Sortir de l'histoire officielle

     


Proposition de définitions :

Tentative de m'y retrouver.
En écoutant des exposés sur les philosophes et en les lisant je me perds. Les mots apparaissent dans mon champ lexicale ou sortent du langage courant. Les mots raison, entendement, affect, esthétique, volonté ... deviennent confus dans ma tête. Essayons de cerner ces mots avec mes découvertes et donc ils devraient se préciser avec les prochaines lectures ou autre.

En peu de mots
En m'aidant du dictionnaire historique de la langue française Le Robert 2012
En dessous illustrées par mes lectures et renvoyant à une autre page si les citations sont nombreuses

A priori : Brut avant toute réflexion. Les a priori ne sont pas des idées reçues.

Concept : Idée générale de conceptus = action de contenir

Connaissance : Le savoir

Conscience : Sens premier > savoir en commun

Contingence : Possibilité qu'une chose arrive ou n'arrive pas, son contraire aussi mais les conditions étaient là. Opposé à nécessité.

Critique : Étude approfondie

Croyance : croire du latin credere avoir confiance, qui donne crédit, crédible.

Désir : de désirer du latin desiderare, regretter l’absence de quelqu’un ou quelque chose.

Destin, fatalité : Fatum = destin en latin.
Téléologie : Du grec ancien telos, « fin, but ». Explication des phénomènes par l'intervention d'une cause finale (le telos)
Messianisme : croyance en un messie, un sauveur
Dessein : Étymologiquement proche de "dessin". Projet, schéma d'avenir. Par extention serait fatalement déjà prévu.
Sotériologie: Du grec ancien sôtêria, recherche du salut.

Entendement : Par Descartes > faculté de comprendre

Essence : D'abord en philosophie > nature d'une chose. Par l'alchimie devient une substance pure.

Forme : Une apparence ou un moule > Aspect et contrainte

Idée : Produit de l'imagination et de l'intuition. Ideos voir dans Forme

Imagination : Créer en combinant des idées

Immanent : Principe interne d'une action ou d'un objet

Intuition : Connaissance immédiate, vision directe

Objet : Placé devant

Philologie : vise à rétablir le contenu original de textes connus par plusieurs sources, en comparant les versions conservées.

Mental : de "mens" esprit

Nécessité : Obligatoire, indispensable, que l'on ne peut éviter.

Raison :  Mesure et comparaison

Sensibilité : Qualité de sentir des émotions - pas de rapport avec les sens

Spiritualité

Transcendant : Dépasse l'ordre naturel ou ordinaire

Transcendantal : Pour Kant, ce qui est a priori, ce qui est indépendant de l'expérience et antérieur à elle.

Définitions plus élaborées dont le vocabulaire sorti de mes lectures de l'Éthique de Spinoza (1) et Schopenhauer (2).
Dictionnaire en ligne Créé en 2005 par le CNRS, le CNRTL : ensemble de ressources linguistiques https://www.cnrtl.fr/definition/

Affect ou affection (1) :
IProp30Démo (Note 65 page 440) Affect est réservé à l'affectivité humaine et affection à Dieu donc à la substance. En lisant l'éthique j'en suis arrivé à cette conclusion : nous sont connus les modes, donc les corps et notre corps, juste par les affections. L'enveloppe est matérialisée par les sensations perçues par celle-ci.
Lire aussi III note1 page 498 concernant le titre de la partie III
Dans le corollaire de la proposition 4 du livre V «L’affect est en effet l’idée d’une affection du Corps (par la Définition générale des Affects)...». N'utilisant pas le mot affect Charles Appuhn lève l'ambiguïté en utilisant «sentiment» ou ajoutant âme à affection «Une affection de l'âme est en effet l’idée d’une affection du Corps (par la Définition générale des Affects)...»
Affection vue par Platon extrait des Lois

Aperception (2) : perception accompagnée de réflexion et de conscience.

Attributs (1) : C'est ce que l'entendement perçoit de la substance (I Def4)
Il est conçu par soi. (I P10 et Démo)
Ils sont en nombre infini (I P11) et ne nous sont connus que la Pensée (II P1) et l'Étendue (II P2)
=> Comment repérer d'autres attributs dans des entités complexes ?
Dans le Court traité Spinoza parle de la providence de Dieu comme d'un attribut : (IChap5 (1)) «Le second attribut de Dieu, parmi ceux que nous appelons propres, est la providence, qui pour nous n'est pas autre chose que cet effort, par lequel toute la nature et toutes les choses particulières tendent à la conservation de l'être. Car il est évident que nulle chose ne tend par sa nature à sa propre destruction ; mais au contraire toutes choses ont en elles une tendance à se conserver et même à tendre vers le mieux.». Là ça rejoint le désir, le conatus, non ?
Je n'ai pas encore trouvé le 1er attribut dans ce texte, qui peut m'aider ? Je pense avoir trouvé en lisant le chapitre 4 : Dieu est la seule cause libre et est donc immuable. Ça fait deux qualités, ou sont-elles confondues ?
Dans ce court traité je lis que le rien ne pouvant avoir aucune propriété, le tout doit les avoir toutes car plus un être est quelque chose, plus il doit avoir de propriétés. Par conséquent, Dieu, qui est le plus parfait, l’Infini, le Tout, doit donc avoir d’infinies, de parfaites propriétés, et même toutes les propriétés. Mais quelles sont-elles ?
Ça en fait déjà 5.
- Il est infini, parfait, c'est le Tout ;
- Il est libre et immuable ;
- Il est la providence (prévoir - suprême sagesse avec laquelle Dieu conduit tout), la volonté, l'énergie des énergies, la nature naturante (s'il est immanence) ;
- Il est la pensée, l'esprit ;
- Et il est l'étendue, la nature naturée, l'étant.
Les attributs seraient «cloisonnées» III Prop2 «...ce qui détermine l'Esprit à penser est donc un mode du Penser, et non de l'Étendu ...» suivant II Prop6 «Les modes de quelque attribut que ce soit ont pour cause Dieu en tant qu'il est considéré seulement sous l'attribut dont ils sont les modes et non pas sous un autre attribut.» Ha oui ! Donc pas de corps issu de l'esprit même céleste et pas d'esprit issu d'un corps mort.

Cognoscibilité (2) : possibilité de compréhension pour l'être humain. Pour le site du CNRTL du CNRS : ce que l'on peut connaître.

Concept (2) : contenu de pensée produit par la réflexion et l'intuition, idée abstraite séparée de la réalité d'une chose, d'une situation, d'un phénomène. Un concept se distingue aussi bien de la chose désignée par ce concept, que du mot ou de son énoncé. Représentation abstraite, représentation de représentation.

Conscience (2) : (ma définition à ce jour, le 13 mai 2020) à partir de Wikipédia : La conscience, phénomène mental abstrait, est un sentiment d’unité lors de la perception par l’esprit ou par les sens (identité du soi), le sentiment qu’il y a un arrière-plan en nous qui « voit », passif et global contrairement aux activités purement intellectuelles liées à l’action (projection, anticipation, histoire, temps, concepts..).
La conscience est « ce qui voit » sans s’assimiler à ce qui est vu. Elle intègre à chaque instant en créant des relations stables entre les choses. Elle apparaît à chaque instant au moment exact où fusionnent les perceptions des sens et de l'esprit, l’écran sur lequel se déroulent toutes les activités intellectuelles de l’esprit, en grande partie imaginaires (conscience du monde, des autres, du moi) mais efficaces à leur manière, ainsi que la vie émotionnelle.
Sur ce global s’appuient morale et éthique.
La conscience comme représentation de soi (conscience de soi), est attribuée au moins aux grands singes hominoïdés dont les humains, et aussi aux dauphins et aux éléphants qui disposent de capacités cognitives et affectives avancées. La conscience dans ce sens implique « se connaître » dans ses rapports au monde » et aux autres.

Critique : Du latin criticus, issu du grec ancien kritikos (« capable de discernement, de jugement ») apparenté à crisis (« crise »). Le terme critique signifiant le fait de discerner la valeur des personnes ou des choses. Dans le domaine philosophique, Kant utilise le terme pour désigner un examen de réflexion de la validité et les limites de la capacité de l'homme ou d'un ensemble de revendications philosophiques. En philosophie moderne, il désigne une enquête systématique sur les conditions et conséquences d'un concept, d'une théorie, d'une discipline, ou une approche et une tentative de comprendre ses limites et la validité. Un point de vue critique, en ce sens, est le contraire d'un dogmatique.

Croyance : Par Christian Godin dans « La philosophie pour les nuls »/2006 chez les empiristes en général et l’Écossais David Hume (1711 - 1776) en particulier la croyance est même dans le savoir la croyance est irréductible. Nietzsche en tirera qu'il n'y a pas de science sans croyance en la vérité et cette croyance de fait n'est pas de l'ordre de la vérité.

Désir (1) : A distinguer de Volonté (note 80 page 492). De désirer issu de de + sidus (qui donne sidéral, sidérer) cesser de contempler les étoiles.

Déterminisme-causalité / contingence (1) :

Donné : Le concept de « donné » est utilisé en particulier chez Husserl ou ses successeurs phénoménologues, pour désigner tout ce à quoi le sujet a directement accès, c'est-à-dire en général le phénomène.
Le donné de la phénoménologie me rappelle l'a priori de Kant. Un truc qui est là avant toi. Et ce qui le différentie, pour l'a priori même peut-être avant l'humanité. Quoique si l'on lit ce qui suit on doute de cette différence «Ils n'y voyait pas un «donné», une manifestation de l'ordre naturel des choses, mais une situation sur laquelle ils pouvaient agir ...» Pour Claude Lévi-Strauss d'après Graeber et Wengrow page 141 de "Au commencement était ..."

Dressage (2) par l'éducation voir en 1247 (chapitre VI du tome 2)

Effort-conatus (1) : Pourquoi par Conatus donne-t-on pour Spinoza un sens particulier au mot effort ?
Sinon j'ai un doute, consciemment nous ne nous efforçons pas de persévérer dans notre être. C'est plutôt le contraire parfois nous luttons pour ne pas persévérer dans notre vie. A moins que nous soyons manipulés par cet Esprit qui persévère dans son être ? Toujours cette Volonté autonome reprise par Schopenhauer. Voir aussi à Travail

En acte (1) : en action, en ce moment, opposé à En puissance.

Entendement (1) : IProp16, IProp30, IProp31 entendement fini et infini en acte ?
page 440 note 67 Entendement divin ou humain ? Et entendement en acte opposé à l'entendement en puissance. Par cette note et par Aristote sur Wikipédia, pour Misrahi l'entendement serait le noûs, l'intelligence intuitive d'Aristote.
Après l'avoir cité de nombreuses fois, BS en arrive à la conclusion dans le corollaire de IIProp49  que la volonté et l'entendement sont une seule et même chose.
En lisant l'Éthique je comprends que cet entendement est la connaissance en puissance accessible par la connaissance directe et par l'intuition, mais comme les autres modes de pensée, dont le désir, la volonté et l'amour, font partis de l'attribut pensée (et qui exprime l'essence de la pensée éternelle et infinie !)
Par Christian Godin dans « La philosophie pour les nuls »/2006 l'empiriste français Étienne Bonnot de Condillac (1714 - 1780) l'entendement est constitué par l'attention, la mémoire, le jugement, la réflexion et l'imagination.
Par une statue qui n'a comme contact avec l'extérieur que l'odorat nous cheminons dans notre conscience. L'odeur de rose répétée nous portera à l'attention. Une deuxième odeur pour comparer nous utiliserons la mémoire. Nous allons pouvoir effectuer une comparaison et avoir la possibilité d'effectuer un jugement. Une odeur désagréable  nous portera à l'imagination des anciennes odeurs ou de nouvelles. Nous essaierons par la volonté de retrouver l'odeur agréable, de répondre à un besoin provoquant un désir se transformant en un vouloir et enfermer dans une passion.
Même bornés à l'odorat nous allons abstraire des idées et les rendre générales. Le nombre permet de repérer des modifications. Nous pouvons décider d'arrêter d'être une "odeur" suivant une durée dans la succession. Nous nous construisons un moi par la collection des sensations présente et mémorisées.
Ainsi nous avons toutes les facultés qui nous qualifient d'être humain.

Entendement (2) : faculté de comprendre, de créer des concepts, permettre la synthèse du divers, c’est-à-dire l'unification des données de l'intuition, faculté de connaitre la cause par l'effet. L'entendement unifie le divers sensible. La raison unifie le savoir.

Étiologie (2) : étude de l'ensemble des causes d'un phénomène. L’explication étiologique et l’explication métaphysique, ou s'arrête l'une commence l'autre, voir page 312.

Esprit ou âme (1) : Voir dans les comparaisons de traductions de l'Éthique.

L'être ou l'Être (1) :
IProp24 Cor : «...Dieu est non seulement la cause par laquelle les choses commencent d'exister, mais aussi la cause par laquelle elles persévèrent dans l'existence, ou (pour employer un terme scolastique) Dieu est la cause de l'être des choses. ...»

Forme en philosophie (2) : du grec "morphé" et "eidos" (aspect, idée) silhouette, ce qui rend un individu séparable, limites apportées à l'illimité - pour Leibniz «individualité de la figure que le mouvement universel découpe dans la matière étendue et passive» Suivant Laurent Gerbier dans le Grand dictionnaire de la philosophie - Larousse.
Pour Anne Merker Désacord entre Platon et Aristote sur la notion d’eidos. «On le traduit souvent chez Platon par Idée et chez Aristote par Forme, afin de les distinguer. L’eidos platonicien est une réalité intelligible et immuable dont la manifestation sensible n’est que le pâle reflet. L’eidos aristotélicien s’ancre davantage dans la matière pour donner leur forme aux objets.»

Gnoséologie (2) : Par wikipédia - La gnoséologie est la théorie générale de la connaissance, de ses sources, de ses moyens, de ses formes et de ses résultats. Le concept de gnoséologie est encore confondu avec l'épistémologie ((l'étude critique des sciences et de la connaissance scientifique ) une de ses composantes) ou l’ontologie ((l’étude de l’Être) qui est une de ses hypothèses constitutives).

Idéalisme : Pour Christian Godin dans "La métaphysique pour les nuls", pour la philosophie idéaliste le réel est la représentation de l'esprit. L'opposé, le réalisme considère qu'il existe une réalité objective indépendante de l'esprit. La philosophie de Platon est un réalisme des Idées. Où se situe donc le matérialiste ? Dans aucun des deux cas bien sûr.

Idée adéquate (ou idée vraie) (1) : IAx6 et IProp30Démo Elle s'accorde avec l'objet qu'elle représente. L'idée d'un objet  par l'entendement est telle que cet objet existe dans la nature. Un ange donc n'est pas une idée adéquate mais nous ne connaissons pas tout ce qui existe dans la nature. Notre vision est courte et nos appareils encore limités.
Non adéquate voudrait dire partielle (voir note 69 page 488).

Imagination et intuition citations

Liberté (1) : Ce n'est pas de refuser le déterminisme mais c'est l'augmentation de notre puissance d'agir, en sortant de l'ignorance pour prendre part à ce déterminisme. Ce n'est pas la sortie du déterminisme mais la compréhension de celui-ci.
J'ai trouvé ça ailleurs : Si on connait les limites possibles de soi dans l'univers, on peut envisager sa liberté. La liberté dans la nécessité de fait dûe à des causes. Plus on connait ces dernières plus on repère son champ d'action.

Mental : de "mens" esprit. Pas trouvé comme concept philosophique. Beaucoup de fantasmes autour de ce mot. Sur Wiktionnaire (Wikipédia) un contributeur a vu du sanskrit dans le suffixe "al". Après argument ceci fut retiré. Aujourd'hui il faudrait en finir avec le mental ? Donc ne suivre que des intuitions, sous entendues qu"elles viendraient d'un monde qui nous dépasse. Celles-ci ne naissent pas de rien mais bien de son propre savoir enfui. Elles sont source de perspicacités mais aussi de fantasmes sans limite.

Métaphysique : A côté, au delà du réel. Parait qu'on pourrait s'en passer. Elle est le siège de beaucoup d'élucubrations. Mais c'est ainsi, une part d'inconnu existera toujours. Pourquoi le Monde, pourquoi l'humanité dans cette nature, pourquoi la conscience ? Beaucoup de réalités physiques restent à découvrir comme par exemple le déséquilibre entre l'estimation de la masse de l'univers et celui apparent. Kant y siège une morale a priori, en dehors de l'acquis. Il en a le droit mais je n'en vois pas les traces, l'ontologie voit dans notre humanisme, égalité, fraternité ... des restes de notre inné issu de la sélection naturelle. Il faut l'accepter pour contredire les faiseurs de croyances et autre new-âge.

​Nature naturante et nature naturée (1) : Pour faire simple le force créatrice et son résultat. Trop simple peut-être ? Le scolie de I Prop29 peut nous aider «... nous devons entendre par Nature Naturante ce qui est en soi et est conçu par soi, c'est-à-dire ces attributs de la substance qui expriment une essence éternelle et infinie, c'est-à-dire... Dieu en tant qu'il est considéré comme une cause libre. ... par Nature Naturée, j'entends tout ce qui suit de la nécessité de la nature de Dieu, autrement dit de chacun de ses attributs, c'est-à-dire tous les modes des attributs de Dieu en tant qu'on les considère comme des choses qui sont en Dieu et qui ne peuvent, sans Dieu, ni être ni être conçues.» Ici avec l'immanence je ne vois pas les choses qui peuvent être conçues sans Dieu ?

Nécessité : Wikipédia «concept clef de la philosophie d'Aristote, qui a évolué au cours de l’œuvre du philosophe.». S'oppose à la contingence. Est nécessaire ce qui ne peut pas ne pas être, par des causes, par une fatalité suivant vos croyances, mais ce n'est pas une obligation. Il est nécessaire qu'il pleuve, c'est nécessaire mais ce n'est pas certain.

Noumène (2) : Hors du monde sensible. Est-ce intelligible ? Est-ce raisonnable ? Platon et Kant n'en ont pas le même avis.

Objectité (2) : La qualité de ce qui est réel et objectif, connaissable par les sens ou la raison.
Objet/sujet : deux parties inséparables, le sujet qui connait tout mais n'est connu de personne et l'objet dont les formes sont le temps et l'espace liés par la causalité essence de la matière.

Organon (2) (organique) page 120 Chapitre 7 : outil, concept, instrument de base utile à un champ de réflexions.

Ontologie du grec ancien onto l'être. Donc l'étude de l'être réel ou de l'être imaginaire de la métaphysique. Toutes les spéculations sont possibles. Si l'on peut rejeter l'imaginaire, ceci ne prouve pas qu'il n'existe pas, il nous est peut-être pas accessible et a peut-être aussi une influence sur le réel. Ce qui ne justifie pas de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

​Principium individuationis (2) Individualiser Voir chapitre 23 tome 1

Propédeutique (2) du grec ancien propaideúô pro=avant et pédi=enfant, enseignement préparatoire.

Réel et réalité

Religion : «séparer le bon grain de l’ivraie» Qui décide qui est le bon grain et qui est l'ivraie ? L'ivraie devrait-elle être brûlée comme dans Mt 13; 24-30 (Évangile selon Matthieu) ? Et autres paraboles sur les bons et mauvais fruits. Pourquoi ont-ils écrits en paraboles des sources d'interprétations ? Sinon quand j'ai lu les évangiles j'ai été emporté par un élan d'amour mais quand je regarde le passé des chrétiens j'ai froid dans le dos. - Les valeurs amour, charité, solidarité, entraide, compassion ... est un ensemble de valeurs attaché à l'espèce humaine qui dépasse les religions. Ces valeurs n'ont été que récupérées par les religions.

Spiritualité Ce qui mène l’humanité est simplement l’instinct, lui-même commun à toute forme de vie.
Consciente elle perfectionne les attendus de cet instinct, dépassant les limites absorbables par la biosphère.
La spiritualité, mot issu d’« esprit », c’est à dire un détachement vis à vis de cette consommation excessive, aurait pu en limiter les dégâts.
Sciences et techniques doivent aller avec la spiritualité qui n’est pas du domaine des croyances et ses syncrétismes.
Si la lecture des anciens permet de comprendre leur recherche de cette spiritualité, hors des récupérations via les religions cherchant à diviniser des pouvoirs, elle n’apporte pas de solutions phénoménales dont rituels, mythologie, règles, lois …
La spiritualité est juste une prise de distance vis à vis de la matière sans frustration douloureuse et sans bloquer les fonctions de son corps.

Subsomption (2) désigne une relation d'inclusion entre des concepts. Deux termes dont le sens de l'un inclut celui de l'autre : la notion d'animal subsume celle de mammifère.

Téléologie (2) : étude ou doctrine, des causes finales, de la finalité. Le terme est souvent utilisé aujourd'hui en tant qu'épithète, pour définir une doctrine ou un raisonnement, le cas échéant de manière critique.

Transcendantal (2) : recherche (philosophique) sur les conditions de possibilités de connaissance.

Travail

Volonté




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