Sortir de l'histoire officielle

     


Camus repoussoir

«Camus le con» par le Comité invisible
J’y trouvais des théories intéressantes comme celle de la crise moyen de gestion pour l’oligarchie.
Quand je tombais sur une remarque sur Albert Camus écrite ainsi « Comprendre le monde pour un homme, avouait sans ambage ce con de Camus, c’est le réduire à l’humain, le marquer d’un sceau. ».
Ça m’a coupé dans mon élan !
Pourquoi con ?

"Oublier Camus" de Olivier Gloag
Comment faire pour oublier par Nedjib SIDI MOUSSA 24 décembre 2023
Et en pdf sur ce serveur « Oublier Camus est un livre décevant. On attendait d’O. Gloag des arguments plus solides, une lecture plus rigoureuse des textes, un plus grand respect pour l’histoire (culturelle, politique ou sociale, en France comme en Algérie). Précisons : le problème n’est pas la critique de Camus – voire sa détestation, qui prévaut dans certains cercles – mais plutôt ce qui la fonde. En effet, tant sur la forme que sur le fond, l’essai cristallise tous les travers d’une certaine « radicalité » : ignorance, suffisance, outrance. De vieilles rengaines maquillées d’expressions à la mode. Bref, la misère postmoderne.
...
Je ne crois pas être le plus mal placé pour pointer les manquements d’une certaine gauche – même si je doute que nous parlions tout à fait de la même chose –, sauf qu’O. Gloag se trompe complètement quand il cible « cette gauche dont Camus est devenu l’un des emblèmes », sans toutefois avancer les noms d’organisations, de courants ou de personnalités qui auraient peut-être permis de sortir de l’équivoque. S’agit-il des militants de la Fédération anarchiste – qui, il est vrai, sont restés fidèles au souvenir de Camus, à l’instar de Maurice Joyeux qui, le 9 novembre 1978, témoigne de son amitié dans Le Monde libertaire – ou des rédacteurs de L’Humanité, qui sont les deux seules institutions de gauche mentionnées en introduction (p. 15) ? Ou alors est-ce plutôt le fait que la popularité de Camus autorise toutes sortes d’appropriations, plus ou moins fallacieuses ? Si tel avait été l’objet du livre d’O. Gloag, celui-ci aurait été salué pour avoir fait œuvre de salubrité publique. Mais en caricaturant à l’excès tous les travers de l’intelligentsia autoritaire, Oublier Camus ne contribuera en rien à l’œuvre de reconstruction exigée par cette époque réactionnaire. Et il faut s’inquiéter de sa réception élogieuse dans certains espaces politico-médiatiques francophones. Car, ainsi que l’écrivait Dechézelles, « critiquer ne veut point dire calomnier » »

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