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Louise Bryant

Six mois rouges en Russie
https://editionslibertalia.com/catalogue/poche/six-mois-rouges-en-russie

Du site de l'éditeur : «Récit d’un témoin direct en Russie avant et pendant la dictature prolétarienne (1917-1918)
Diriger un gouvernement était une tâche nouvelle et parfois déroutante pour les gens à Smolny. Ils éprouvaient une certaine admiration mêlée de crainte à l’égard de Lénine ; de sorte qu’ils le laissaient volontiers seul tandis qu’ils s’adressaient à Trotski à la moindre difficulté. Celui-ci travaillait avec acharnement et se trouvait souvent au bord de la dépression nerveuse. »
Alexandra Kollontaï, Maria Spiridonova, Catherine Breshkovski, mais aussi Alexandre Kerenski, Pavel Dybenko, Julius Martov, telles sont quelques-unes des grandes figures que l’on croise au long de ce récit épique, empathique et didactique écrit à chaud entre septembre 1917 et mars 1918 et traduit pour la première fois en français. Envoyée spéciale du Metropolitan et de Seven Arts, Louise Bryant décrit la société russe en révolution, et s’intéresse tout particulièrement à la condition féminine. Elle cherche à convaincre ses compatriotes de soutenir la jeune république soviétique. Relu avec un siècle de recul, son livre dresse le portrait d’un monde sorti des chaînes où tout semblait possible.
L’auteure
Jusqu’à nos jours, Louise Bryant (1885-1936) n’a pas totalement sombré dans l’oubli grâce au film de Warren Beatty, Reds, tourné en 1981. Le réalisateur jouait le rôle de John Reed et l’actrice Diane Keaton incarnait de façon convaincante celui de Louise Bryant au cours de la période allant de leur rencontre en 1915 à Portland jusqu’au décès de son mari à Moscou, en 1920. Cette seule occurrence cinématographique ne permettait pas de l’extraire du statut dépréciatif de jolie et sympathique girlfriend. Or, toute sa vie témoigne qu’elle n’a jamais voulu vivre dans l’ombre d’un homme, mais mener pleinement sa vie de femme libre dans tous les domaines, assumant ses choix même périlleux et écrivant ses propres articles, récits ou poèmes, sans que personne ne lui tienne la main.»

Un article du Monde des Livres rapprochant Louise Bryant et Marylie Markovitch (Amélie de Néry) Des féministes à Petrograd

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