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| Georg Wilhelm Friedrich
Hegel
(1770-1831) Philosophie de l'histoire ? Alexandre Kojège dans le Magazine littéraire en 1991 Robert Misrahi Alexandre Kojège Magazine littéraire novembre 1991 Dans l'article "Hegel en France" par Georges Canguilhem : Page 28 «M. Tram-Duc-Thao écrit : «En défendant le dualisme... M. Kojève se place délibérément en dehors de l'horizon hégélien. . . La séparation absolue de l 'homme et de la nature aboutit pratiquement à une forme nouvelle du spiritualisme qui laisse la porte ouverte à un retour offensif de la religion. » 29 «...l'interprétation de Kojève est présentée de façon telle que si nous ne disposions pas de la traduction de la Phénoménologie par Hyppolite, elle serait inutilisable pour le lecteur français, soucieux de comprendre Hegel, et non pas seulement de connaître les idées que la lecture de Hegel a inspirées à M. Kojève.» Dans l'article "Kojège l'initiateur" par pierre Macherey : 52 «En faisant une lecture suivie de la Phénoménologie de l'Esprit, qu'il traduisait et commentait paragraphe par paragraphe, Kojève a effectué à chaud la fusion de tous ces éléments, dont il a su faire sortir une philosophie originale qui, sous la signature empruntée de Hegel, est en fait du Kojève. Il y a là une espèce de ruse de la raison, appuyée sur une pratique pervertie et truquée de l'activité traditionnelle du commentaire. Parlant de Hegel, avec les mots de Hegel puisés à même un texte largement inaccessible à son public, Koiève dit en fait autre chose, ou plutôt il dit une chose qui, tout en étant ]a même, en est aussi une autre,...» «C'est en examinant chacun de ces concepts proprement kojéviens que l'on constatera à quel point, au fil d'une lecture véridique et fallacieuse, Kojève s'est consciemment écarté de la stricte leçon de l'hégélianisme, d'autant plus librement et impunément qu'il semblait en suivre mot à mot la lettre.» «C'est pour exposer cette conception que Kojève s'est employé à isoler complètement de son contexte un passage de la Phénoménologie de l'Esprit dont il a fait un véritable mythe, à la manière des mythes platoniciens, étranger dans son esprit à la pensé réelle de Hegel : la « dialectique du maître et de l'esclave»,... » Donc attention à la lecture des exégètes. Robert Misrahi Spinoza l'Éthique Livre 4 Proposition 37 scolie II Note (51) «Le Scolie, poursuivant son analyse du Pacte, rejoint la critique de la mortalité traditionnelle qui tient pour objectives les notions de faute et de mérite, de juste et d'injuste. Il y a donc une cohérence rigoureuse entre une théorie critique du moralisme, et une théorie conventionnelle et réflexive de société civile. On pourrait voir là une anticipation préhégélienne, si Spinoza n'accordait pas à chaque société sa pleine autonomie, et s'il ne situait pas le lieu de la béatitude au-delà de l'ordre politique. Le substantiel pour Spinoza est l'Être et l'amour de l'Être, et non pas (comme pour Hegel) la culture et l'État ; il reste que la morale rationnelle n'a de sens que dans une société de droit.» Haut de page Page en amont Des visites régulières de ces pages mais peu de commentaires. Y avez-vous trouvé ou proposez-vous de l'information, des idées de lectures, de recherches ... ? Y avez-vous trouvé des erreurs historiques, des fautes d'orthographes, d'accords ... ? Ce site n'est pas un blog, vous ne pouvez pas laisser de commentaires alors envoyez un mail par cette adresse robertsamuli@orange.fr Au plaisir de vous lire. |