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Joie Joie et liberté par le savoir Je ne comprenais pas cette notion de joie résultat de la troisième forme de connaissance, suivant Spinoza, nous portant vers la béatitude. Joie et béatitude par les excès de la martyrologie sont actuellement connotés. Par notre expérience des trompe-l’œil nous pouvons percevoir cette notion de douce gaîté. Quand nous découvrons la forme cachée nous sommes gagnés d’une satisfaction. Nous ne nous sommes pas « laissés avoir » par une illusion. Lacan dit pendant le séminaire XI, (ici aussi)« Ce qui nous séduit dans le trompe-l’œil, ce qui nous satisfait, ce qui fait que dans ce moment où par un simple déplacement de notre regard nous pouvons nous apercevoir qu’il ne bouge pas avec lui, qu’il n’est qu’un trompe-l’œil, c’est à ce moment qu’il nous captive, qu’il nous met dans cette sorte de Joie, de jubilation que donne le trompe-l’œil. »
Ça se rapproche de l’esthétique transcendantale de Kant,
percevoir le sensible au-delà du sensible, elle même influencée
certainement par la Caverne de Platon.
Ce qui me rapproche
d’une satisfaction par la connaissance des causes qui nous mènent,
la deuxième forme de connaissances.
Peut-être proche de la phénoménologie qui est d’appréhender la réalité telle qu'elle se donne, à travers les phénomènes et se manifeste à la sensibilité d'un être vivant. Plus nous augmentons notre entendement des nouveaux champs d’investigation nous apparaissent. Bien que nous laissant dans notre ignorance mais connaissant une petite partie des causes qui nous mènent, le savoir brise notre absence de liberté. Je ne mets pas de hiérarchie dans les trois genres de connaissance. Elles sont toutes les trois utiles et complémentaires. Disons que l’on peut trouver triste ceux qui en restent aux impressions premières de leurs sens, aux idées préconçues, aux faux semblants. Le premier est issu des sens et ce qui est transmis comme premières approches de l'environnement. A en rester à ce genre nous devenons victimes de croyances et de superstitions sources de manipulations porteuses de frustrations de tristesses. Le passage au deuxième genre réduit mais n'évite pas complètement ces déboires. Le deuxième est le savoir issu de l’analyse d’informations, de comparaisons d’informations et de confirmations par comparaison avec d’autres constations et situations. Le troisième est difficile à cerner par Spinoza, en en disant peu. Elle consisterait à voir intuitivement, donc immédiatement et sans intermédiaire, l'essence des choses. Malgré la Prop. 28 de la partie 5 je pense que l'intuition existe déjà à partir du premier genre de connaissance. Chaque passage ascendant entre les genres de connaissances apporte de la joie et de la satisfaction par la révélation de la compréhension. Haut de page Page en amont Des visites régulières de ces pages mais peu de commentaires. Y avez-vous trouvé ou proposez-vous de l'information, des idées de lectures, de recherches ... ? Y avez-vous trouvé des erreurs historiques, des fautes d'orthographes, d'accords ... ? Ce site n'est pas un blog, vous ne pouvez pas laisser de commentaires alors envoyez un mail par cette adresse Contacts Au plaisir de vous lire. |