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Plotin (205 - 270)

L'un des intérêts de lire Plotin devrait permettre de réfléchir sur la pensée de Platon et sur le stoïcisme contemporain, et à distance de l'influence naissante du christianisme.
Si je suis arrivé à ce penseur par Michel Piclin dans le Magazine Littéraire de janvier 1995 qui écrit qu'avec Le Monde comme volonté et représentation de Schopenhauer, les Ennéades de Plotin et l'Ethique de Spinoza sont plus beaux livres de métaphysique.
Comme j'en ai lu deux j'aimerais m'atteler à la lecture de ces Ennéades. Aux premières lectures je vois que ce ne sont pas des dialogues façon Platon, genre qui ne me satisfait pas.
Je préférerais lire l'ensemble dans un seul volume, ce qui n'existe pas. Peut-être qu'un jour.

Plotin par Jean-François Pradeau

Deleuze - Spinoza et le problème de l'expression
Deleuze - Cours de Vincennes

Plotin ou la simplicité du regard - Pierre Hadot

Jerphagnon Portraits de l'antiquité

Plotin et S. Augustin par Damien Theillier


Les Ennéades

Une influence du néoplatonisme Le Parménide de Platon : une cosmologie sans kosmos ?


Plotin par Jean-François Pradeau éditions du CERF
lu en septembre 2021

4e de couverture et site «Quand Plotin (205-270) arrive à Rome, c’est pour y enseigner la philosophie de Platon. Formé à Alexandrie, il se donne pour mission de défendre une culture païenne que la philosophie stoïcienne ne parvient plus à servir. Il veut également renouveler cette culture à un moment où les mouvements chrétiens lui disputent son autorité.
Si longtemps après Platon et Aristote, qu’il connaît et travaille sans relâche, Plotin est l’auteur d’une doctrine singulière qui pose qu’au-delà de ce qui est, au-delà de l’être que la philosophie cherche à connaître dans sa totalité et ses principes, il existe pourtant autre chose : un principe absolument premier. Un principe au-delà de l’être et de toute pensée, un principe de tout ce qui est mais que l’on ne peut embrasser par la pensée, ni même nommer autrement que « Un ».
Une superbe introduction à la pensée de celui qui fut le plus grand philosophe de l’Empire.
Professeur de philosophie ancienne à l’université de Lyon, Jean-François Pradeau est spécialiste de la tradition platonicienne et de Plotin

Pages 68-69 «Brièvement résumé, l'argument plotinien est le suivant : l'Intellect (noûs), comme les formes intelligibles qu'il contient, ne saurait être le premier principe, ni la première activité ; le noûs, qui est affecté de dualité, puisqu'il est une pensée qui se pense et qui pense aussi, en elle-même, une multiplicité de formes Intelligibles, doit avoir une cause simple et première : il y a, répète ainsi Plotin, quelque chose au-delà de l'Intellect. Quelque chose dont la lecture alors dominante du Timée ne peut rendre compte qu'imparfaitement, et dont il faut chercher l'explication dans un autre dialogue de Platon que le Limée, le Parménide, qui traite précisément de « l'Un » absolument simple, au-delà de toutes choses. La première hypothèse du Parmérnide 137c-142a, suppose ainsi l'existence de l'Un sans parties, sans commencement, dépourvu de toute qualité qui le multiplierait, dépourvu de toute figure, situé en aucun lieu et dépourvu de tout mouvement. Plotin entend se servir de cette hypothèse platonicienne afin de désigner plus convenablement le principe premier comme ce qui est simple, dépourvu pour cette raison de toute qualité (et de ce fait « ineffable ») et cause de toutes choses, cause de toutes les réalités qui proviennent successivement de lui et antérieur à elles toutes. Le Parménide de Platon devient ainsi, il le restera pour tous les représentants du néoplatonisme, le dialogue de référence de l'exégèse platonicienne, dont on peut dire qu'elle se présente unanimement comme une explication de la manière dont toutes choses procèdent du « Premier » . Le dispositif doctrinal plotinien se met ainsi en place au croisement de la lecture, ou plutôt de la révision médioplatonicienne du Tïmée, dont il est l'héritier fidèle, et d'un usage inédit du Parménide.»
69-71 «Dans le Traité 10, Sur les trois hypostases qui ont rang de Principes, Plotin présente ainsi sa propre doctrine :
«C'est la raison pour laquelle Platon dit que toutes choses sont en trois rangs « autour du roi de toutes choses » (il veut alors parler des choses de premier rang), et « autour du second, se trouvent les choses de second rang ; et autour du troisième, les choses de troisième rang ». Il dit encore qu'il y a un « père de la cause », voulant dire que la cause est l'Intellect ; en effet, l'Intellect est pour lui le démiurge, qui fabrique l'âme dans un « cratère ». Et il affirme que le père de la cause (la cause. c'est l'Intellect) est le Bien, et qu'il se trouve au-delà de l'intellect et « au-delà de la réalité ». Il dit encore souvent que l'être et l'intellect. c'est l'idée ; Platon savait donc que l'Intellect vient du Bien, et que l'Âme vient de l'Intellect. Nos arguments n'ont donc rien de nouveau et ne datent pas d'aujourd'hui ; ils ont été proposés il y a longtemps, sans l’être explicitement ; et ce que nous disons aujourd'hui n'est qu'une interprétation de ces arguments, dont le texte de Platon vient attester l'ancienneté. [...] Le Parménide de Platon est en revanche plus exact, car il distingue le premier un, qui est un au sens propre, du second un, qu'il appelle « un-plusieurs » et du troisième qui est « un et plusieurs ». Il est ainsi et lui aussi d'accord avec la doctrine des trois natures [10 (V, 1), 8, 1-27].»
Ce texte montre bien comment le philosophe conçoit lui-même sa situation et son projet philosophiques : se présentant comme un exégète de Platon, il se dit soucieux d'exposer une doctrine platonicienne que les dialogues contiennent de façon implicite. À la différence de ses prédécesseurs, il ne s'en remet donc plus au seul Timée, mais il trouve dans le Parménide les principes de son exégèse et la description enfin adéquate de ce qui est à ses yeux la cause de toutes choses : l'Un. Cette lecture très originale du Parménide permet à Platon de nommer deux autres modes d'être, ou plutôt, dans la mesure où être est l'une de ces deux réalités, deux autres réalités qui ont une existence (une hupostasis, en grec. Chacune des trois réalités véritables a une hupostasis, c'est-à-dire une existence véritable). Il existe trois choses, ces trois réalités « premières » que le début du chapitre cité identifie à ce que Plotin tient pour les trois hypothèses du Parménide et qui épuisent la totalité du réel. Il revient alors aux Traités de dire ce que recouvre chacune de ces trois réalités qui ont une existence, une « hypostase », et comprendre comment elles se rapportent les unes aux autres. Plotin, dont c'est précisément l'objet dans ce Traité 10, ne s'en tient certes pas, en guise de source platonicienne. au seul Parménide, mais il fait plutôt de ce dialogue la nouvelle matrice à partir de laquelle une relecture du Timée comme de la République, c'est-à-dire aussi bien une refonte du médioplatonisme, devient possible. Les outils conceptuels, la langue ou les arguments qu'il emploie à cet effet ne sont pas simplement ceux de Platon, pas plus qu'ils ne sont exclusivement ceux de ses contemporains stoïciens. Plotin forge sa doctrine en puisant à diverses sources scolaires, et il mêle, dans ses Traités des questions ou des arguments stoïciens à une maîtrise extrêmement fine des catégories et des termes d'Aristote. Plotin emploie en effet très souvent le vocabulaire technique aristotélicien, qu'il emprunte aux œuvres aristotéliciennes ou bien aux discussions qui occupent les commentateurs d'Aristote (Plotin semble par exemple bien connaître les commentaires d'Alexandre d'Aphrodise). C'est à partir d'Aristote qu'il forge l'essentiel de sa description de l'Intellect qui se pense lui-même, et c'est encore à partir de concepts aristotéliciens qu'il décrit les principales modalités des rapports qui lient entre elles les différentes réalités ...»
73 « L’UN : Si le discours sur l'Un signe la rupture avec le médioplatonisme pour inaugurer la tradition néoplatonicienne, Plotin ne se contente toutefois pas d'un ajout en imputant ainsi une cause à l'Intellect divin qui était le principe ultime de ses prédécesseurs. Il attribue à cette réalité des caractéristiques qui sont inédites, aussi bien dans la tradition platonicienne que dans la pensée grecque dans son ensemble : l'Un est ce qui engendre toutes choses sans être engendré par autre chose, ou plutôt et en un sens très particulier, il est ce qui s'engendre lui-même en toutes choses.» Idée que l’on retrouve chez Spinoza avec sa nature naturante et sa nature naturée.
74 Donc pas d’anthropomorphisme, lit des monothéismes : « … une puissance [de l’Un] qui se dérobe à toute saisie objective Le traité 9 évoque ainsi : «Il faut admettre aussi qu'il est infini, non pas parce que l'on n'arrive pas à en mesurer la grandeur ou le nombre, mais en raison de l'illimitation de sa puissance. Car si tu le penses comme un Intellect ou comme un dieu, il est plus que cela ; et si, encore, tu l'unifies par la raison, là aussi il est plus que tu peux te représenter de lui, parce qu’il a plus d’unité que ta pensée de lui ; il est en efet par soi et sans aucun attribut. »
76 «Plotin retient fidèlement l’axiome médioplatonicien selon lequel les «intelligibles», les Formes, ne sont pas en dehors de l’Intellect [suite de l’Un] qui les pense.»
76-77 «Plotin ne se contente plus d'affirmer comme ses prédécesseurs platoniciens ou aristotéliciens que l'intellect a la totalité de l'être pour objet de pensée. ni même que tout ce qui est pense d'une certaine manière. mais il soutient que l'Intellect et l'être sont une seule et même chose. que l'Intellect ne pense pas seulement l'être, mais qu'il est l'être. Il affirme encore que les formes Intelligibles, qui constituent l'Intellect comme un « monde intelligible », sont. à proprement parler, les seules réalités qui soient.
C'est ainsi que les Traités plotiniens conçoivent la distinction des « deux mondes », l'intelligible et le sensible, en expliquant que ce qui vient à la suite de l'Un n'est pas tant une réalité simple, ou le produit d'un agent unique, qu'une multiplicité, celle de la totalité intelligible que le Timée de Platon nommait le «vivant intelligible ». Non seulement les Formes intelligibles sont les réalités véritables, les êtres, mais elles sont encore les seuls véritables vivants : l'Intellect est la vie. « Si nous avons raison, il s'ensuit nécessairement que l'être est en vie et qu'il vit d'une vie parfaite »(26t111, 6], 6, 1 5-16). C'est dire que l'être intelligible n'est pas dépourvu de la vie dont on pourrait croire qu'elle n'est qu'une propriété du sensible et des choses corporelles, ou qu'elle ne fait son apparition qu'avec la matière. C'est au contraire l'intelligible qui est la vie même, quand la vie sensible n'en est qu'une image imparfaite. provisoire et indéterminée ; c'est à lui et non pas à la matière qu'il revient d'être le principe de tout développement, de tout mouvement et de toute détermination. »
78 «Le vitalisme stoïcien (tout ce qui est participe d'une même vie) n'est pas congédié, mais il est assimilé par l'intelligible plotinien de telle sorte qu'on puisse dire, comme les stoïciens, que tout ce qui est vit d'une même vie, que cette vie est le principe dynamique immanent par lequel le monde se détermine ou s'ordonne lui-même, mais en ajoutant toutefois que cette détermination vitale ne doit rien aux corps ou à la matière : elle est intelligible
116-117 Toujours les deux natures de Spinoza : ««...Numénius proclame trois dieux et appelle le premier « Père », le second « Producteur », le troisième « Production », car le monde, pour lui, est le troisième dieu. Aussi son démiurge est-il double, le premier dieu et le second, et le produit de la démiurgie est le troisième dieu … Numénius fait correspondre le premier dieu à « ce qui est le vivant » et il dit que ce premier intellige en utilisant additionnellement le second ; il fait correspondre le second dieu à l'Intellect et dit que ce second crée en utilisant à son tour additionnellement le troisième ; il fait correspondre le troisième dieu à l'Intellect qui use de l'intelligence discursive ...»
Ces textes sont souvent cités pour soutenir qu'il existe chez Numénius une tripartition du monde intelligible, qui peut être regardée comme une innovation dans la tradition platonicienne et qui semble bien préfigurer la triade plotinienne de l'Un, de l'Intellect et de l'âme. ..

Plotin et S. Augustin (Néoplatonisme, gnose et christianisme) par Damien Theillier (le lien ne fonctionne plus)
Et à partir de ce site Plotin et S. Augustin par Damien Theillier

Damien Thellier philosophe et libéral français, fondateur de l'Institut Coppet et de l’École de la liberté.
L’institut Coppet dispose en outre d’une équipe de bénévoles qui traduisent des textes de libéraux et de libertariens américains.
Libertalien donc loin de moi même, bien que revendiquant une autonomie de structure contraignante ils en appellent à l'État et sa police pour protéger leurs biens et leurs prédations. Donc juste les actions dites régaliennes, justice, police, fiscale (mais pas trop) sans solidarité et assistance laissées à la générosité charitable des riches.

Plotin (205-270)
«“Comment notre monde existerait-il si on le séparait comme par une coupure, du monde intelligible ? (...) Le monde participe donc à Dieu. Ou si Dieu est absent du monde, il n’est pas non plus en nous”. Pour contempler le monde intelligible il faut d’abord savoir regarder le monde sensible. Les gnostiques “n’ont ni compris les choses sensibles, ni vus les êtres intelligibles .” Ennéades II, 9, 16»
«Plotin inaugurait une nouvelle manière de parler du divin, sans recours aux mythes si fréquents chez Platon, mais par une expérience mystique, philosophique et une théologie négative dont Platon avait en partie montré le chemin dans la République.»
«... l’hellénisme dont se réclame Plotin il n’est pas question de parler de syncrétisme. Le néoplatonisme est une doctrine originale certes mais qui n’en reste pas moins fidèle à la tradition grecque.
Néanmoins elle a exercé au cours des siècles et jusqu’à la Renaissance une influence profonde sur les penseurs du christianisme et en particulier sur Saint Augustin.»
Saint Augustin (354-430)
«...Augustin, bien qu’ayant rompu avec la gnose manichéenne, reste malgré tout tributaire d’une certaine vision du monde. Le manichéisme est un système dualiste qui pose à l’origine de toute chose deux principes ou deux substances antagonistes : le Bien absolu et le Mal absolu, la Lumière et l’Obscurité, l’Esprit et la Matière. Le monde et l’homme seraient composés de ces deux natures opposées qui à l’origine étaient séparées. Ce mélange est alors une déchéance produit d’une conspiration des Ténèbres. La gnose révélée par Mani permet donc à l’homme de prendre conscience de sa véritable origine divine et de se libérer de cette condition impure.
Dans son traité contre les Gnostiques, Plotin, qui était contemporain de Mani, répond que le monde sensible est une émanation du monde intelligible et qu’il est bon dans son ordre propre : “il faut accepter avec douceur, dit-il, la nature de tous les êtres .“ Mais dans son traité: “D’où viennent les maux”(12), il répond au problème du mal et on sait que ce problème obsédait Augustin .
La réponse de Plotin consiste à montrer que le mal ne peut en aucun cas être une réalité substantielle comme le pensaient les gnostiques. A la suite de Platon il attribue le mal à la matière. Mais pour lever toute ambiguïté, il affirme à la suite d’Aristote que la matière est “ce en quoi il n’y a pas de forme du tout ”.(13) Ce mal est donc une absence de forme c’est-à-dire une privation, une déficience, une “pauvreté”.
Plotin est aux antipodes du manichéisme. Platon avait déjà dit que Dieu n’était pas cause du mal mais Plotin montre que le mal n’est que la négation de la lumière du Bien c’est-à-dire une affection de l’être purement accidentelle. Cette doctrine a eu une influence profonde sur Augustin car si elle le libérait des mythes gnostiques, elle lui ouvrait du même coup la voie d’une lumière plus haute : la Révélation chrétienne. Augustin devenu évêque ne cessera de s’inspirer de Plotin quand il parlera de la méthode négative de l’immutabilité de Dieu, de son ubiquité, de son éternité, de la Providence, de l’illumination, de la vision béatifique, du mal (14).
Cependant pour Augustin le rapprochement entre le néoplatonisme et l’évangile n’est possible qu’au prix d’une continuelle mise au point. L’Un de Plotin n’est pas un Dieu personnel (bien qu’il soit question de désir et d’amour) et si l’on ne peut parler de panthéisme à cause de la transcendance absolue de cet Un-Bien, il reste que l’émanation qui en procède et aboutit à la formation du monde sensible est une forme de monisme.
Enfin Augustin s’appliquera à prévenir toute confusion entre la procession des trois hypostases et les révélations trinitaires.
(12) Ennéades, I, 8,
(13) Ennéades, I, 8, 9
(14) cf. Dictionnaire de Théologie Catholique, article “Platonisme des Pères”, T XII-2, col 2258 à 2392»

Deleuze - Cours de Vincennes
«...Plotin, à un certain niveau nous parle de l’Un comme origine radicale de l’être. Là, l’être sort de l’Un. L’Un fait être, donc il n’est pas, il est supérieur à l’être. Ça, ce sera le langage de la pure émanation: l’Un émane de l’Être. C’est à dire que l’Un ne sort pas de soi pour produire l’Être, parce qu’il sortait de soi il deviendrait Deux, mais l’Être sort de l’Un. Ça c’est la formule même de la cause émanative. Mais quand on s’installe au niveau de l’être, le même Plotin va nous parler en termes splendides et en termes lyriques de l’être qui contient tous les êtres, l’être qui comprend tous les êtres. Et il lance toute une série de formules qui auront une très grande importance sur toute la philosophie de la Renaissance. Il dira que l’être complique tous les êtres. C’est une formule admirable. Pourquoi est-ce que l’être complique tous les êtres? Parce que chaque être explique l’être. Il y aura là un doublet: compliquer, expliquer.
Chaque chose explique l’être, mais l’être complique toutes les choses, c’est à dire les comprend en soi. Alors ces pages de Plotin, ce n’est plus de l’émanation. Vous vous dites que la séquence a évolué: il est en train de nous parler d’une cause immanente. Et, en effet, l’être se comporte comme une cause immanente par rapport aux êtres, mais en même temps l’Un se comporte par rapport à l’être comme une cause émanative. Et si l’on descend encore, on verra chez Plotin, qui pourtant n’est pas chrétien, quelque chose qui ressemble beaucoup à une cause créative.»


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