Sortir de l'histoire officielle

     


La religion
En passant des remarques sur les religions en général


Mots, idées, concepts, personnalités repérés :  : Emil Cioran,

La religion ne sert à rien et n’a jamais servi qu’à justifier des massacres, ou juste à inspirer les peintres et autres artistes.

Mais elle est toujours dans l’air du temps, en voici un exemple.
Cynthia Fleury psychothérapeute et enseignante en philosophie dans « Ci-gît l’amer » écrit :
«..., le ressentiment est cette astuce psychique consistant à considérer que c'est toujours la faute des autres et jamais la sienne. On invite chacun à prendre sur soi, mais dès que l'occasion se présente d'assumer sa responsabilité, on se considère comme irréprochable. Telle est bien la différence entre une morale chrétienne qui relie tous les hommes dans leur responsabilité et la morale démocratique individualiste qui dit responsabiliser les individus.»
Je ne me reconnais pas là-dedans mais elle est entourée par son métier de psychopathes.
Je crois que l'on peut se passer d'une morale chrétienne. Elle n'a jamais rien prouvé et celle-ci n'est pas née de rien. Elle s'appuie sur des valeurs parfois généreuses qui dépassent le religieux.
Vous voyez il y en a qui sont toujours prêt à reprendre le flambeau pour une morale transcendante.
Nous devons nous mettre ça dans la tête que nous avons beau regarder vers l’infiniment petit et l’infiniment grand, nous ne trouvons rien à part du sensible.
Sommes-nous les seuls conscients d’être là ? Où commence la vie ?
La pensée, l’esprit, l’âme … est-elle partagée dans le reste de l’univers ?
Ces questions sont sans réponse, il faut faire avec, et vivre ensemble, ensemble biosphère comprise, l’humain n’étant qu’un simple élément de celle-ci.
Sinon des personnes comme Auguste Comte par leur vision chronologique des religions ont une perception méprisante et condescendante des religions animistes. Lire l'article de Christian Godin dans "La philosophie pour les nuls" où pour Auguste Comte les états de la religion sont d'abord le fétichisme avec le pouvoir des objets, puis le polythéisme avec sa pluralité des dieux pour finir par l'être SUPRÊME du monothéisme.

Les croyants, se revendiquant comme tel, et nous devons vivre ensemble nous respectant et échangeant, donc faisons vivre la laïcité.

Un peu d'humour

Delphine Horvilleur dans Vivre avec nos morts


Deleuze - Spinoza et le problème de l'expression

Cynthia Fleury qui nous confond avec ses patients

Yuna Visenti Spiritualités radicales

Si dessous Commentaires sur la Bible
La Bibles c'est 66 livres, plus de 40 auteurs et écritures étalées sur plus de 15 siècles.
Une source de réflexions

Interprétation sur Caïn par Hermann Hesse dans Demian
  Et le mauvais compagnon personnage de la Passion


Les Exaltés par Gérard Mordillat
Le nouveau testament une copie des Psaumes de l'ancien et des Prophètes » Esaïe » chapitre 50 !

sus-Christ vu par Stéphane Audeguy dans Le Magazine littéraire - avril 2009 N° 485
Stéphane Audeguy l'aurait vu dans "Le Maïtre et Marguerite" de Mikhaïl Bougakof
Jésus un être de paix ? Nouveau Testament » Les Evangiles » Luc » chapitre 19 » verset 27 «Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence.» Ce n’ai pas Jésus qui agit ainsi c’est un noble pris comme exemple. Mais sans suite, ni conclusion, nous ne savons pas si nous devons condamner le comportement de ce noble, et si celui-ci est le seigneur, c’est à dire Jésus ? Les deux interprétations sont possibles et par la deuxième admettre qu'il faille tuer les mécréants. C'est cette deuxième interprétation qui a été souvent choisie justifiant pour certains les massacres au nom de la religion !
Parabole des dix mines https://www.bible-ouverte.ch/faq/faq-theme/qr-versets-difficiles.html
«En revanche, Jésus adresse un avertissement solennel à tous ceux qui refusent de le reconnaître comme roi. S’ils persistent dans leur opposition, ils seront jugés et condamnés, car ils se sont opposés au vrai roi et ont refusé de reconnaître son règne. Ils refusent le pardon de Dieu et persistent dans leur propre injustice.»
Autres interprétations sur ce site https://www.bible-ouverte.ch/faq/faq-theme/qr-versets-difficiles.html

Une source : Après avoir entendu et lu des propositions et interprétations de passages de la Bible j’ai voulu chercher un livre proposant pour chaque livre de celle-ci une ouverture dépassant la lecture littérale.
J’ai opté pour « Lire la Bible aujourd’hui – Prospectives croisées sur les défis contemporains » Éditions Biblio sous la direction de Lydia Jaeger.
J’ai écouté un entretien de cette dernière et me suis rendu compte que le primordiale pour elle sont «la trinité biblique», Jésus Christ et son message. Ensuite « croisée » est un grand mot car sur les 13 auteurs il n’y a qu’un qui ne rentre pas dans le moule global de l’ensemble. C’est un juif et il est bien seul parmi tous ces catholiques, protestants et évangélistes. Interview avec Lydia Jaeger sur "Lire la Bible aujourd'hui"
1 - Kevin Vanhoozer / La Bible - Parole de dieu ?. Heureusement que je n'ai pas commencé par le début. Pour lire ces lignes le premier concept à faire sien est celui de «croyance». Comme je n'ai pas la foi j'en ressens comme du prêchi-prêcha.
Dieu nous parle et on l'écoute. Dieu par la Bible ne parle pas à tous et pas tout le temps. La Bible ne parle aux Chrétiens que si Jésus en est le centre. Comme le logos est en même temps le discours et la raison, et le discours n'étant pas obligatoirement raisonnable, les passages semblent confus.
Page 40 Passages difficiles même pour des spécialistes. Pour Pierre il y a des passages dans les épîtres de Paul difficiles à comprendre. (2P 3.16)
2 - Henri Blocher / Inerrance de l'Écriture.
49 Inerrant = pas sans erreur. Pour Cicéron les étoiles sont inerrrantes, elles n'errent pas, et non les planètes. Pour certains inerrant n'est pas infaillibilité.
54 Inerrant concerne l'original et non les traductions. Travail collectif sur plusieurs générations. Certains auteurs ont dicté à des secrétaires.
55 Mais pas de preuve d'écriture par un cercle de disciples.
59-60 «Le langage biblique est riche en tropes ...» De trópos « tour, façon, manière, style » «L'Écriture ruisselle de métaphores et de symboles. ... si on ignore leur portée congnitives, on criera à la contradiction. Le Proche-Orient goûte l'hyperbole ... »
«Son affinité [de la poésie] avec le métaphore n'est un secret pour personne.... les piliers de la terre, les écluses des cieux ...»
60 Convention des genres littéraires infléchissent le sens des formulations. « Gêne de discernement : le fluidité des genres. ... pas de forme immuable ... fusions ou «contaminations» s'opèrent (parabole-allégorie).»

Humour : Trouvé sur le net : « Lors d’une de ses émissions, une célèbre animatrice radio états-unienne fit remarquer que l’homosexualité est une perversion.
« C’est ce que dit la Bible dans le livre du Lévitique, chapitre 18, verset 22 : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination ». La Bible le dit. Un point c’est tout », affirma-t-elle.
Quelques jours plus tard, un auditeur lui adressa cette superbe lettre ouverte :
« Merci de mettre autant de ferveur à éduquer les gens à la Loi de Dieu. [...] Mais j’aurais besoin de conseils quant à d’autres lois bibliques.
Par exemple, je souhaiterais vendre ma fille comme servante, tel que c’est indiqué dans le livre de l’Exode, chapitre 21, verset 7.
A votre avis, quel serait le meilleur prix ?
Le Lévitique aussi, chapitre 25, verset 44, enseigne que je peux posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu’ils soient achetés dans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est applicable aux mexicains, mais pas aux canadiens. Pourriez-vous m’éclairer sur ce point ? Pourquoi est-ce que je ne peux pas posséder des esclaves canadiens ?
J’ai un voisin qui tient à travailler le samedi. L’Exode, chapitre 35, verset 2, dit clairement qu’il doit être condamné à mort. Je suis obligé de le tuer moi-même ?
Pourriez-vous me soulager de cette question gênante d’une quelconque manière ?
Autre chose : le Lévitique, chapitre 21, verset 18, dit qu’on ne peut pas s’approcher de l’autel de Dieu si on a des problèmes de vue. J’ai besoin de lunettes pour lire. Mon acuité visuelle doit-elle être de 100% ?
Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ?
Un de mes amis pense que même si c’est abominable de manger des fruits de mer (Lévitique 11:10), l’homosexualité est encore plus abominable. Je ne suis pas d’accord.
Pouvez-vous régler notre différend ?
La plupart de mes amis de sexe masculin se font couper les cheveux, y compris autour des tempes, alors que c’est expressément interdit par Le Lévitique (19:27).
Comment doivent-ils mourir ?
Je sais que l’on ne me permet aucun contact avec une femme tant qu’elle est dans sa période de règles (Levitique. 15:19-24). Le problème est : comment le dire ? J’ai essayé de demander, mais la plupart des femmes s’en offusquent…
Quand je brûle un taureau sur l’autel du sacrifice, je sais que l’odeur qui se dégage est apaisante pour le Seigneur (Levitique. 1:9). Le problème, c’est mes voisins : ils trouvent que cette odeur n’est pas apaisante pour eux.
Dois-je les châtier en les frappant ?
Un dernier conseil. Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique, chapitre 19, verset 19, en plantant deux types de culture différents dans le même champ, de même que sa femme qui porte des vêtements faits de différents tissus, coton et polyester. De plus, il passe ses journées à médire et à blasphémer.
Est-il nécessaire d’aller jusqu’au bout de la procédure embarrassante de réunir tous les habitants du village pour lapider mon oncle et ma tante, comme le prescrit le Lévitique, chapitre 24, versets 10 à 16 ?
On ne pourrait pas plutôt les brûler vifs au cours d’une simple réunion familiale privée, comme ça se fait avec ceux qui dorment avec des parents proches, tel qu’il est indiqué dans le livre sacré, chapitre 20, verset 14 ?
Je sais que vous avez étudié à fond tous ces cas, aussi ai-je confiance en votre aide.
Merci encore de nous rappeler que la loi de Dieu est éternelle et inaltérable.
Votre disciple dévoué et fan admiratif. » »

Cynthia Fleury qui nous confond avec ses patients
Dans «Ci-gît l'amer» surprenant elle peut passer pour catholique et antidémocratique.
Mon analyse partielle et partiale est une approche. Je suis preneur d’autres points de vue, ils me construisent.

Ce livre est costaud et difficile à saisir.
Je pioche et y voit une analyse du fascisme latent.

Elle s’adresse à ses lecteurs et donc elle généralise son point de vue. Elle n’exprime pas les limites de l’assiette concernée par ses jugements.
Je comprends dans la troisième partie « Un monde ouvert à l’homme » une volonté d’abord d’être soi malgré le regard que me projette l’autre, que je sois noir ou femme, donc d’être bien avec soi pour être bien avec l’autre et faire société.
Ce livre doit nous permettre de sortir de l'amertume, du ressentiment pour nous construire un présent collectif. Je ne comprends pas. Peut-être que je ne suis pas dans le ressentiment mais dans la construction d'une pensée nouvelle, tout en étant conscient de notre passé morbide ? J'ai l'impression que Cyntia Fleury étant entourée de "psychopathes", qui n'arrêtent de revendiquer « c'est mon droit » et « j’y ai droit », généralise ce comportement à l'ensemble de la population.
Ici la vue sur l'individu dans la société est limitée à celle qu'il peut représenter devant un psychothérapeute. Les rapprochements sont évidents mais ne montrent pas l'effort sur soi que doit faire le citoyen qui dans l'ensemble est hors du soin psychique.
Elle nous fait entendre dans le 5ème chapitre que l'égalité établie par la dite démocratie nous déresponsabiliserait à en réclamer de façon infantile nos droits. Ce sont bien pourtant les abus de l'inégalitarisme qui ont renversé les monarques de l'ancien régime. Et je ne crois pas que c'est l'amertume qui a provoqué les grèves de 36 généralisant entre autre les congés payés.
Dommage qu'elle soutient son exposé par une référence à des fascistes ou anti-sémites, Max Scheller, Emil Cioran et Ezra Pound (1). Bon sur une centaine de personnalités citées c'est peu mais Max Scheller a 24 pages sur 321 pour l'ensemble en occupant 6 chapitres sur les 54. Emil Cioran porte plume de la "Garde de fer" nazie roumaine a lui un chapitre complet et pas dans la deuxième partie nommée "Fascisme" mais dans La mer qui devrait nous ouvrir sur du positif. Elle le cite «Tzintzoum. Ce mot risible désigne un concept majeur de la Kabbale. ...» Nous tous, nous pouvons trouver ce mot amusant mais lui il y exprime de la haine rentrée.

J'aurais aimé y trouver son analyse de la symbolisation nécessaire à l'humain bien dans ses baskets et sa description de l'émulation, entendues dans ses interviews. De plus elle confond, comme la plus part des intellectuels universitaires ou politiques, notre régime parlementaire aristocratique avec la démocratie bien oubliée.

Page 18 note 2 «Max Scheler ,"L'homme du ressentiment" ... Les thèses de Scheler sont citées sans cautionner ceux de ses propos qui ont pu faire le lit d'un antisémitisme blâmable.» Bien que de mère juive !
Page 38 Je voudrais bien qu'elle m'explique ceci ? «En somme, le ressentiment est cette astuce psychique consistant à considérer que c'est toujours la faute des autres et jamais la sienne. On invite chacun à prendre sur soi, mais dès que l'occasion se présente d'assumer sa responsabilité, on se considère comme irréprochable. Telle est bien la différence entre une morale chrétienne qui relie tous les hommes dans leur responsabilité et la morale démocratique individualiste qui dit responsabiliser les individus.» Je crois que l'on peut se passer d'une morale chrétienne. Elle n'a jamais rien prouvé et celle-ci n'est pas née de rien. Elle s'appuie sur des valeurs qui dépassent le religieux. Et en citant Nietzsche si on la suit dans les lignes qui suivent, l'inverse de cette morale chrétienne est celle des esclaves !

(1) Page 317 «Il faut lire "Les cantos" car l'attirance pour le fascisme est là. Se dessine alors, à l'intérieur de l’œuvre, la nécessité - comme toujours - d'une dissociation d'avec l'auteur.»
De wikipédia Ezra Pound «Dans les années 1930 et 1940, il devient apologiste du fascisme, admirateur de Mussolini et partisan d'Hitler, publiant pour le fasciste anglais Oswald Mosley. Durant la Seconde Guerre mondiale, il anime en Italie des émissions radiophoniques pour le régime mussolinien dans lesquelles il développe un antisémitisme et un antiaméricanisme virulents.»




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