Sortir de l'histoire officielle

    


Afrique atlantique

République démocratique du Congo L'affaire des mains coupées

Namibie Le massacre des Héréros

Révoltes panafricaines vues par C. L. R. James

Namibie

En 1985, la télévision allemande programme le film Morenga qui met en scène cette période coloniale, provoquant un début d'émotion. «Morenga est un film dramatique ouest-allemand de 1985 réalisé par Egon Günther. Il est basé sur le roman de 1978 Morenga par Uwe Timm et a été inscrit au 35ème Festival international du film de Berlin. Il se déroule au lendemain de la Seconde Guerre des Boers.»

Un résistant à l'occupation allemande Samuel Maharero


Cyril Lionel Robert James

Portraits de C.L.R. James :
https://laviedesidees.fr/IMG/...portrait_de_clr_james.pdf
En pdf sur unprolospecule Le « Platon noir » Portrait de C.L.R. James Matthieu RENAULT
 
http://indigenes-republique.fr/c-l-r-james-et-les-luttes-panafricaines/
En pdf sur unprolospecule C.L.R. James et les luttes panafricaines

Des textes de CLR James https://www.marxists.org/francais/james/index.htm
Sommaire :
Esquisse biographique
1938Les Jacobins Noirs (préface)
avril 1939Discussions avec Trotsky :
Autodétermination pour les noirs américains
Une organisation nègre
Plans pour l'organisation nègre
Sur l'histoire
Sur la IVème Internationale
1940Marcus Garvey
1943La question nègre

Les obsèques de CLR James et son implication dans le Caribbean Artists Movement qui, entre 1966 et 1972, y compris Cuba. https://www.contretemps.eu/james-cesaire-anticolonialisme-caraibe/

Histoire des révoltes panafricaines

Voir aussi un essai plus jamais esclave ! d'Aline Helg
et un roman concernant en partie le Congo belge Le rêve du Celte de Mario Vargas Llosa

http://www.editionsamsterdam.fr/

La 4e de couverture : «Ce petit livre de C. L. R. James, dont la première édition est parue en 1938, la même année que Les Jacobins noirs, propose une histoire mondiale de la résistance des Noirs, de Saint-Domingue aux colonies africaines, en passant par les États-Unis et d’autres îles des Antilles.
Révoltes d’esclaves, émeutes, grèves, mouvements millénaristes ou antiracistes : rompant avec le cliché de populations subissant passivement leur exploitation, James souligne la diversité des rébellions, leur constance et leur place centrale dans le monde moderne. Ici comme ailleurs, ce sont les masses qui font l’histoire, dans les conditions et avec les croyances qui sont les leurs ; les leaders, Toussaint comme Nkrumah, Garvey comme Nyerere, sont toujours portés et produits par des processus collectifs.
Dans l’épilogue, écrit en 1969, James traite des luttes des Noirs aux États-Unis, des conflits ouvriers dans les Caraïbes et surtout de l’Afrique post-coloniale, prolongeant et précisant les analyses avancées trente ans plus tôt. Par son sujet comme par son traitement, ce livre n’a pas pris une ride – il pourrait même être en avance sur notre temps.»

Préface de Selim Nadi
Page 11-12 «En 1937, James fait paraître Word Revolution, 1917-1936 : The Rise and Fall of the Third International [L'ascension et la chute de la Troisième Internationale], «réponse» implicite à un ouvrage publié un an plus tôt, World Politics, 1918-1936, et dans lequel Ranaji Palme Dure, membre du Parti communiste britannique, s'efforçait de justifier la politique étrangère de l'Union Soviétique. James dénonce les crimes du stalinisme en cherchant à démontrer sa responsabilité essentielle dans la ruine des mouvements  révolutionnaires à l'échelle mondiale (Allemagne, Chine, Espagne), et même son rôle dans l'accession d'Hitler au pouvoir, idée que Trotsky jugera absurde.
C'est au cours de ces mêmes années que James devient un fervent militant panafricain, ou, pour le dire dans les termes de Cédric J. Robinson, que le "Victorien noir" devient un "Jacobin noir" »
17 «... les sortir «de l'immense condescendance de la postérité» [Edward P. Thomson - La formation de la classe ouvrière anglaise] ... remettre en lumière les résistances au colonialisme européen. En effet, comme l'écrit Enzo Traverso : «Les ex-colonisés n'ont toujours pas acquis le statut de sujets historiques, ils sont simplement transformés en «victimes», objet du secours des pays développés qui continuent de remplir au XIXe siècle, leur «mission salvatrice», désormais enveloppés par le manteau idéologique des «droits de l'homme». ...» [Le passé, modes d'emploi ... Ed La Fabrique]»
1. Saint-Domingue
Saint-Domingue puissance économique convoitise entre les Français qui en profitent, et les Anglais et Espagnols qui voudraient la fin de cette puissance aux mains de leurs ennemis. Luttes et alliances opportunistes entre les Blancs, les Noirs et les Mulâtres à Saint-Domingue, trahisons des décisions et traités accompagnées de beaucoup de cruautés.
2. Les anciens États-Unis
La Rébellion de Stono en 1739.
Des rébellions mal organisées sans alliance qui vont alliées ensuite les Blancs pauvres? Page 39.
39-40 Denmark Vesey Wikipédia : «...leader d'une révolte d'esclaves sévèrement réprimée en Caroline du Sud en 1822.»
40 Dernière révolte américaine majeure en 1831 menée par Nat Turner Wikipédia : «Cette insurrection sanglante d'esclaves entraîne une répression, légale et illégale, encore plus sanglante, et déclenche dans les États du Sud, la promulgation de nouvelles dispositions durcissant encore plus les Codes de l'esclavage... Dans les années 1960, Nat Turner devient une icône du mouvement du Black Power.»
3. La guerre civile
Descriptions de beaucoup de cruautés contre des hommes qui veulent simplement leur liberté.
page 44 - 1860 Rébellion de Morant Bay
45 Des Noirs et des Blancs organisent des évasions d'esclaves entre les états esclavagistes et les états abolitionnistes comme par exemple Harriet Tubman.
46 «...Karl Marx salue la guerre civile comme l'événement capital de l'époque. Il se soucie peu de la moralité ou de l'immoralité de l'esclavage. Ce qu'il perçoit très tôt, c'est la grandeur de la civilisation qui s'ouvre pour les États avec la victoire du Nord. Si la guerre civile a eu pour conséquence l'abolition de l'esclavage, elle n'a pas été menée pour le bénéfice des esclaves.
Au contraire, l'esclavage des Noirs apparaît comme le socle du capitalisme américain. C'est lui qui a permis le règne du coton lequel est à son tour devenu la nourriture essentielle de l'industrie britanniques et a bâti les manufactures de la Nouvelle-Angleterre.
»
«Lincoln déclare avec jubilation devant un auditoire du Massachusetts : « J'ai entendu dire que vous aviez des abolitionnistes ici. Nous en avons quelques-uns en Illinois, et nous en avons tué un l'autre jour. » Lincoln avoue ouvertement que pour sauver l'Union, il libérerait indifféremment tous les esclaves, quelques-uns seulement, ou aucun.
Ce à quoi nous assistons ici, ce n'est pas l'un de ces changements soudains dans la conscience de l'humanité dont raffolent les historiens romantiques et réactionnaires. mais plutôt le climax
[quasi-synonyme d'acmé ou d'apogée] d'une transformation progressive de l'économie mondiale. Si la grande propriété foncière avait dominé jusque-là, la Révolution française a marqué le début de la domination sociale et politique de la bourgeoisie industrielle. Celle-ci commence avec la Révolution française ; en Grande-Bretagne, ses temps forts sont le Reform Bill de ï832 et l'abrogation des Corn Laws en 1846 ; elle atteint son point culminant avec la guerre civile en Amérique.»
47 «Lincoln maintient longtemps ses premières dispositions. C'est la pression de la guerre qui le contraint à accepter l'émancipation.»
47 à 50 Participation active et militaire des Noirs pendant la guerre civile. Mais encore des répressions sanglantes de revendications pour une solde égale à celle des Blancs. Mais pas de reconnaissance comme par exemple dans la distribution de terre expropriée de ségrégationnistes du Sud. Les expropriations ont été au bénéfice des compagnies ferroviaires et minières.
49 «...les paysans doivent s'emparer des terres dans une révolution. Seuls les Jacobins, tardivement, en 1793, ont ratifié la saisie en France. Le gouvernement Kerensky, en Russie, n'a pas pu aller au-delà d'une loi agraire élaborée, et les paysans ont dû attendre que les bolcheviques encouragent la confiscation et la légalisant. Seule une révolution menée par les pauvres aurait tendu la main aux Noirs et unifié ses propres objectif:s avec celui de leur accorder des terres. Il n'y a pas eu de telle révolution en Amérique.»
51 «En excluant les représentants des États du Sud du corps législatif. la grande bourgeoisie fait passer des lois pour assurer sa propre domination et accorde le droit de vote aux Noirs dans le but de mobiliser le suffrage contre ses rivaux blancs du Sud. Puis elle envoie des agents spéciaux, des candidats parachutés qui se prétendent amis des Noirs et tentent de manipuler le vote noir en
sa faveur.
Ainsi le Nord n'a pas laissé le préjugé racial contrarier ses désirs : il accepte le fait que le Noir est nécessaire pour garder le Sud sous contrôle et coopère politiquement avec lui. On offre aux états du Sud le choix entre un gouvernement militaire et le suffrage universel masculin « sans égard pour la couleur, la race ou la condition antérieure de servitude ». Ces états se trouvent donc pris au piège d'un côté comme de l'autre. Certains d'entre eux acceptent l'électeur noir, d'autres le refusent, dont la Virginie, la Géorgie et le Texas. De 1868 à 1872, quelques États sont gouvernés par des Blancs et des Noirs, dont beaucoup sont des esclaves nouvellement émancipés.
»
52 «Une génération plus tard, le capitalisme monopoliste du Nord tient l'Amérique sous son emprise. Il abandonne le Noir à son sort et le Sud se retourne en même temps contre celui-ci. Sans terres, sans ses alliés du Nord, le Noir est renvoyé à une existence à la limite de la servitude.
Or, malgré l'inévitable ignorance et les mentalités arriérées, les quelques années où les Noirs sont associés au gouvernement de certains États du Sud ont marqué le sommet de la législation progressiste dans le Sud. On parle peu de leur contribution. « Ils obéissent à la Constitution et annulent les obligations d'États, de comtés et de villes qui avaient été émises afin de continuer la guerre de rébellion et de maintenir les armées sur les champs de bataille contre l'Union. Ils établissent un système d'éducation public là où les écoles publiques étaient encore inconnues. Ils donnent accès à l'urne électorale et au banc des jurés à des milliers d'hommes blancs qui en avaient été exclus faute de possessions matérielles. Ils introduisent l'autonomie gouvernementale (Home Rule) clans le Sud. ... Ils réduisent le nombre de crimes capitaux de vingt à deux ou trois. A une époque d'extravagance, ils sont extravagants par les sommes qu'ils consacrent aux travaux publics. Durant toute cette période, aucun homme ne voit ses droits individuels bafoués par la loi. La vie de chaque démocrate, sa maison, son foyer et son entreprise sont en sécurité. Personne n'a empêché un homme blanc d'aller voter, ni interféré avec sa liberté, ni boycotté son commerce sur la base de ses convictions politiques. » Telle fut la politique menée par un peuple pauvre et arriéré, cherchant à établir une communauté où tous, Noirs et Blancs, pourraient vivre dans l'amitié et la liberté.
»
4. La révolte en Afrique
Contraintes, pressions, exploitation et révoltes sur environ 400 ans avec une continuité des razzias arabes beaucoup plus anciennes;
Seront ici listé les pays cités
Un lien déjà vers une révolte au Nigeria en 1939 https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_femmes_de_1929
Un article sur le sujet http://archive...liberation...Fla-guerre-des-femmes-de-1929%2F#
En pdf sur unprolospecule La guerre des femmes de 1929 par Vincent Hiribarren

5. Marcus Garvey

6. Les mouvements noirs des dernières années

Épilogue : L'histoire des révoltes panafricaines une synthèse, 1939-1969

Postface de Matthieu Renault

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