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Sortir de la caverne par la lecture de «L’enracinement» de S Weil (Pagination du Folio Essais 141) Il faut dans sa vie des penseurs qui, par leur lecture, nous procurent stimulations intellectuelles et ouvertures vers de nouveaux horizons. Par ces lectures je crois que je commence à comprendre ce que sous-entend la philosophie. Bon il y a des revues, des livres qui nous permettent de vivre autrement le quotidien en cherchant les causes de situations plus ou moins inconfortables et en cherchant les réactions idéales permettant de s’y sentir moins impliqué. Comme on dit « être philosophe ». Ça ne me suffit pas pour être dans le monde et y prendre ma place. Cherchons ailleurs. Paraît que pour Platon et Aristote l’étonnement serait à l’origine de la philosophie. L’étonnement pour une réalité nouvellement révélée qui souligne notre ignorance. Exemple : Se rendre compte que nous tournons autour du soleil. Ou l’étonnement devant un énoncé construit par un auteur venant en écho à sa propre pensée encore confuse. Comme par exemple la lecture de Dupuis-Déri expliquant en partie, via la démocratie, l’absence d’implication des citoyens. Mais ce n’est pas l’auteur du jour. Découvertes qui n’en diminuent pas notre ignorance devant le champ ouvert aux spéculations. Pourquoi restons nous en orbite et comment construire la démocratie ? Mais déjà je ne vois plus le monde tel qu’on me l’a décrit depuis tout petit. Plus nous repoussons les limites de l’univers et plus nous confirmons notre ignorance. Et mon lien même illusoire, même indirect, avec les élus s’est déplacé. Je regarde maintenant de côté cette relation élu-électeur. Je ne me sens plus concerné par cette relation et j’en cherche une autre entre nous citoyens et notre gouvernance. Simone Weil peut permettre de comprendre le réel caché par le mirage. Elle m’aide à sortir de la caverne. Je suis en cours de désintoxication de l’histoire officielle. Elle m’y aide. Ma rencontre avec Simone Weil s’est faite par la vision de L’irrégulière film de Florence Moreau coproduit par Arte. J’ai été frappé par cette intellectuelle engagée, visionnaire, dévouée et détachée des contingences matérielles. Personne entière, sans concession, au sourire apparemment naïf. Voici ma découverte et mon interprétation de son dernier texte L’enracinement. sous-titré Prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain. Titre donné par Albert Camus pour l’édition de l’ouvrage en 1949. Entre parenthèses, elle ne donnait pas de titre à ses textes dont certains ont été regroupés par Gustave Thibon. Simone lui a confié ses cahiers et de ce fait il s’est permis d’ordonner ses écrits et de les baptiser suivant ses propres convictions comme Intuitions pré-chrétiennes ne reflèterait pas complètement le contenu, ou créer son « best-of » qu’il a titré La pesanteur et la grâce. J’ai découvert récemment que je confondais la démocratie et les libertés. J’ai découvert que pour faire fonctionner cette démocratie nous devons déterminer les devoirs attachés aux citoyens, l’impliquant sur son territoire. Ces devoirs que l’on juge absents chez l’ado, plus motivé à revendiquer ses droits. Sans se rendre compte qu’à part aller voter et trier ses déchets on n’exprime pas nos devoirs. C’est plus simple de se défausser sur des élus. La démocratie c’est une histoire oubliée dans les brumes médiévales. Et voilà t’y pas que je tombe sur le bouquin « L’enracinement » de Simone Weil. Où les racines de cet enracinement sont liées dès les premières pages à des devoirs, des obligations. p10 Extraits des premières lignes « La notion d’obligation prime sur celle de droit … un homme considéré en lui-même, a seulement des devoirs … » Je cherchais aussi depuis quelques années pourquoi la révolte de 1968 a participé à l’individualisme forcené. Cet individualisme favorable au marché en rendant le salariat docile. Son analyse de 1789 peut nous aider. P29 « La révolution de 1789, en mettant en avant l’égalité, n’a fait en réalité que consacrer la substitution d’une forme d’inégalité à l’autre. » En 1968 c’est l’individualité que l’on a mis en avant mais ce qui n’a pas réduit les inégalités, au contraire. J’ai découvert aussi son analyse de la fin de la troisième république, avec ses pouvoirs économiques et ses partis politiques, qui est étrangement adaptée à notre époque. Je me suis aidé entre autre pour déchiffrer ce livre de la thèse d’Ivo Malan publiée en1956. Ivo Malan, personne oubliée, a laissé cette étude, sous-titré par humilité Essai d’interprétation ; Thèse trouvée à la médiathèque de Nantes par leur site Internet, cet ouvrage n’étant pas dans le rayonnage en accès libre ! Le livre de Simone Weil est pour lui dans son introduction, en résumé je le cite « surchargé de matière, aux innombrables digressions et aux jugements abrupts … un matériel de recherche dont il est malaisé de donner une synthèse ... Œuvre de génie d’un abord difficile … si éloigné de nos communes mesures » Il conclut dans une courte biographie « Cette intrusion intempestive … de citations tirées de textes religieux, …[de] nombreuses pensées métaphysiques … philosophiques ou psychologiques … [et] de passer rapidement d’un plan spirituel à un autre très réel … est de nature à nous dérouter … un style … irréel … si on ne connaissait pas le climat spirituel [de Simone Weil à cette époque]… dont il faut … tenir compte pour saisir [son] message … dans toute son étendue, dans toute sa profondeur ». Certaines pensées rencontrées dans L’enracinement pourraient nous faire cantonner Simone Weil dans un registre nostalgique d’une ruralité mythique, réactionnaire par son éloge du passé, même si c’est le passé des vaincus ; éloge de : Carthage, l’Occitanie, les cathares, plutôt les druides que les romains, plutôt les coutumes auvergnates que le train ! Elle pourrait nous rappeler Barrès avec son déracinement mais lui serait plus attaché aux morts, à l’armée, à l’église. On pourrait la considérer marxiste nommant Marx une douzaine de fois et souvent positivement. De monarchiste mais avant Charles VI qui a, dit-elle, imposé l’impôt par la brutalité. P136 Devant son refus de l’état centralisateur et ses doutes sur les partis politiques on pourrait la classer anarchiste. Pour elle (P165) « Le mot même de nation avait changé de sens. En notre siècle, il ne désigne plus le peuple souverain, mais l'ensemble des populations reconnaissant l'autorité d'un même État … Quand on parle de souveraineté de la nation, aujourd'hui, cela veut dire uniquement souveraineté de l’État. Un dialogue entre un de nos contemporains et un homme de 1792 mènerait à des malentendus bien comiques. Or non seulement l'État en question n'est pas le peuple souverain, mais il est identiquement ce même État … brutal, bureaucratique, policier, légué par Richelieu à Louis XIV, par Louis XIV à la Convention, par la Convention à l'Empire, par l'Empire à la IIIe République. » P157 « Chacun des régimes successifs ayant détruit à un rythme plus rapide la vie locale et régionale, elle avait finalement disparu. » Mais évitons les étiquettes essayons de percevoir la pensée de Simone Weil. Ses engagements spontanés et désintéressés, que nous connaissons tous, nous la crédite a priori d’une honnêteté sans limite. C’est vrai que son texte est une suite de suggestions parfois déconcertantes mais apportant des interrogations inattendues, comme par exemple p40 « La liberté d'opinion est due uniquement, et sous réserves, au journaliste, non au journal » S’il faut choisir parmi les mystiques je préfère me jeter dans la prose de Simone embrassant, dans sa pensée, toute l’humanité. Je pense que le mysticisme de Simone Weil, l’éloignant d’un pragmatisme matérialiste, lui a permis de percevoir des besoins autres que matériel. Besoins qu’elle lie à l’âme. Que peuvent aussi percevoir psychologues, sociologues, ethnologues ou autres anthropologues mais pas des experts ministériels ou européens. Par les engagements de Simone Weil, j’ai des a priori favorables et simplement par cette phrase p11 « Il y a obligation envers tout humain, du seul fait qu’il est un être humain, sans qu’aucune autre condition ait à intervenir, et quand même lui n’en connaîtrait aucune ». Tout a fait d’actualité. Donc j’accepte de l’écouter sans a priori. En analysant son époque ; son rejet des grandes écoles bien avant la création de l’ENA ; son rejet de l’école formatrice des soldats politiques de l’état ; des médias manipulateurs et des professionnels de la politique, en font une visionnaire pour aujourd’hui. Et malgré la reconnaissance de ses écrits par ses paires et de ses accusations précises, la société a replongé dans les même dérives. Situons L’enracinement dans son époque. Deux ans de défaite, de débâcle, occupation et collaboration ont apporté un vide spirituel. Comme elle l’indique p175 « l’âme, quand elle s’expose à la douleur et au danger … s’use très vite ». p69 « La France a haï la guerre …(et) à moitié assommée par le coup terrible de juin 1940, elle s’est jetée dans les bras de Pétain pour pouvoir continuer à dormir dans un semblant de sécurité. » En 1942, avant qu’elle écrive ce livre, l’espoir renaît avec le débarquement des américains en Afrique du Nord. Ce livre se voulait être une contribution à la reconstruction, livre non terminé par sa mort qu’elle a choisie trop tôt. Mais ce mot choisi n’est pas correct. Elle est morte par apathie ne pouvant secourir les victimes de la Force. Les trois quart du livre, décrivent plutôt le déracinement par l’industrialisation forcenée et la défaite. Le déracinement par la guerre, par le colonialisme est aussi subi par les acteurs eux même p67 « Qui est déraciné déracine ». Dit-elle Ce déracinement qui expliqueraient pour elle l’attitude du peuple allemand. Déracinement provoqué par l’humiliation subie en 1918 puis l’inflation, l’industrialisation à outrance, la crise et le chômage l’auraient entraînée à l’irresponsabilité. Elle explique aussi le colonialisme par ce déracinement, que j’ai très bien perçu dans Une affaire birmane de George Orwell avec ces anglais alcooliques méprisant et exploitant les richesses et les populations locales. Le livre faisant la part belle au déracinement, le titre Déracinement et enracinement aurait été mieux adapté. Mais on ne remet pas en question le sous-titre Prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain qui est le pendant à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Simone Weil met ainsi dos à dos droits et devoirs. Ce qu’elle expose dans les premières pages. Par ce sous-titre elle souligne l’absence pour les hommes de 1789 de prendre en compte les obligations qui se placent au dessus de toutes conditions. Si je reprends l’idée générale des premières pages, l’homme a seulement les droits que les autres lui reconnaissent et il n’a que des devoirs, envers lui même, envers les autres. Simone confond rapidement devoir et obligation. Ces devoirs entraînant peut-être des obligations ? Je crois que le devoir est plutôt d’ordre moral ou éthique et l’obligation d’ordre réglementaire. Mais ça ne retire rien à la force du texte. Ce texte ainsi résonne en moi quand elle écrit (je me répète) p11 « Il y a obligation envers tout être humain, du seul fait qu’il est un être humain [et] … sans … condition. ». (et elle précise) « Cette obligation ne repose sur aucune … jurisprudence, ni … coutume … ni sur les rapports de force … ». « Cette obligation est éternelle… » Elle y voit donc une destiné. Ne croyant pas au destin je partage quand même cette notion d’obligation. P10 Ces devoirs ou obligations elle les refuse aux collectivités. Ça rejoint mon idée de démocratie. Nous ne pouvons pas rendre responsable un maire représentant une commune. Est responsable chaque citoyen de cette commune, mais il faut changer le code des territorialités pour que chacun soit impliqué. C’est par cette obligation (envers tout être humain) p12 « qu’on mesure le progrès ». Ha quelqu’un qui ne mesure pas le progrès par le nombre d’automobiles dans nos rues. P13 « Cette obligation n’est accomplie que si le respect est effectivement exprimé … par l’intermédiaire des besoins terrestres de l’homme ». Bon elle pousse les hommes à se juger devant les paroles du Christ, mais je crois que l’on peut s’en passer. Il y a, au premier abord devant notre société en majorité urbaine, des détails que l’on pourrait trouver amusants, mais après réflexion, rendent intemporel son texte. Par exemple : p15 « On doit le respect à un champ de blé, n’ont pas pour lui même, mais parce que c’est de la nourriture pour les hommes. » Donc j’en déduis que ce champ de blé n’a pas de valeur marchande mais il a le devoir de nourrir et je rajouterai de bien nourrir sans risque inconnu ni sur la santé et ni sur la ressource qu’est l’écosystème que représente ce champ. Avec l’urbanisation du 20ème siècle les sources de notre alimentation nous sont éloignées au propre comme au figuré. La crise écologique nous rapproche de fait de ces sources et rend illusoire smartphone et autres pacotilles. Les obligations p14 correspondent pour elle aux besoins physiques et moraux estimant ces derniers d’être aussi terrestres. Sans la satisfaction de ces besoins moraux, l’homme, comme par la faim, peut tomber dans un état proche de la mort. Beaucoup plus difficile à énumérer ces besoins moraux apportent de la nourriture à la vie de l’âme. Elle en trouve une douzaine, les énumère en les opposant et les détaillant, comme par exemple : l’ordre et la liberté, l’obéissance et la responsabilité, etc. Les opposants et les équilibrant en se complétant, comme pour les besoins physiques : par exemple un intervalle est nécessaire entre les repas. L’homme à besoin de fraîcheur et de chaleur, de repos et d’exercices, etc. J’ai poursuivi ma lecture par ses Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale et d’un texte de Valérie Gérard dans Simone Weil, lectures politiques en 2011 Éditions rue d’Ulm. qui m’ont souligné les contradictions apparaissant dans la lutte contre une oppression : entre les pouvoirs donnés à des personnes pour cette lutte et leur refus de lâcher ce pouvoir ; entre la construction d’un imaginaire pour créer un peuple dont l’existence ne peut pas être décrétée ; entre l’organisation pour une guerre et le maintient des libertés. Et la lutte contre le totalitarisme qui vient en conflit avec l’imposition de la démocratie aux élus professionnels. Réflexion que je dois poursuivre. Je l’ai comprise et fait mienne mais pas pour en exposer encore les tenants et aboutissants. Pour en revenir à L’enracinement voici d’autres citations de ces obligations et déracinements éclairant notre absence de citoyenneté. « Ceux qui manquent de bonne volonté ou restent puérils ne sont jamais libres » « Le chômeur n’étant rien dans la vie économique, le bulletin de vote n’a pas de sens pour lui. » « L’homme doit pouvoir s’approprier par la pensée l’œuvre tout entière de la collectivité dont il est membre, y compris les domaines où il n’a jamais ni décision à prendre ni avis à donner. » « Là où il y a une vie civique, chacun se sent personnellement propriétaire des monuments publics, des jardins, etc. … » « L'État n'est pas particulièrement qualifié pour prendre la défense des malheureux. Il en est même à peu près incapable, s'il n'y est pas contraint par une nécessité de salut public urgente, évidente, et par une poussée de l'opinion » « Le passé détruit ne revient jamais plus. » Ça me rappelle l’oubli général des communs ou biens communs et de la démocratie dans nos villages et cités. Dernière citation. Voici un passage très troublant que les professionnels de la politique devraient connaître et méditer. « Les institutions politiques [de la 3ème république] étaient un objet de répulsion, de dérision et de mépris. Le mot même de politique s'était chargé d'une intensité de signification péjorative … « tout cela, c'est de la politique » … Aux yeux d'une partie des Français, la profession même de parlementaire – car c'était une profession – avait quelque chose d'infamant. Certains Français étaient fiers de s'abstenir de tout contact avec ce qu'ils nommaient « la politique », excepté le jour des élections, ou y compris ce jour ; d'autres regardaient leur député comme une espèce de domestique … pour servir leur intérêt particulier. Le seul sentiment qui tempérât le mépris des affaires publiques était l'esprit de parti, chez ceux du moins que cette maladie avait contaminés. » Je finis par sa répulsion pour l’athéisme qu’elle charge de beaucoup de responsabilité. Si les romains p169, pour elle, ont déraciné les peuples de leur culture c’est qu’ils étaient athées. Elle cherchait dans la foi la raison de son altruisme. Elle courait après cette foi rejetant la culture hébraïque de ses grands-parents, trouvant son comptant dans le nouveau testament mais pas dans le baptême. Mais pourquoi faire. Ne peut-on pas être athée, altruiste et même être impliqué ? N’avons nous pas aussi droit à cette, si je peux me permettre, cet égrégore individuel que l’on appelle l’âme, bulle de souvenirs qui disparaît avec la disparition de soi, et de la mémoire des proches et autres connaissances. Moi qui me revendique athée, se pose toujours la question : Sommes-nous des prédateurs aux dessus des autres espèces ? Et le dominateur, par la force, doit-il faire sa loi ? Est-ce ce moteur qui aurait fait évoluer l’humanité et paradoxe l’amènerait à son déclin ? Ou alors l’homme doit-il dépasser son animalité et, sans se placer au dessus de la nature, chercher la communion avec l’autre ? Simone Weil acceptait quand même de lutter au côté de ces athées si le but commun est le refus de l’injustice. Pour certains auteurs elle revendiquait l’enracinement et l’épanouissement d’un moi pour mieux se déraciner et s’en défaire. C’est à creuser. Dommage qu’elle n’ait pas su que pour survivre il faut se faire plaisir. Plaisir par l’empathie et par l’engagement qu’elle pratiquait, mais aussi par la nourriture terrestre, par la chair, par l’amitié et par la transmission. Mars 2016 Simone Weil, L’enracinement, Paris, Folio Essais 141, 1990
Ou : Paris, Champ-classiques – Flammarion, 2014 (avec une présentation du texte et des pages qui n’avaient pas été retenues dans la première édition) Simone Weil, l’irrégulière Réalisateur : Florence Mauro Auteurs : Francoise Mauro, Florence Mauro Producteurs : ARTE France en association avec CFRT, ZADIG PRODUCTIONS Ivo Malan, L'enracinement de Simone Weil : essai d'interprétation, Paris, Didier, 1961 Simone Weil, Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale, Paris, Folio Essais, 1980 Sous la direction de Valérie Gérard, Simone Weil, lectures politiques, Paris, Ed Rue d’Ulm, 2011 Florilège de citations montrant la complexité et la modernité du livre L’enracinement Suite du florilège de citations montrant la complexité et la richesse du livre L’enracinement Haut de page Page en amont Des visites régulières de ces pages mais peu de commentaires. Y avez-vous trouvé ou proposez-vous de l'information, des idées de lectures, de recherches ... ? Y avez-vous trouvé des erreurs historiques, des fautes d'orthographes, d'accords ... ? Ce site n'est pas un blog, vous ne pouvez pas laisser de commentaires alors envoyez un mail par cette adresse Contacts Au plaisir de vous lire. |