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Sergueï Essénine (1895-1925)

La ravine

http://www.heros-limite.com/livres/la-ravine
«A la fois poème par sa langue, opéra par sa construction, cette œuvre est un hapax par sa forme, publié pour la première fois en 1916 dans une revue de Pétrograd. La Ravine est un village près de Riazan, c'est aussi une métaphore du monde peuplé d'êtres complexes aux exigences essentielles. Electre 2017»
De https://biblio.manche.fr/detail-d-une-notice/notice/356501712-5003.

Du site de l'éditeur : «Écrit à tout juste 18 ans, La Ravine est un roman remarquable où la terre tient un rôle aussi important que les hommes qui la travaillent avec acharnement. La nature est sauvage, dense, les coutumes à tel point établies qu’elles imprègnent les vies de chacun – parfois de façon douloureuse. Dans cette atmosphère paysanne d’isbas et de forêts de bouleaux, des amitiés et des amours se nouent, des rencontres se font, des vies se brisent. La boisson coule et l’entraide est toujours présente.
Les phrases, courtes, descriptives, confèrent à ce texte une force poétique intense.
Publié en 1916 dans une revue de Petrograd, La Ravine a été traduit en français et publié par les éditions Harpo & pour la première fois en 2008.»

Un avis https://cecile.ch-baudry.com/2013/01/29/la-ravine-de-serguei-essenine/
«La Ravine est sa seule œuvre en prose de grande envergure, parue en 1921 dans une revue de Petrograd. Cela ne parle pas de grand chose. Un homme quitte ses parents et sa femme. Il s’était marié à contre cœur mais a essayé de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Tout s’effondre le jour où sa femme le trompe avec le garçon de ferme.
À la suite de sa fuite, sa famille partira en décrépitude en ne vivant que des malheurs et des déceptions. Lui se réfugiera à la ravine, où il sera admiré pour son courage, son talent de chasseur mais aussi choyé pour sa gentillesse et son amitié. Il vivra heureux, malgré de nombreuses morts, au milieu des paysans pauvres mais toujours solidaires, toujours actifs et prêts à se battre pour leurs droits.
Au contraire de ce que l’on aurait pu craindre, on ne s’ennuie pas vraiment dans cette évocation de la nature et de la paysannerie russe de l’époque. C’est principalement du à la langue d’Essénine. Elle est faussement simple. En plus, par moment, il y a des phrases que l’on relit car on est sous le choc de leur beauté. Une fois relue, un autre univers s’est ouvert devant nos yeux faits des sons, des odeurs, des couleurs de la campagne russe.»

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