés pendant plusieurs mois. Le 1er octobre 1987, un groupe de moines du monastère de Séra organisent une nouvelle manifestation qui se transforme en violentes émeutes. Le 6 octobre 1987, 12 Tibétains furent tués au cours d'une manifestation pacifique, environ 600 furent arrêtés, emprisonnés et torturés. Le gouvernement chinois accorda au 10e panchen-lama le nouveau rôle de stabilisateur et de modérateur après ces émeutes. Le panchen-lama qui était maintenu à Pékin se rendit alors au Tibet dans le but d’examiner la situation sur place. En dépit de cela, de nouvelles manifestations éclatèrent à Lhassa en mars 1988. Peu après, le 4 avril, Ngabo Ngawang Jigme condamna violemment l’attitude des Tibétains tandis que le 10e panchen-lama évitait d’accuser le 14e dalaï-lama d’être à l’origine des troubles. Le 10e panchen-lama était devenu l’indispensable médiateur entre les Tibétains et le Parti communiste chinois. À ce titre, le lendemain, il fut officiellement réhabilité.
À partir de 1988, le 10e panchen-lama se fit plus actif. Il chercha à rétablir l’usage de la langue tibétaine dans l’administration et il ouvrit des instituts bouddhiques. Surtout, il dénonça l’absurdité de certaines des politiques conduites au Tibet. En janvier 1989, il se rendit à son monastère de Tashilhunpo dans le but d’inaugurer un stupa rénové rassemblant les dépouilles des précédents panchen-lamas profanés par les Gardes Rouges. Il y prononça un discours très incisif envers le Parti communiste chinois, puis mourut brutalement le 28 janvier, officiellement d’une crise cardiaque.
En mars 1989, des manifestations de Tibétains sont sévèrement réprimées entraînant des Troubles au Tibet de 1987 à 1993. La loi martiale est décrétée par le secrétaire provincial du Parti communiste Hu Jintao.
En mars 2008, des manifestations de Tibétains contre le pouvoir chinois dégénèrent à Lhassa, rappelant les graves émeutes et manifestations de 1989. Elles surviennent quelques mois avant les Jeux olympiques d'été de 2008. D'autres manifestations ont également lieu en dehors de la capitale, en particulier autour du monastère de Labrang dans le Gansu, une partie de l'ancienne province tibétaine de l'Amdo.»


Colonialisme au Xinjiang
«Camps de travail
Les camps de travail forcé parmi les plus durs sont installés au Xinjiang.
(Laogai)[Sur l'ensemble de la Chine] Selon le sinologue Jean-Luc Domenach, ce dispositif concentrationnaire perdure en 2017 avec 5 à 8 millions de prisonniers.... En décembre 2013, le gouvernement annonce la fermeture définitive de ces « camps de rééducation par le travail ». Selon les réformes, les travaux sont désormais rémunérés et soumis à la volonté des prisonniers. Des experts ont cependant mis en garde contre la probable persistance en Chine, sous des noms différents, d'autres formes de détention arbitraire
Camps de rééducation
Article détaillé : Camps d'internement du Xinjiang.
La présence de « camps de rééducation », officiellement appelés des « centres de formation professionnelle », dans la région du Xinjiang est présumée depuis 2017. Ils ont été identifiés par des témoignages de rescapés à la radio ou à des ONG. Le gouvernement chinois a longtemps nié l'existence de ces camps mais des images satellites ont récemment prouvé leur existence, forçant Pékin à admettre les faits.
Les camps enfermeraient plus d'un million de Ouïghours. Dedans, ils se font enseigner le mandarin et l'idéologie nationaliste chinoise. Les populations qui y sont emmenées sont souvent arrêtées sans motif précis qui justifie les arrestations et l'enfermement peut durer d'une semaine à plusieurs mois.»
Campagne du 10 juin 2021 d'AMNESTY INTERNATIONAL
Ouïghours, Kazakhs et autres minorités musulmanes victimes de crimes contre l’humanité


Des esclaves sous-traitants des plus grandes marques
«La planète tourne et nous posons ce matin le doigt en Chine. Un rapport australien accuse Pékin de déporter des chinois musulmans dans des usines où ils sont obligés de travailler pour des sous traitants de marques occidentales et asiatiques.
Il s’agit de 80 marques mondiales. Parmi elles Apple, Sony, Samsung, Adidas, Lacoste, Nike, Uniqlo, BMW Mercedes, Jaguar... Ce ne sont que quelques exemples. Certains produits de ces marques seraient fabriqués par des chinois ouïgours, sous la contrainte, avec en plus des heures de travail et des cours d’idéologie pour les remettre dans le droit chemin. D’après ce rapport rédigé par un centre de réflexion australien spécialiste des pratiques chinoises, pas moins de 80 000 ouïgours auraient été transférés de leur région d’origine, le Xinjiang, pour d’autres zones du pays, là où sont installées les usines.  
Les ouïghours, c’est une minorité musulmane qui est fermement réprimée par Pékin, mais là c’est une autre échelle encore, c’est de l’esclavage. Plus d’un million de ouïgours, internés dans leur région, dans des camps de rééducation.
Les entreprises bottent en touche
Officiellement il s’agit de lutter contre le séparatisme de cette région. En réalité, il s’agit de contraindre les ouïgours à se ranger idéologiquement à Pékin. L’institut australien de stratégie politique a ciblé une trentaine d’usines, notamment à Qindao, dans l’est de la Chine, où sont fabriquées des chaussures Nike et où sont aussi installés de nombreux sous-traitants d’Apple. Les autorités chinoises rejettent ce rapport qui n’aurait pour eux aucune base factuelle, et qui, je cite, "vise à dénigrer les efforts de Pékin pour combattre le terrorisme."  
Ca c’est la réaction chinoise, peu surprenante. Que disent ces marques ? Elles sont pour le moins gênées, Apple rappelle un engagement déjà passé avec ses sous-traitants exigeant le respect et la dignité des travailleurs. BMW ne peut pas commenter le rapport. Et d’une manière générale, les marques citées expliquent qu’elles ne peuvent pas connaître la manière dont travaillent tous leurs sous-traitants. C’est justement ce que dénonce cette étude, qui invite les marques occidentales ou asiatiques à se pencher plus sérieusement sur les différentes étapes de la fabrication. Pour ne pas participer à de l’esclavage et de la déportation modernes.»
Chine : 1 produit en coton sur 5 vient d’un camp de travail ouïghour
Il n'y a pas de raison pour le gouvernement chinois ne fasse pas de même dans le reste de la Chine avec ses prisonniers y compris politiques.
Un exemple au Shanxi et au Henan La Chine face à l'esclavage moderne de ses ouvriers
« ...images de ces jeunes et moins jeunes esclaves des temps modernes retrouvés dans les briqueteries du Shanxi et du Henan ..


Derrière des sauces tomates ... le travail forcé des Ouïghours
France culture le 3 décembre 2024
«Comment des sauces et des concentrés de tomates se retrouvent-ils dans des supermarchés, en Europe, sous une étiquette italienne alors que les tomates ont été cueillies en Chine, qui plus est, par des Ouïghours ? Enquête d'un autre aspect de la mondialisation, en partant d'un documentaire de la BBC.
Des champs de tomates rouges vifs à perte de vue dans le Xinjiang : C'est un autre aspect de la mondialisation ... en partant d'un documentaire remarquable de BBC Eye Investigation. Dans son enquête d'une heure, la radio télévision britannique nous emmène dans le Xinjiang, une vaste région du nord-ouest de la Chine, près du Kazakhstan, notamment. "Le Xinjiang bénéficie d'un climat idéal pour cultiver des tomates", explique BBC Eye, qui nous montre des champs de tomates à perte de vue. Leur rouge vif spectaculaire est même capté par satellite, mais c'est un univers bien plus sombre, que dévoile le média publique britannique. Bien loin des publicités du groupe Xinjiang Guannong, comme celle-ci où la société chinoise propose de rafraîchir ses connaissances sur les conserves de tomates, en montrant ses lignes de production de coulis, de concentrés, conditionnés dans des barils bleus. "Nos sites de production sont à pleine capacité, se targue un cadre : 260 000 tonnes de tomates fraîches ont été collectées et 35 000 tonnes de concentré de tomates ont été produites", montre cette publicité relayée par BBC Eye Investigation. La chaîne télévisée chinoise internationale CGTN et une journaliste de China Media Group expliquent que nombre de plats européens comme les Fish and chips, saucisses Bratwurst ne peuvent se passer ketchup et donc de tomates chinoises.
L'enfer des Ouïghours forcés de travailler, notamment dans les champs de tomates : C'est aussi dans le Xinjiang, souligne BBC Eye Investigation que la Chine a lancé, depuis 2017, un programme de détentions massives des Ouïghours, la minorité musulmane. Ils seraient un million à être détenus, forcés de travailler dans les champs de tomates ou dans les usines agro-alimentaires. Si Pékin parle de "camps de rééducation", c'est une toute autre réalité, un enfer que décrit, à la BBC, Mamutjan, un professeur ouïghour arrêté plusieurs fois dans le Xinjiang. "J'ai été forcé à récolter des tomates pendant plus d'un mois. On devait se lever à 4h du matin. Le premier jour, on nous a demandé de ramasser 450kg de tomates et on nous a menacé si nous n'arrivions pas à atteindre cet objectif. Je n'ai pas réussi et on m'a alors roué de coups. On m'a attaché à des chaînes, suspendues au plafond d'une cellule sombre, et on me demandait 'alors, pourquoi tu n'arrives pas à finir ton travail ?' Pendant deux heures, les coups ont plu. Je ne pouvais plus m'asseoir, plus dormir. J'étais frappé si souvent, si durement que j'en porte encore les traces". Mamutjan vit en exil, aujourd'hui, précise BBC Eye Investigation. Ce père de famille ouïghour ignore ce qu'est devenue sa famille mais il sait que son frère est mort. Mamutjan espère, lui, pouvoir monter en haut de la Tour Eiffel : c'était le rêve de son frère, il veut le réaliser en sa mémoire. Difficile de vérifier son témoignages, précise la BBC qui a interrogé une douzaine d'anciens détenus ouïghours mais leurs récits font écho à un rapport des Nations unies de 2022 sur la torture et le travail forcé dans le Xinjiang. En Allemagne, le quotidien Bild et BR24 soulignent que la Chine est le plus grand producteur de tomates au monde. Près de 70 millions de tonnes y ont été récoltées l'an dernier. Selon le quotidien économique italien Il Sole 24 Ore, l’Europe a presque doublé ses importations de concentré de tomate chinois l'an dernier.
Comment ces sauces, ces concentrés de tomates arrivent-ils en Europe, depuis la Chine ?
Par train puis bateau : BBC Eye Investigation décrit comment la plupart des tomates du Xinjiang sont transportées en Europe depuis la Chine: "par train à travers le Kazakhstan voisin puis via l'Azerbaïdjan et la Géorgie d'où elles sont, ensuite, expédiées vers l'Italie", rapportent également les journaux britanniques Telegraph et The Independent. Dans l'enquête de BBC Eye, le nom d'une entreprise est apparue à plusieurs reprises : Petti, grande entreprise de transformation de tomates en Italie, a reçu, entre 2020 et 2023, "plus de 36 millions de kg de concentré de tomates de l'entreprise chinoise Xinjiang Guannong et de ses filiales", parfois de sociétés écrans, précise BBC Eye Investigation. Des experts interrogés par le média britannique estime que Xinjiang Guannong constitue un "Etat dans l'Etat", avec une force économique et paramilitaire indéniable. Au printemps dernier, Coldiretti, l'influente association d'agriculteurs italiens, a manifesté sa colère en envoyant une flottille de petits bateaux pour protester contre le déchargement de tonnes de concentré de tomates chinois dans le port de Salerne, raconte également Il Sole 24 Ore.
Le groupe Petti produit et vend des produits à base de tomates sous son propre nom mais l'un de ses cadres a admis à la BBC, sous caméra cachée, qu'il pouvait vendre des tomates chinoises sous une fausse étiquette italienne. Des barils bleus, en provenance du Xinjinag, ont également été vus dans une usine Petti, comme le montre BBC Eye Investigation. Ces produits sont forcément moins chers que ceux issus de la main d'œuvre italienne, en raison du travail forcé des Ouïghours souligne BBC Eye C'est comme cela que des tomates chinoises se cachent dans des sauces vendues notamment au Royaume-Uni et en Allemagne, dans les supermarchés Lidl ou dans les plus chics magasins Waitrose, note The TelegraphBBC Eye l'a prouvé, en faisant analyser 64 produits à base de tomates par un laboratoire réputé, qui arrive à repérer l'équivalent de signatures des sols dans le monde entier. 17 produits, la plupart d'entre eux des marques propres vendues dans des détaillants britanniques et allemands, sont susceptibles de contenir des tomates chinoises.
Est-ce légal ?
Lorsqu'il s'agit d'aliments transformés - et cela inclut les conserves - il n'existe aucune obligation générale pour les fabricants d'indiquer l'origine des ingrédients, souligne la radio bavaroise Bayern 1, en Allemagne : "des mentions telles que 'Made in Italy' ou 'Produit en Italie' signifient uniquement que les matières premières (c'est-à-dire les tomates) ont été transformées en Italie. L’origine des tomates reste incertaine". En cas de doute, Bayern 1 conseille de délaisser les conserves qui portent la mention "Non-EU Agriculture" dans les rayons des supermarchés. Une affaire de fraude alimentaire avait été très médiatisée en 2021, rappellent le Financial Times et la BBC : près de 5 000 tonnes de concentré de tomates avaient saisies, déjà, chez Petti, en Italie. L'entreprise avait faussement étiqueté des marchandises "tomates 100 % italiennes", malgré l'ajout de concentré de tomates chinoises. L'affaire a finalement été classée.
Législations et responsabilités éthiques : Si les États-Unis ont introduit une législation stricte pour interdire toutes les exportations en provenance du Xinjiang, l'Europe et le Royaume-Uni laissent les entreprises s'autoréguler pour s'assurer que le travail forcé n'est pas utilisé dans les chaînes d'approvisionnement, explique la BBC. Si bien que ces tomates se retrouvent en Italie (troisième exportateur mondial de tomates, derrière la Chine et les Etats-Unis) ou au Canada, expliquent Il Sole 24 Ore et Radio Canada. Au Japon, Kagome, le principal producteur de ketchup, a, lui, cessé d'importer des tomates du Xinjiang en Chine, a déjà indiqué le quotidien économique Nikkei Asia. Fin octobre, dans les pages du Financial Times, l'un des principaux patrons italiens de la sauce tomate Francesco Mutti, à la tête de la société éponyme, exhortait les autorités européennes à protéger les agriculteurs de la concurrence "déloyale", du "dumping environnemental" de la Chine. Dario Dongo, journaliste et avocat italien spécialisé dans l'alimentation, estime devant la caméra de BBC Eye Investigation, qu'avec des produits peu coûteux en magasins, nous devrions nous demander qui en paie vraiment le prix.
Des marques occidentales bénéficient encore du travail forcé des Ouïghours dans le textile : Une étude récente conclut qu’une quarantaine de marques occidentales dont Zara, Next, Pull & Bear, Burberry, Ralph Lauren, commercialisent des vêtements fabriqués à partir du travail forcé des Ouïghours, rapportent le Guardianle journal Le Monde ou encore l'Institut syndical européen. "Des dizaines de marques bien connues sont identifiées comme présentant un risque élevé d'approvisionnement en matériaux, notamment en coton et en PVC, fabriqués par des Ouïghours contraints de participer à des programmes de transfert de main-d'œuvre imposés par l'État, selon un rapport d'Uyghur Rights Monitor, de l'Université Sheffield Hallam et du Centre ouïghour pour la démocratie et les droits de l'homme", précise le Guardian ; rapport commandé par Raphaël Glucksmann, ajoute le quotidien britannique, quand il était encore eurodéputé du parti de centre-gauche Place publique.»


Prélèvements forcés d'organes
«Des enquêtes et rapports attestent l'existence de prélèvements forcés d'organes en Chine. Cette pratique, encouragée par les autorités chinoises avec la complicité des hôpitaux militaires, des forces de sécurité et de la police militaire, concerne non seulement des condamnés à mort mais aussi des prisonniers politiques ou de conscience chinois, ouïghours, tibétains, chrétiens ou pratiquants de Falun Gong, ces derniers ayant particulièrement contribué à alerter la communauté internationale.
...les transplantations sont avant tout destinées à sauver des riches chinois ou occidentaux. Certains gouvernements et organisations de transplantation ont réagi aux rapports publiés en renforçant les restrictions du « tourisme de transplantation », exprimant leur inquiétude et prenant leurs distances avec les pratiques de transplantations d'organe sans consentement.»
08/04/2017 Trafic d'organes en Chine: des survivantes interpellent le gouvernement Trudeau


Surveillance de la population

Difficile d'échapper à la vidéosurveillance plus de 7 minutes
13 décembre 2017 «Les progrès de l'intelligence artificielle dopent les capacités de surveillance de l'État chinois. À l'heure actuel ce dernier dispose d'un système redoutable de plus de 170 millions de caméras, qui devrait encore s'étoffer d'ici trois ans.»
​​
Collecter l’ADN de la population, nouvelle étape dans la surveillance
18 juillet 2020 «La police chinoise collecte actuellement des échantillons sanguins d’individus masculins, majeurs et mineurs, dans tout le pays, dans le but de constituer une carte génétique de 700 millions de Chinois, donnant ainsi aux autorités un nouvel outil puissant d’élaboration de leur État de surveillance de haute technologie.»

Diffusion de documents de la police - Article du Monde du 24 mai 2022
https://www.lemonde.fr/...2022/05/24/ouigours-au-c-ur-de-la-machine-repressive-chinoise
https://www.lemonde.fr.../2022/05/24/repression-contre-les-ouigours-reduire-a-neant-les-separatistes-et-les-traitres





L'envers du décor des usines Mattel n'est pas rose
exploitation des ouvrières chinoises de Barbie et Disney


«Dans une enquête, la chaîne télévisée britannique Channel 4 explique que l'émancipation des femmes promue par le géant du jouet Mattel n'est rien d'autre qu'une façade : elle cache l'exploitation des ouvrières en Chine, qui fabriquent les Barbies et d'autres figurines pour Disney.
Un an après la sortie du film "Barbie", dans les coulisses des usines Mattel en Chine, le décor n'est pas rose : le discours sur l'émancipation des femmes n'est rien d'autre qu'une façade. Elle masque l'exploitation des ouvrières qui fabriquent les Barbie et autres jouets pour Mattel, souligne la chaîne télévisée britannique Channel 4. Plus d'un an après le succès du film de Greta Gerwig sur la plus célèbre des poupées, qui a relancé la demande mondiale pour Barbie, note The Mirror - si bien que Mattel veut, selon The Hollywood Reporter et le Guardian, lancer d'autres projets, sur grand écran, inspirés de ses jouets, comme les voitures Matchbox ou Hot Wheels, pour surfer sur les souvenirs d'enfance -, toute cette joie, tout ce marketing positif s'arrête aux portes de l'usine tentaculaire de Mattel, à Dongguan, dans le sud de la Chine. C'est là que des millions de Barbie sont produites chaque année, explique Isobel Yeung, qui a dirigé une enquête de plusieurs mois pour C4 Dispatches sur Channel 4.
Avec une caméra cachée, deux ouvrières ont infiltré une usine Mattel en Chine : "Le premier jour, les nouvelles recrues doivent signer un document où elles acceptent les politiques de l'usine en matière d'heures de travail et de rémunération", explique Isobel Yeung, la journaliste de Channel 4. Et d'ajouter que selon Mattel, les heures supplémentaires se font sur la base du volontariat, dans ses usines. Mais une responsable des ressources humaines finit par dire, comme le prouvent les images de Channel 4, que ces heures sup' sont "nécessaires", ce qui est illégal selon la chaîne télévisée britannique. L'une de ses reporters sous couverture doit attacher des têtes du personnage Moana, de Disney, sur le corps des poupées - "Mattel a récemment payé à Disney les droits de fabriquer des jouets basés sur ses personnages", précise Channel 4. Son ouvrière apprend que ce jour-là qu'elle doit assembler 1 420 têtes de poupée, soit une centaine de plus que la veille, d'après le quota fixé le jour même par une cheffe d'équipe de l'usine. Elle menace les employées de licenciement si les objectifs ne sont pas atteints, raconte Channel 4. Ce sont des ouvrières "jetables", déplore une représentante de Worker Rights Consortium, ONG qui défend les droits des travailleurs de produits vendus aux États-Unis.
Cadences de travail infernales, pas de protection pour manipuler des figurines de cire encore chaude, si bien que Channel 4 a dû retirer de la chaîne de montage l'une de ses journalistes infiltrées qui s'était brûlée les mains. Les ouvrières de l'usine Mattel en Chine ne touchent qu'un salaire de misère, rapportent également les quotidiens Irish Independent, le Times et The Independent : elles gagnent l'équivalent de 2 centimes d'euros par poupée Mattel, soit moins de 16 euros par jour, pour 11 heures de travail. Ces ouvrières "sont souvent obligées de travailler plus de 100 heures supplémentaires par mois, soit près de trois fois la limite légale en Chine", indique The Mirror. Mattel a déclaré à C4 Dispatches, dans un communiqué écrit, que l'entreprise s'engageait "à fournir un environnement de travail sûr et sain à ses employés". Mais la chaîne télévisée britannique Channel 4 note que le conseil d'administration de Mattel a récemment accordé au PDG de Mattel, Ynon Kreiz, un homme, "11 millions de livres sterling en actions parce que, selon eux, son leadership a transformé l'entreprise."
"Insécurité chronique des ouvrières Mattel", salaires de misère et même harcèlement de la part de leurs collègues masculins ont été notamment décrits, en France, par Mediapart, fin septembre, à partir d'un rapport publié par l’association Actionaid et l’ONG China Labor Watch. Elles dénoncent "l'hypocrise du géant du jouet", les mauvaises conditions de travail, les violences sexistes et sexuelles subies par des ouvrières chinoises. C'est aussi ce que dévoilait, dans le média en ligne Brut, sur son site américain ou dans sa déclinaison indienne, une jeune Chinoise qui avait travaillé dans une usine Mattel à Foshan, dans le sud-est de la Chine, avec des objectifs particulièrement élevés l'été, pour honorer les commandes de Noël. "Nous étions environ 3 000 à travailler dans l'usine, nous fabriquions surtout des jouets Fisher-Price et des trains Thomas & friends, des jouets en plastique", raconte cette jeune Chinoise à Brut, sur son site américain. "L'objectif de 2.000 à 3 000 pièces par jour était particulièrement difficile à atteindre pour les jeunes recrues. Les employées n'avaient pas conscience que les produits étaient mauvais pour la santé avec une colle qui irrite la peau, des solvants hautement inflammables et toxiques pour la santé."
Les travailleurs ruraux, migrants internes, particulièrement vulnérables : "Selon China Labor Watch et Action Aid, plus de 288 millions de travailleurs ruraux font tourner les usines chinoises", précise le média en ligne Brut dans sa version américaine. "Mais la plupart d'entre eux travaillent illégalement. Ils ne sont pas censés quitter leur région d'origine sans autorisation". Et leur cauchemar se poursuit en dehors de l'usine : "contrairement aux travailleurs locaux, ils ne peuvent pas vivre en ville, envoyer leurs enfants à l'école ni bénéficier d'une couverture santé."»

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