Sortir de l'histoire officielle

     


Intelligence
«Le terme intelligence de la langue française est emprunté au latin intellĕgentĭa, lui-même dérivé du latin intellĕgō (« discerner, démêler, comprendre, remarquer ») dont le préfixe intĕr (« entre, parmi ») et le radical lĕgō (« ramasser, recueillir, choisir ») donnent le sens étymologique « choisir entre, ramasser parmi (un ensemble) »»
J'en déduis que c'est faire le tri, et le bon.

Mots, idées, concepts, personnalités repérés : IA aussi reseau de renseignements, influence de l'éducation, microbiote le deuxième cerveau, QI, rite funéraire, traces d'intelligence; virus dans l'ADN,

Par «epsiloon» hors-série juillet 2024

Les révolutions de l'intelligence - France culture



Par «epsiloon» hors-série juillet 2024

Page 6 «Dans l'expression anglaise «Artificial Intelligence» doit plutôt être compris comme «réseau de renseignement». D'ailleurs la CIA, ou Central Intelligence Agency, n'est pas l'agence centrale d'intelligence.» Problème de champ sémantique.
7 «L'intelligence, c'est viral ... 45% de notre génome est composé de séquences abandonnées par d'anciens virus pirates. Nombre de ces bouts d'ADN viraux, qu'on appelle transposons, occupent un rôle important de régulation.»
9 «Pour le philosophe des sciences Thierry Hoquet ... éducation, culture et expérience façonnent sans relâche les cerveaux aux cours de la vie. »
48 «... il est possible d'augmenter son QI tout au long de sa vie.» Ça ne me préoccupe pas, ce que je souhaite c'est comprendre des textes que je pense utiles mais difficiles, utiles pour repérer sa place parmi les autres.
55 Le microbiote « Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle le « deuxième cerveau ». « Les 50 000 milliards de bactéries qui vivent dans nos intestins influencent aussi nos apprentissages, nos prises de décision et la régulation de nos émotions », atteste Eleni Siopi, chercheuse en neurosciences à l'université Paris Cité. Car elles ont un lien direct avec le cerveau à travers le nerf vague, qui leur permet de modifier l'expression des neurotransmetteurs. Elles peuvent aussi agir sur nos cellules immunitaires, qui ont accès au cerveau via le système sanguin, et, de ce fait, perturber la neuroplasticité. Elles produisent même des molécules qui franchissent la barrière encéphalique et peuvent limiter la production de nouveaux neurones, plus fragiles, mais indispensables à la mémorisation. « Ce n'est pas si surprenant, car ces microbes qui ont colonisé notre système digestif existaient bien avant l'apparition de l’humain : ils ont participé à tout notre développement, y compris celui de notre cerveau. » »
66-69 Neandertal une pensée plus souple et moins conformiste qu'Homo sapiens. «Malheureusement, seuls quelques sites du paléolithique ont conservé des objets en bois… Nous pourrions donc largement sous-estimer ses capacités cognitives à cause de ce manque de données.” En Espagne, à l’abri Romani, ce ne sont pas des objets en bois eux-mêmes qui ont été retrouvés il y a une dizaine d’années, mais leur empreinte. Ces fantômes de couteaux, palissades, cabanes et foyers témoignent de l’espace de vie d’une trentaine de néandertaliens organisés en sous-groupes fonctionnels il y a plus de 56 000 ans. On effleure à peine la richesse de ce quotidien oublié.
Tout de même, Sapiens ne conserve-t-il pas quelques avantages ? Et les splendides fresques de Lascaux, alors ? Et les perles d’ornement ? 
“On ne peut pas comparer, rétorque Bruno Maureille. Car on met en regard des néandertaliens du paléolithique moyen, d’il y a 300 000 à 45 000 ans, et des Sapiens du paléolithique récent, de 45 000 à 15 000 ans. Ce ne sont pas du tout les mêmes évolutions culturelles !” Ce serait comme considérer que les Gaulois nous étaient cognitivement inférieurs parce qu’ils n’avaient pas de téléphones portables. Il faut prendre les réalisations de Neandertal pour elles-mêmes, essayer de nous oublier un instant pour chercher ce que pouvait être “sa” réalité. Ce qu’il a voulu faire et dire. Si l’on accepte ce glissement, des questions surgissent, au lieu de moues blasées.
...
En France, dans le Grand Abri aux Puces, dans le Vaucluse, il semble avoir accumulé dans les profondeurs du sol des ossements de grands cerfs mâles adultes. Alors qu’ils chassaient des cervidés de tous les âges et des deux sexes. Pourquoi ce biais ? Ludovic Slimak, de l’université de Toulouse, évoque la possibilité d’un rite de passage à l’âge adulte… mais comment le prouver ? Et comment prouver que le cannibalisme dont il faisait preuve à l’occasion était plus rituel qu’alimentaire ? Il reste le constat du traitement différent des ossements de ses semblables. D’aucuns y voient une pratique funéraire. Car Neandertal prenait soin de ses morts »

Les révolutions de l'intelligence - France culture juillet 2023
«Et si l'intelligence ne se réduisait pas au cerveau humain ? Loin de notre conception anthropocentrée de la notion, des intellectuels et des experts partagent leurs travaux sur la question de l'intelligence pendant cinq jours de débats, à Montpellier pour "Les Rencontres de Pétrarque".
À l'heure où l'on tente de s'extraire du réductionnisme de l'intelligence scolaire en théorisant d'autres types de capacités, telles que l'intelligence émotionnelle, linguistique ou musicale, "Les Rencontres de Pétrarque" vous invitent à élargir encore davantage vos horizons en appréhendant l'intelligence comme une faculté qui dépasse l'homme, dans son espèce comme dans son individualité.
En cinq jours de débats et d'échanges, des experts interviennent sur la question très clivante de l'intelligence, dans la cour du rectorat de Montpellier.»


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