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Johann Wolfgang von Goethe (1749/1832) Pierre Hadot La philosophie comme manière de vivre Personnage humainement un peu décevant, manquant souvent de courage, un peu porté sur la bouteille, avec des idées bizarres «...j'ai été séduit par sa compréhension esthétique de la science de la nature, qui finalement n'a pas grande valeur scientifique, mais qui annonce déjà, me semble-t-il, la philosophie de la perception de Bergson et de Merleau-Ponty. J'ai beaucoup aimé sa critique du bavardage humain, oiseux et fat, qu'il oppose au silence et à la gravité de la nature, s'exprimant en d'éloquents dessins. ...j'ai lu et relu les Affinités électives, Wilhelm Meister, Faust, surtout le Faust II, où j'ai retrouvé l'héritage de l'idée épicurienne et stoïcienne de la valeur de l'instant présent. C'est une œuvre inépuisable. À force de lire Goethe et des livres sur Goethe, je me suis d'ailleurs rendu compte qu'il n'était pas l'Olympien qu'on imagine habituellement. C'était un personnage humainement un peu décevant, manquant souvent de courage, un peu porté sur la bouteille, avec des idées bizarres comme celle d'offrir à son fils comme jouet une guillotine. Surtout, il n'y a pas de sérénité goethéenne, mais au contraire, comme j'espère le montrer dans un prochain ouvrage, un homme partagé entre la terreur et l'émerveillement » Haut de page Page en amont Des visites régulières de ces pages mais peu de commentaires. Y avez-vous trouvé ou proposez-vous de l'information, des idées de lectures, de recherches ... ? Y avez-vous trouvé des erreurs historiques, des fautes d'orthographes, d'accords ... ? Ce site n'est pas un blog, vous ne pouvez pas laisser de commentaires alors envoyez un mail par cette adresse Contacts Au plaisir de vous lire. |