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Quelques citations
décrivant ce monde funeste Mots et expressions En préalable deux bourdes : Amusant mais attention aux citations trainant sur le net. Voici une citation attribuée à Albert Camus. J'avais beau regarder dans le bouquin "Les justes" je ne la trouvais pas. J'ai donc envoyé un message à ce site qui a confirmé cette absence, a reconnu son erreur et a modifié la source. Mais plusieurs sites ont repris citation et attribution tel-quel. Autre bourde, juste une erreur de copiste mais c'est l'inconscient qui a parlé. Fausse citation retirée depuis de la page "net" du Figaro. Du Libération du 20 juin 2024 « « Le Figaro » a-t-il publié une fausse citation de Simone Weil « à caser dans sa copie le jour du bac » ? Le quotidien conservateur a retiré une phrase, censée figurer dans le livre «l’Enracinement» de la philosophe française, expliquant que «c’est par le travail qu’on est libre». « Le travail est la grande chose, c’est par le travail qu’on s’affranchit, c’est par le travail qu’on est libre. » A en croire un article publié lundi 17 juin par le Figaro Etudiant, cette phrase est tirée de l’Enracinement, publié en 1949 par la philosophe Simone Weil. Elle figure dans un ensemble de « grandes citations en philo à caser dans sa copie le jour du bac » sélectionnées par le quotidien. Et la citation semblait fort à propos : le lendemain de la publication, c’est précisément un texte de Simone Weil sur le travail qui a été donné comme sujet pour le bac de philo de la série générale (extrait de la Condition ouvrière). Problème : en parcourant l’Enracinement, on ne retrouve pas la phrase mise en avant par Le Figaro. Pas plus que dans « La condition ouvrière ». Une recherche sur cette ne donne d’ailleurs comme résultat … que l’article du quotidien. » Quelques citations décrivant ce monde funeste « Ce que vous appelez liberté, je le nomme des libertés, et ce que j’appelle la lutte pour la liberté n’est pourtant rien d’autre que l’acquisition répétée et vivante de l’idée de la liberté. Celui qui possède la liberté autrement que comme l’objet à rechercher, la possède morte et sans esprit, car la notion de liberté a ceci de particulier qu’elle s’étend toujours pendant l’acquisition, et si donc quelqu’un s’arrête au milieu de la lutte, disant : je l’ai maintenant, il montre justement par là qu’il l’a perdue. » Henryk Ibsen Lettre au critique danois Georg Brandes, février 1871 - Wikipédia «La dictature du changement perpétuel est le nouvel instrument de soumission des salariés» Danièle Linhart - Sociologue, auteure de nombreuses enquêtes et ouvrages - La comédie humaine du travail, de la déshumanisation taylorienne à la sur-humanisation managériale, Paris, Erès, coll. « Sociologie clinique », https://www.bastamag.net/La-dictature-du-changement-perpetuel-est-le-nouvel-instrument-de-soumission-des ou ici La dictature du changement «L'acte de penser ne se fonde pas seulement sur le mouvement des pensées mais aussi sur leur blocage.» Walter Benjamin dans "Angelus Novus" chez Denoël 1966 Cité par Laure Adler page 186 dans "Dans les pas de Hannah Arendt" « La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas » Citation de Paul Valéry qui sous l’occupation prononce en sa qualité de secrétaire de l’Académie française l'éloge funèbre de Henry Bergson de confession juive. Ce qui lui vaut de perdre ce poste, comme celui d’administrateur du Centre universitaire de Nice. «...Une stèle ou une plaque. J'en étais sûr. Et il y aura des discours. ... Je les entends d'ici : « Nos morts... », et ils iront casser la croûte.» Albert Camus dans "La peste" Codine de Panaït Istrati aux éditions Libertalia Pages 105 et 107 : «... le coupable n'a qu'un péché : celui qu'il a commis ; mais l'accusateur en a mille : tous ceux dont il accable à tord son prochain.» «... la nation c'est un mot dont se parent deux sortes de gens : les très malins et les imbéciles. Malheureusement, il y a aussi un petit nombre de sincères et de naïfs qui sont de bonne foi, c'est grâce à eux que les frontières se maintiennent. Autrement, c'en serait vite fait du mot nation.» Javier Cercas dans Les soldats de Salamine Éditions Actes Sud «- Je croyais que tu étais nationaliste. - je ne suis pas nationaliste ... je suis indépendantiste. - Et quelle est la différence ? - Le nationalisme est une idéologie ... Néfaste à mon avis. L'indépendantisme n'est qu'une possibilité. Comme le nationalisme est une croyance et que l'on ne discute pas les croyances, on ne peut le discuter ; l'indépendantisme, si.» Honoré de Balzac, dans "Le cousin Pons" page 49 édition Poche : «... il se sentait à l'aise à l'hôtel Popinot, ..., sans doute à cause des objets d'art qui s'y trouvaient ; car l'ancien ministre avait, depuis son avènement en politique, contracté la manie de collectionner les belles choses, sans doute pour faire opposition à la politique qui collectionne secrètement les actions les plus laides.» Scrupule «Expression "Avoir des scupules" : En latin «scrupulum» désignait un petit caillou pointu. Il posait souvent problème aux légionnaires romains pendant leurs longues marches. Les petites pierres s’immisçaient dans leur caligae, leurs sandales ouvertes, entre la semelle et le pied, provoquant une gêne récurrente. Les «scrupulus» mettaient alors les légionnaires face à un choix : souffrir en continuant à avancer, ou s’arrêter pour ôter le caillou, au risque de faire ralentir la colonne et de subir les remontrances de leurs supérieurs. Les tribuns, les généraux, les sénateurs qui allaient à cheval ou se faisaient porter en litière, tout comme les puissants d’aujourd’hui n’avaient pas de scrupules. Haut de page Page en amont Des visites régulières de ces pages mais peu de commentaires. Y avez-vous trouvé ou proposez-vous de l'information, des idées de lectures, de recherches ... ? Y avez-vous trouvé des erreurs historiques, des fautes d'orthographes, d'accords ... ? 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