Sortir de l'histoire officielle

    


Soutiens économiques au nazi-fascisme

Aides et bienveillance pour les massacres des acteurs luttant pour leur émancipation, avec l'anticommunisme comme caution morale.

Liens amicaux entre les tenants de l'économie capitaliste dite libérale
Macron a-t-il vraiment déclaré «Les Britanniques ont la chance d’avoir eu Thatcher»?
«Une interview à la BBC en novembre 2014
[non mais] On trouve en revanche dans la bouche d’Emmanuel Macron une évocation de l’Angleterre des années 80 dans une émission de la BBC, diffusée le 15 mars 2015 : This World, Quelle catastrophe! La France avec Robert Preston.
À la question de Preston : «pourquoi devrions nous croire que vous allez réussir là où les précédents gouvernements ont échoué?», Macron répond :
«On ne commence jamais un match de football en pensant qu’on va le perdre. Je crois que les gens pensent vraiment qu’on a besoin de réformer, nous voulons réformer, donc nous réformerons. Quand on compare avec le Royaume-Uni dans les années 80, la principale différence c’est que nous n’avons pas fait les réformes à ce moment-là. Donc les Français reconnaissent aujourd’hui que les autres ont alors décidé de bouger, et que nous sommes les seuls à ne pas avoir réformé notre propre système».
Rappel : Margaret Thatcher «baronne Thatcher (née Margaret Hilda Roberts le 13 octobre 1925 à Grantham et morte le 8 avril 2013 à Londres), est une femme d'État britannique.
Fille d'un épicier et d'une couturière, elle est chimiste au Somerville College (Oxford), puis avocate de profession. Elle fait son entrée au Parlement du Royaume-Uni en 1959 et exerce la fonction de secrétaire d'État à l'Éducation et aux Sciences dans le gouvernement Heath, de 1970 à 1974.
Elle est la première femme à diriger le Parti conservateur, de 1975 à 1990. Elle est également la première femme à exercer les fonctions de Premier ministre du Royaume-Uni, du 4 mai 1979 au 28 novembre 1990.»


Même en retraite toujours amis.

Franco

Le nazisme

Amérique du Sud chasse gardée des USA

Cambodge. Mais où sont les complices des Khmers rouges ?

L'aide au franquisme

«L'argent, le nerf de la guerre
Il suffit de changer le nom. « Plutôt Hitler que le Front populaire », s'accordent les milieux d’affaires ligués contre « le juif » Léon Blum, dans cette France de 1936 où les factieux de la Cagoule préparent son lit à Vichy. « Plutôt les militaires que le Frente popular », ont aussi décidé tous ceux qui ont des intérêts économiques en Espagne et qui ne sont pas forcément espagnols. Au printemps 1936, la situation n’est pas bonne. Les importations comme les exportations ont chuté. Les produits agricoles, principales ressources du pays, sont confrontés à la chute des cours mondiaux. La nécessaire réforme agraire tarde et l’agitation politique paralyse l’industrie et les finances. 
Paniqués tant par la « menace communiste » que symbolise Largo Caballero, ce "Lénine espagnol" à « l’infantilisme révolutionnaire » selon le mot de son rival socialiste Prieto, que par les autogestions lancées par les anarchistes en Aragon ou en Catalogne... banquiers et industriels optent pour le choix traditionnel de l’argent : plutôt l’ordre que la justice. De tous les généraux, Franco est celui qui sait attirer à lui les crédits et les fonds. Et la City de Londres n’éprouve aucune sympathie pour la République. Ce que reflète parfaitement l’attitude du gouvernement conservateur de Stanley Baldwin sous le règne d’Edouard VIII, roi aux sympathies marquées pour l’Allemagne nazie... et la déclaration d’Eden à son homologue français Delbos, chef de la diplomatie du Front populaire : il préfère une victoire des rebelles à une victoire républicaine. C’est à Londres que Luca de Tena, Juan de la Cierva et Luis Bolin louent donc, grâce à l’argent de l’homme le plus riche d’Espagne, le banquier majorquain Juan March, le De Havilland Dragon Rapide et l’équipage britannique qui ira chercher Franco aux Canaries. « 
Quant à l’Angleterre, nous avons reçu l’observation intéressante qu’elle fournissait les blancs (les nationalistes N.D.L.R.) en munitions via Gibraltar » câble même à Berlin le chargé d’affaires allemand en Espagne. Les bateaux chargés de troupes coloniales africaines peuvent traverser sans souci. Juan March, mais aussi les banquiers portugais, navarrais, italiens, allemands : alors que le coup d’état est mal engagé, dans un premier temps, Franco ne manquera jamais de crédits pour équiper une armée qui, au début de la guerre, n’avait qu’un jour de réserve, côté munitions. Le soutien militaire en matériels et en hommes de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste, immédiatement décisif ? Inutile d’y revenir. C’est l’une des marques du conflit espagnol tandis que la République se trouve étranglée économiquement par la « non-intervention ». 
« Sans l'aide américaine, nous n’aurions jamais gagné la guerre »
L’essence à robinet ouvert Mais qui fournit l’essence à robinet ouvert et les camions qui motorisent les militaires rebelles ? Ce point est plus rarement évoqué. Pourtant, le pétrole est aussi essentiel à une guerre moderne que les armes et les munitions. Malgré la « neutralité » des États-Unis, les armées franquistes recevront à crédit 3,5 millions de tonnes de carburant de la Texas Oil Company, la Texaco. Et pour consommer tout cela, Ford, Studebaker et General Motors fourniront 12 000 camions. « Sans l’aide américaine, nous n’aurions jamais gagné la guerre », confiera plus tard un dignitaire... Quant aux financiers espagnols ? Pour se rembourser, entre autres choses, ils exploiteront gratuitement le travail forcé, l’esclavage durant des années, de dizaines de milliers de prisonniers républicains. 
Pierre Challier»
Tiré de https://social.shorthand.com/ladepechedumidi/3gRNBCKucP/cetait-la-guerre-despagne
En pdf sur unprolospecule C'était la guerre d'Espagne/Dépêche du midi

Aide au nazisme

L'ordre du jour Un récit, entre autre, sur la rencontre des grands industriels allemands avec Hitler
Du site dont la quatrième de couverture :
«L’Allemagne nazie a sa légende. On y voit une armée rapide, moderne, dont le triomphe parait inexorable. Mais si au fondement de ses premiers exploits se découvraient plutôt des marchandages, de vulgaires combinaisons d’intérêts ? Et si les glorieuses images de la Wehrmacht entrant triomphalement en Autriche dissimulaient un immense embouteillage de panzers ? Une simple panne ! Une démonstration magistrale et grinçante des coulisses de l’Anschluss par l’auteur de Tristesse de la terre et de 14 juillet.»
«Ils étaient vingt-quatre, près des arbres morts de la rive, vingt-quatre pardessus noirs, marron ou cognac, vingt-quatre paires d’épaules rembourrées de laine, vingt-quatre costumes trois pièces, et le même nombre de pantalons à pinces avec un large ourlet. Les ombres pénétrèrent le grand vestibule du palais du président de l’Assemblée ; mais bientôt, il n’y aura plus d’Assemblée, il n’y aura plus de président, et, dans quelques années, il n’y aura même plus de Parlement, seulement un amas de décombres fumants.»
https://www.actes-sud.fr/

Financement des nazis avant-guerre : l'incroyable liste argentine
La découverte quasi fortuite à Buenos Aires d'une liste de 12 000 sympathisants nazis installés en Argentine révèle un soutien financier opaque dès les années 1930, via en particulier une banque suisse. Des milliards d'euros, en partie spoliés, auraient transité, notamment pour le parti d'Hitler.
Financement des nazis avant-guerre : l'incroyable liste
«un soutien financier via la Suisse
Le document découvert à Buenos Aires confirme de façon édifiante que l'Argentine aurait servi, avant même la guerre, de relais bancaire au régime nazi en Allemagne. La liste montre en effet des transferts sur un compte ouvert à la Schweizerische Kreditanstalt (SKA), l'ancêtre du Crédit Suisse. Compte lui-même lié à la Bank der Deutschen Arbeitsfront, contrôlée par les nazis.
D'après le Centre Simon Wiesenthal, La Nacion et le quotidien suisse Le Temps, une partie de l’argent spolié aux juifs allemands et d'autres pays "à la suite de la politique d’aryanisation, et notamment des lois de Nuremberg établies en 1935, a été envoyée en Argentine pour alimenter des entreprises qui fonctionnaient en toute légalité. Par la suite, une partie de cet argent serait retournée en Europe, via notamment la banque suisse."
Les caisses du parti d'Hitler auraient ainsi été alimentées via l'Argentine et la Suisse. Tout comme des entreprises dont la tristement célèbre IG Farben, la société qui fournissait le gaz Zyklon B, destiné à l’extermination des juifs. Ou encore la Banque allemande transatlantique et la Banque allemande d’Amérique du Sud, qui auraient, entre autres, servi d’intermédiaire pour les versements sur le compte de la Schweizerische Kreditanstalt.»
Dans le documentaire sur la colonie allemande en Argentine cité sur la page de France-Culture nous voyons défiler des entreprises qui ont toujours pignon sur rue et qui ont financé le parti nazi avant et pendant guerre par l’intermédiaire des banques allemandes et le Crédit Suisse (cette dernière ayant blanchit les revenus des vols effectués en Allemagne et sur les pays annexés) , ou tout au moins aucune n'a rejeté cette accusation : Bayer, Opel, Bosch, AEG, Agfa, Siemens, Thyssen.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=xUwxmf0_Ox4&feature=emb_logo

Cambodge. Mais où sont les complices des Khmers rouges ?
Le Courrier international du 25/02/2009
Margaret Thatcher ne sera pas là non plus, ni ses ministres et hauts fonctionnaires, aujourd’hui à la retraite
 
«"Le tribunal donne son dernier mot dans le procès de Duch", titre ce 3 février le quotidien anglophone sous une photo de l'ancien directeur du centre de torture S21, où 12 272 personnes ont péri. Duch est condamné à la prison à vie. Le 26 juillet 2010, trente-cinq ans de réclusion avaient été prononcés à son encontre. Estimant cette sentence trop légère, les procureurs avaient fait appel. L'accusé aussi, estimant avoir, avant tout, obéi aux ordres de ses supérieurs. Avec ce verdict, c'est le premier procès d'un responsable du régime khmer rouge (1975-1979 ; 1,7 million de morts), qui prend fin. Un deuxième procès, jugeant les trois plus hauts dirigeants encore en vie, est en cours.
Au moment où le premier procès d’un ancien responsable khmer rouge s’ouvre, un spécialiste de la question s’interroge sur l’absence de certains dirigeants occidentaux, qui ont pourtant soutenu le régime de Pol Pot.

Dans l’hôtel où je logeais, à Phnom Penh, les femmes et les enfants étaient assis d’un côté de la salle et les hommes de l’autre, respectant l’étiquette. Ce soir-là, la fête battait son plein et l’ambiance était bon enfant. Mais, soudain, les gens se sont dirigés vers les fenêtres, en pleurs. Le DJ venait de lancer une chanson de Sin Sisamouth, un chanteur adulé qui avait été forcé, sous le régime de Pol Pot, de creuser sa propre tombe et de chanter l’hymne khmer rouge avant d’être battu à mort [la rumeur dit que ses ­tortionnaires lui auraient arraché la langue]. J’ai été témoin de nombreuses “piqûres de rappel” de la sorte. Un jour, dans le village de Neak Leung [sur le Mékong, au sud-est de la capitale], j’ai traversé un champ de cratères de bombes au côté d’un homme éperdu de douleur. Toute sa famille, treize personnes au total, avait été pulvérisée par les bombes d’un B-52 américain. C’était en 1973, deux ans avant l’accession de Pol Pot au pouvoir. Selon les estimations, plus de 600 000 Cambodgiens ont péri de cette façon.
Le problème, avec le procès – soutenu par l’ONU – contre les anciens chefs khmers rouges qui s’est ouvert à Phnom Penh, c’est que seuls les assassins de Sin Sisamouth y seront jugés, et pas ceux de la famille de l’homme de Neak Leung, ni leurs complices. L’holocauste cambodgien comporte trois phases. Le génocide commis par Pol Pot est l’une d’elles, mais c’est la seule à avoir une place dans la mémoire officielle. Pol Pot n’aurait sans doute jamais réussi à prendre le pouvoir si le président Richard Nixon et son conseiller à la sécurité nationale, Henry Kissinger, n’avaient déclenché une offensive au Cambodge, pays alors neutre. En 1973, les B-52 ont largué davantage de bombes sur le centre du Cambodge [où passait une partie de la piste Hô Chi Minh, utilisée par le Vietcong pour ravitailler ses troupes au Sud-Vietnam] que sur le Japon pendant toute la Seconde Guerre mondiale. Certains dossiers prouvent que la CIA mesurait parfaitement les conséquences politiques de ces bombardements. “Les dégâts causés par les raids des B-52 sont au centre de la propagande [des Khmers rouges]”, signalait le chef des opérations le 2 mai 1973. “Cette stratégie a permis de recruter un grand nombre de jeunes gens [et] a été efficace auprès des réfugiés [obligés de fuir les campagnes].” Ce que Nixon et Kissinger avaient commencé, Pol Pot l’a terminé. Kissinger ne prendra pas place sur le banc des accusés à Phnom Penh, car il est occupé à conseiller le président Obama en stratégie géopolitique.
Les SAS britanniques ont entraîné les Khmers Rouges
Margaret Thatcher ne sera pas là non plus, ni ses ministres et hauts fonctionnaires, aujourd’hui à la retraite, qui, en soutenant secrètement les Khmers rouges après avoir été chassés par les Vietnamiens, ont pris directement part à la troisième phase de l’holocauste cambodgien. En 1979, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont imposé un embargo dévastateur à un Cambodge moribond parce que son libérateur, le Vietnam, n’était pas dans le bon camp pendant la guerre froide. Peu de campagnes orchestrées par le ministère des Affaires étrangères britannique ont atteint ce degré de cynisme ou de violence. Les Britanniques exigèrent que feu le régime du Kampuchéa démocratique conserve le “droit” de représenter ses victimes aux Nations unies. Pour déguiser ce crime, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la Chine, principal allié de Pol Pot, inventèrent une coalition “non communiste” en exil, qui, en réalité, était dominée par les Khmers rouges. En Thaïlande, la CIA et la Defence Intelligence Agency entretenaient des liens étroits avec le mouvement khmer rouge. En 1983, le gouvernement Thatcher envoya les SAS, ses forces spéciales, former la “coalition” aux technologies des mines terrestres. “Je confirme”, écrivit néanmoins Margaret Thatcher au leader de l’opposition, Neil Kinnock, “que le gouvernement britannique n’est impliqué en aucune façon dans l’entraînement, l’équipement ou une coopération quelconque avec les forces khmères rouges ou leurs alliés.” Un mensonge éhonté. En 1991, le gouvernement Major a été forcé de reconnaître devant le Parlement que les SAS avaient secrètement entraîné la “coalition”.
A moins que la justice internationale ne soit une comédie, ceux qui se sont rangés du côté des criminels devraient être appelés à comparaître devant le tribunal de Phnom Penh. Leurs noms devraient pour le moins être inscrits sur une liste de la honte et du déshonneur.
John Pilger - Correspondant de guerre, réalisateur et écrivain. Il a notamment réalisé Year Zero: The Silent Death of Cambodia [Année zéro : la mort silencieuse du Cambodge, 1979] et Cambodia: The Betrayal [Cambodge : la trahison, 1990].»

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