Sortir de l'histoire officielle

    


George Orwell
Ses engagements politiques


Essai sur le concept Common decency

Par mes origines et par mon côtoiement avec des personnes peu argentées j’ai perçu intuitivement un sens moral profond et silencieux.
Les médias cherchant à faire la Une « le buzz » peuvent montrer un monde cupide, violent, envieux.
Ce n’est pas le mien.
Mes parents pauvres vivaient comme beaucoup tranquillement tirant le diable par la queue, surtout en fin de mois ;
- n’exprimant pas une jalousie envers les voisins ou envers les grands de ce monde au luxe affiché sur notre télé aux images monochromes ;
- ambitionnant simplement un quotidien moins inconfortable et une meilleure situation à venir pour leurs enfants ;
- dans une cité déjà multiculturelle mais où la progression du pouvoir d’achat masquait encore ces disparités culturelles.
Il y a un bon sens populaire de vivre simplement sans haine et envie.

George Orwell par sa description d’un foyer d’un mineur dans le Quai de Wigan me le rend proche.
Par le rejet de l’hypocrisie de son milieu, qu’il estime être la partie inférieure de la classe supérieure, et par le rejet de l’injustice il va de la condescendance envers les travailleurs et les laissés pour tout compte à une empathie respectueuse. Voici ce qu’il écrit :
«A dix-sept dix-huit ans, j'étais à la fois snob et révolutionnaire.
Je m'affirmais socialiste. Bien que je ne saisissais pas très bien ce que le socialisme signifiait.
Je n'avais aucune notion de l'existence d'êtres humains dans la classe ouvrière. Je pouvais m’attrister sur leurs souffrances par l'intermédiaire de livres, comme le Peuple des abysses de Jack London, mais chaque fois que je me trouvais à leur contact je les détestais et faisais semblant de ne pas les voir.
J'étais toujours révolté par leur accent, et leur coutumière grossièreté me rendait furieux. J'ai l'impression d'avoir passé mon temps moitié à dénoncer le système capitaliste, moitié à pester contre l'insolence des receveurs d'autobus.»

C’est son travail de journaliste sur le terrain qui procure ce changement psychologique.
D’abord ambitionnant le rôle d’écrivain, pour des articles alimentaires il est amené à vivre et à enquêter parmi les tacherons des palaces parisiens, les clochards anglais. Il en perçoit simplement la bonté.

Je me sens proche de George Orwell paradoxalement par sa lucidité pessimiste et sa joie de vivre.
Il appartient à une catégorie, celle des anxieux sereins.
Expressions tirées du livre « La décence ordinaire » de Bruce Bégout.
Ce livre complexe, car concept complexe, me fournit des idées pour y voir plus claire.

Mon propos est structuré ainsi :
- Définir ce Common decency, cette décence populaire, cette décence commune ;
- Ensuite l’intelligentsia qui l’a nie et la détruit !
- Pour finir comment se servir de cette décence ordinaire comme point d’appui pour revoir la politique, c’est à dire revoir communication et actes pour la gestion de la cité.

Ce Common decency de George Orwell est un concept retravaillé par Bruce Bégout et Jean-Claude Michéa.
Par leurs travaux ces deux auteurs rendent hommage à l’humanisme d’Orwell.
Dans le livre « La décence ordinaire » Bruce Bégout cherche à définir cette notion de « décence ordinaire ».
La « common decency » serait ce « sens moral inné » qui incite les gens simples à bien agir.
C’est une notion difficile à saisir.
La traduction française des essais, articles et lettres n'a pas réussi à trouver une formule unique pour traduire common decency, perdant ainsi l'unité de ce concept.
La décence ordinaire appartient à la sphère de nos sentiments les plus profonds et les plus essentiels.
Rien n'est plus difficile à exprimer que cette part cachée, inconnue de notre nature.
Elle s'enracine dans la vie affective.
Pour George Orwell «En un certain sens, ce versant non verbal de notre esprit en constitue la partie la plus importante, car c'est là que presque tous les mobiles qui gouvernent notre vie prennent leur source.»
C’est un code moral intuitif.
Elle passe souvent inaperçue, mais recèle en elle-même ses propres valeurs pour la compréhension de notre expérience collective.
Elle est ce par quoi l'existence prend sens.
Pour ne pas être juste de la littérature, toute formulation des sentiments les plus profonds doit renvoyer à une « expérience partagée ».
Orwell a tout d'abord repéré cette décence ordinaire parmi les gens considérés comme indécents en raison de leur manière débraillée : les mendiants et les vagabonds et ce qu'il découvre dans les asiles de nuit,
puis dans les foyers ouvriers, chez les travailleurs sans qualification.
Il y découvre une dignité ordinaire, un sens viscéral de l'égalité, de la simplicité et de la solidarité.
Cette honnêteté ordinaire s'exprime sous la forme d'un penchant naturel au bien, et sert de critère du juste et de l'injuste, du décent et de l'indécent.
Elle suppose, quoique l’on dise, une éducation éthique et pratique, une forme de moralité naturelle qui s'exprime spontanément sans faire appel à des principes moraux, religieux ou politiques.
Ce n'est pas par simple intérêt que l'homme ordinaire répugne à faire le mal, mais parce qu'il a en lui certaines dispositions morales qui l'incitent à prendre soin spontanément de ses semblables.
C’est une générosité naturelle que favorise la vie ordinaire et s'épanouit dans les pratiques quotidiennes du travail, du soin, de l'amitié.
Est décent ce qui n’humilie pas l’individu, mais témoigne du respect de sa vie, de ses choix, de ses manières d’être et de penser.
Pour Bruce Bégout la morale innée de chaque homme «...n'est pas à proprement parler une moralité spécifiquement ouvrière ou populaire, elle n'est rien d'autre que la moralité humaine de base.»
Cette décence implique une pratique commune du respect et de la loyauté.
L’homme ordinaire, ancré dans son monde de la vie, avec ses pratiques qui le lient spontanément à des égaux, n’a pas de disposition naturelle à la domination, et c’est pour cela qu’il en est, la plupart du temps, la victime toute désignée.

La décence ordinaire présente trois qualités principales qui en rendent l’expression politique difficile.
- c’est une pratique interne non institutionnelle de groupes sociaux mal définis.
- elle est plutôt réactive qu’active. Elle signale une répugnance humaine à la violence et à la domination, mais n’indique rien de ce que serait une action juste.
- elle ne s’assemble pas elle-même en une théorie pouvant donner des raisons d’agir.

Elle relève seulement du sentiment spontané du bien que la littérature a souvent mieux exprimé que la philosophie.

J’en ai déduis que :
La common decency est un code moral intuitif.
C’est une expérience partagée
Elle ne fait pas appel à des principes moraux, religieux ou politiques
C’est prendre soin spontanément de ses semblables
Elle n'est rien d'autre que la moralité humaine de base
Je poursuis maintenant par :
Elle n’est pas comparable à la dignité humaine
Elle ne s’exprime pas dans un cadre juridique

Pour Bruce Bégout la décence ordinaire n'est pas équivalente à la dignité humaine.
La décence ordinaire ne fonde pas le droit comme la dignité qui entre dans la fondation des droits de l'homme.
La dignité désigne par le latin : mérite, estime, considération, charge, honorabilité.
La dignité élève, édifie mais écrase.
La dignité vient toujours d'en haut, la décence ordinaire vient d'en bas.

L’intelligentsia devant ce fondement moral du peuple, s’en indigne comme une forme naïve et obsolète de bonté.
L’intellectuel par la volonté de mettre en pratique sa soi-disant supériorité théorique est un être d’influence.
Il en modifie le réel.
Il veut infléchir directement le cours des choses par ses conseils, ses analyses, ses convictions.
L’intellectuel attend simplement qu’on lui donne les moyens de ses ambitions politiques.
La complexité du monde moderne travaille pour l’intellectuel ; elle crée les conditions sociales de son recours.
Son sens de l’organisation se trouve valorisé dans un univers où rien de simple ne peut s’effectuer.
C’est pourquoi, même s’il est censé théoriquement prendre leur défense, l’intellectuel éprouve un certain dédain pour les gens ordinaires et leurs vertus simplistes, ces riens que l’on croise dans les gares.
Tout ce que les gens ordinaires soutiennent, « l’affection, l’amitié, la bienveillance ou même la simple politesse », lui paraissent absolument naïf.
Pour Bruce Bégout les possédants et les dominants ne connaissent pas ce sentiment ordinaire de la décence.
C’est comme s'ils l'avaient perdu.
Si les préjugés, l’abjection, l’égoïsme, l’envie sont bien partagés par toutes les couches sociales le sentiment ordinaire de la décence semble perdue pour les possédants et dominants.
Il existe dans le mode de vie des couches supérieures de la population des facteurs qui inhibent le développement de la décence ordinaire.
En conséquence le dominant économique n’a aucun frein pour supprimer toute racine, effaçant ainsi toute culture commune, base de toute résistance solidaire ;

supprimer toute racine par le consumérisme, la technicité et le déplacement continuel vers l’emploi.
Pour George Orwell l’intellectuel souhaite que tout dans la vie soit aussi bien construit et intelligent qu’une conférence.

Par opposition on peut regretter résignation et manque d’engagement par un rejet de la politique des tribunes.
Cette résignation est contrebalancée par des mouvements de colère comme par exemple :
- les bonnets rouges dans la Bretagne du 18ème siècle ;
- les ludds ces briseurs de machines du début du 19ème siècle, qui était une opposition aux briseurs de vie tranquille devant une pinte de bière ;
- et les gilets jaunes d’aujourd’hui.
Cette colère est susceptible d’être récupérée par la pensée totalitaire.
Le discours et l’action des tenants de cette pensée totalitaire s’appuient sur des passions ventrales.
Et par une complicité affective mobilise la population vers la haine.
Dans un contexte totalitaire et par des circonstances favorables, économiques, nationalisme guerrier il y a un basculement vers le mal, vers la haine de l’autre.
Dans mon quotidien je n’ai pas vu que la perversité soit une impulsion primitive.
George Orwell écrit «Les interrelations entre le sadisme, le masochisme, le culte de la réussite, le culte du pouvoir, le nationalisme et le totalitarisme constituent un problème considérable qu’on vient tout juste de commencer à débroussailler.»
Bruce Bégout écrit qu’«Un être sans monde est plus réceptif au pacte faustien qu’une vie incarnée.
Une existence sans attache adhère plus facilement à ce qui brise toute attache

Nous vivons aussi une menace par le technocrate et sa technicité.
Nous vivons une époque qui entend rénover en profondeur la vie humaine pour un homme nouveau, l'ingénieur rationnel babacool.
Pour George Orwell «Le processus de mécanisation est lui-même devenu une machine, un monstrueux véhicule nickelé qui nous emporte à toute allure vers une destination encore mal connue ...»
A cette époque, qui prétend dépasser sans scrupule la médiocrité de la vie quotidienne, la volonté de valoriser la décence commune exprime déjà une forme d'opposition :
Prendre plaisir au printemps et aux petits oiseaux est déjà une forme de résistance.
C’est aussi permettre simplement aux gens ordinaires d’exprimer librement leurs inclinations envers la nature et les choses simples qui composent leur vie.

Enfin comment valoriser la décence commune et s’appuyer sur celle-ci.
D’abord se débarrasser de l’indécence des riches
La société décente doit mettre immédiatement fin aux inégalités sociales, économiques et culturelles les plus choquantes qui, par leur disproportion monstrueuse, constituent l’indécence même.

Ne pas s’apitoyer sur les petites gens. Ils n’en ont que faire.
Cette fausse sollicitude électoraliste coexiste paradoxalement avec les décisions mêmes qui créent les conditions des souffrances sociales.
Laisser leurs vertus pratiques, leur sens de la générosité et de la loyauté, s’exprimer.
Ne plus les réduire à des positions victimaires, mais de les considérer comme des êtres capables de donner un sens à leur existence.
L’homme ordinaire n’est pas non plus un saint et il n’a pas à le devenir.

S’éloigner des révolutionnaires et des élus politiques qui donnent une image d’un réformisme coupé du quotidien, coupé du sens pratique des classes populaires
Cette opposition de tribune n’attire que les marginaux et les théoriciens, mais pas les gens auxquels il est directement destiné.
Trop souvent le révolutionnaire n’a été qu’une tête haineuse, un être abstrait, immature et caractériel, sans nulle relation avec l’existence ordinaire.
Les petites gens montrent une certaine indifférence à l’exercice du pouvoir, sachant intuitivement qu’ils n’en sortiront jamais vainqueurs, mais qu’ils sont au contraire, dès que les choses tournent mal, les premiers individus à sacrifier.

Aller vers des choses simples
George Orwell « pense qu’en conservant l’attachement de son enfance à des réalités telles que les arbres, les poissons, les papillons et (…) les crapauds, on rend un peu plus probable la venue d’un avenir pacifique et honnête ... qu’en prêchant la doctrine selon laquelle il n’est rien d’admirable hormis l’acier et le béton, on contribue à l’avènement d’un monde où les êtres humains ne trouveront d’exutoire à leur excédent d’énergie que dans la haine et le culte du chef.»
Il rajoute : «Être humain consiste essentiellement à ne pas rechercher la perfection, à être parfois prêt à commettre des péchés par loyauté, à ne pas pousser l’ascétisme jusqu’au point où il rendrait les relations amicales impossibles, et à accepter finalement d’être vaincu et brisé par la vie, ce qui est le prix inévitable de l’amour porté à d’autres individus.»

Il ne s’agit pas de renoncer à la réforme sociale, mais celle-ci ne peut se faire concrètement qu’en se fondant sur le monde de la vie.
L’action politique, tel que le conçoit Orwell, ne vise pas à établir une société parfaite, mais une société meilleure.
Telle est l’unique façon d’espérer en un avenir meilleur.
L’espoir ne se nourrit pas de belles théories sur les lendemains qui chantent, mais surtout se nourrit de la capacité humaine de conserver son sens moral en toutes circonstances.
À quoi bon rêver d’une société juste et égalitaire si elle ne permet pas à la décence commune de s’y exprimer librement ?

Par la décence ordinaire se trouvent en elle, non seulement l’aspiration au respect, mais aussi sa mise en pratique effective dans des conduites sociales.
L’unique source de toute volonté de changement politique est l’expérience commune de l’injustice.

La reconnaissance de la décence ordinaire est fondamentale, puisqu’en elle réside rien de moins que la source de toute société juste.
C’est la société qu’il s’agit de changer, non la vie elle-même.
En cherchant bien, on découvre toujours, dans la vie des gens simples, des vertus et des pratiques qui ont une valeur en elles-mêmes et qui n’ont pas besoin d’être transformées ni abandonnées.
Une politique sociale d’opposition radicale est parfois l’expression politique du “banal respect de soi”.
Il est urgent d’entendre ces voix humbles, et surtout de les prendre au sérieux et ne pas faire de débat national qui se perd dans les soubresauts de l’actualité.
Il y a dans la pratique de la décence populaire une manière de respecter les autres qui devrait permettre l’épanouissement d’une action politique libérée de toute volonté de domination

Consciente d’elle même elle doit être un moment intermédiaire entre deux états : la décence commune au départ et la société décente à l’arrivée.
Ne pas mettre sens dessus dessous la vie ordinaire, mais, au contraire, prendre appui sur elle.

C’est une société qui n’impose aucun idéal de vie, mais respecte les pratiques et les formes de vie ordinaires déjà constituées, mêmes celles qui possèdent un caractère trivial et peut-être imparfait. Le luddisme en était la défense.

Si abaissée soit-elle, la vie contient en elle une énergie qui contredit tout désespoir, énergie qu’Orwell observe habituellement chez les gens ordinaires et défavorisés : « les gens qui ont le ventre vide ne désespèrent jamais de l’univers – ils ont bien autre chose à faire qu’à se soucier de l’univers ». Aujourd’hui toujours vide réellement ou mal remplie ou vide par des frustrations de biens inatteignables.

La redécouverte de la décence ordinaire est l’unique espoir de la rénovation politique et sociale.
Nous ne pouvons que souhaiter, que la multitude anonyme des sans voix prenne son avenir en main, et s’émancipent des pouvoirs qui les exploitent et méprisent leurs modes de vie.

Pour ne pas alourdir ce texte je n’ai pas abordé un point important le langage.
L’écart entre la langue idéologique et la langue ordinaire ouvrant l’espace de la manipulation de masse.
La novlangue déquotidianise le langage ordinaire.
Le langage est utilisé pour le modelage des esprits.
Une fois que les mots simples et clairs ont été bannis de la langue la voie est libre pour la phraséologie manipulatrice.
La novlangue détruit la vérité objective en effaçant l’expérience vécue avec ses nuances et ses humeurs.
«...Orwell note ... que les écrits propagandistes sont, au départ, entièrement étrangers « au monde de l’homme ordinaire », en ce qu’ils nient ou inversent ses valeurs. Mais cet écart entre la langue idéologique et la langue ordinaire ouvre l’espace de la manipulation de masse. En effet, l’oubli de la langue de tous les jours, avec son système de référents et de significations ordinaires, accentue la perte de l’évidence naturelle des formes de vie quotidiennes et y introduit un malaise tenace que vise à apaiser la langue schématique de l’idéologie.»
L'homme ordinaire ne sait plus parler, ni ne comprend « le dialecte des porte-parole gouvernementaux ».
Il se sent étranger dans son propre monde ne sachant plus comment lui donner un sens.
Il est mûr pour la récupération technocratique qui lui livre, clefs en main, des phrases et des idées toutes faites dont la vertu première est de fournir une explication simpliste mais rassurante de la réalité.
La novlangue déquotidianise le langage ordinaire, afin de lui substituer un langage technocratique qui ne s’appuie plus sur le monde de la vie, mais veut le commander.
Le langage politique a pour fonction de rendre le mensonge crédible et de donner à ce qui n’est que du vent une apparence de consistance.
A creuser avec entre autre
Cette novlangue formée d’anglicisme, d’euphémismes comme « libérer les énergies » pour « libéralisation économique » et autres astuces langagières comme l’écrit dans le Monde Cécile Alduy le 23 mars 2018, interview titré « Camoufler la violence sociale sous des expressions abstraites ». En pdf sur ce site Camoufler la violence sociale sous des expressions abstraites
Cécile Alduy, professeure de littérature et chercheuse associée au Centre de recherches politiques de Sciences Po.

Décembre 2019

Sources :
George Orwell, Romans et essais
Bruce Bégout, De la décence ordinaire, Paris, Éditions ALLIA, 2017
Ainsi que la lecture de :
John Newsinger, La politique selon Orwell, Marseille, Agone, 2006
Jean-Claude Michéa, Orwell éducateur, Paris, Climats, 2009

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