Sortir de l'histoire officielle

    


Littérature prolétarienne

Expériences de la production réelle d'artéfacts et de services par les origines de l'auteur ou par les circonstances qui l'ont ammené dans ce milieu productif ou parmis les mendiants et autres laissés pour tout compte.
Quel mot choisir : Prolétaire ? mot récupéré sorti de son contexte ; ouvrière ? Istrati s'épanche sur ses vagabondages, "du bas"? peut être classé de méprisant ; "vers le bas" ? condescendant ...
Je garde prolétarienne de prolétaire
« citoyen romain pauvre qui ne compte aux yeux de l'État que par ses enfants »

Un révélateur et diffuseur de cette littérature a été Henry Poulaille.
J'ai découvert cette personnalité dans un numéro de 1994 d'Itinéraire-Une vie, une pensée que je viens d'acheter à la librairie Publico 145 rue Amelot 75011 où l'on peut encore en trouver quelques exemplaires.

https://partage-noir.fr/-itineraire-une-vie-une-pensee-no12-henry-poulaille- et en pdf sur un prolospécule
Avec la contributions de Jean-Pierre Canon, Maurice Colombo, D. Cottel, Véronique Fau-Vincenti, J.-P. Gault, Philippe Geneste, Aurore Kermadec, Florence Littré, Thierry Maricourt, Frédéric Muller, P. B., Jean-Michel Péru, Christian Porcher, Robert Poulaille, Jérôme Radwan, Michel Ragon et Edmond Thomas.
Sont intercalés des portrais de Louis Guillox, Victor Serge, Ludovic Massé, Neel Doff, Émile Guillaumin, Édouard Peisson, Tristan Rémy, Panaït Istrati, René Bonnet.

Henry Poulaille

Marguerite Audoux (1863 - 1937)

Panaït Istrati (1884 - 1935)

Jean Lébédeff  (1884-1972)

Victor Serge (1890-1947)

Michel Ragon (1904-2020)

Léo Malet (1909-1958)

Jean Meckert- Jean Amila (1910-1995)

Joseph Ponthus (1979 - 2021)


Henry Poulaille
Publication des cahiers Henry Poulaille Plein Chant crées et gérées par Edmond Thomas

Une biographie par Thierry Maricourt

Du même auteur un Dictionnaire des auteurs prolétariens aux éditions Encrage

Michel Ragon a écrit une histoire de la littérature de langue française

Et aussi de Thierry Méricourt Histoire de la littérature libertaire en France

Jean Lébédeff  (1884-1972)
Page Facebook La drapeau noir

«Artiste libertaire, peintre et graveur.
Il est né le 25 novembre 1884, à Bogorodskoïé (Nijni Novgorod, Russie), dans une famille de commerçants-agriculteurs. Après avoir obtenu, en 1907, un brevet de l'école de navigation de Nijni Novgorod, il devient capitaine sur un bateau de la Volga. Il manifeste sa solidarité avec le mouvement révolutionnaire en cachant plusieurs militants sur son bateau. En novembre 1908, il fait expulser de son navire des gardes du Tsar, qu'il abandonne désarmés, sur une rive déserte. Il s'exile alors pour fuir la répression, traverse la Finlande, le Danemark et l'Allemagne, il arrive en Belgique où il retrouve à Ixelles son frère aîné Nicolas étudiant à l'Université libre dirigéé par Elisée Reclus. En 1909, il se fixe à Paris et exerce alors divers petits métiers. Il prends des cours de dessin et entre aux Beaux-arts en 1911. Il fréquente également l’académie de Léon Léonovitch Tolstoï (fils de l’écrivain) et l’Académie russe de Paris constituée d’émigrés souvent de tendances anarchistes. Il s’initie aussi à la xylographie, et ne cessera plus dès lors d’exercer son talent à travers la gravure sur bois. Il fréquente la bohême de Montparnasse et ses nombreux artistes ou littérateurs célèbres.
Lebédeff va influencer de nombreux graveurs dont le libertaire Germain Delatousche, fondateur du groupe "Les Compagnons", dont il fera partie de 1921 à 1927. Ami avec Pierre Kropotkine, il sera également durant l’entre-deux guerres très lié au milieu libertaire et particulièrement aux exilés russes comme Voline et Makhno. Il hébergera d'ailleurs ce dernier plusieurs mois à son domicile et lui permettra d’obtenir des papiers. Il a collaboré dans cette période à divers titres de la presse libertaire "Le Néo Naturien","La Vache enragée" journal de la Commune libre de Montmartre dont il était membre et qui était dirigé par M. Hallé ainsi qu’à "l’en dehors" d’E. Armand, notamment en 1938.
Pendant l’occupation allemande, il cache dans son atelier de Fontenay-sous-Bois plusieurs amis juifs et anarchistes traqués par la Gestapo et pour lesquels il falsifiera à plusieurs reprises les papiers d’identité.
Après la guerre, il épouse Kamille Klimeck, fille d’une famille bourgeoise polonaise, avec laquelle il aura un fils, Georges. Il continuera de collaborer à la presse libertaire "L’Unique" d’E. Armand et la revue "Maintenant" (1945 - 1948) d’Henri Poulaille. En 1947 il illustre la couverture du livre de Voline "La Révolution inconnue", ainsi que l’ouvrage de Fernand Planche consacré à Kropotkine (1948).
En 1972, il se retire avec sa compagne Marie Claire Blanc Maguelone et leur fils François à Gallargues-le-Montueux dans le Gard. Malade depuis une dizaine d’années, il décède à l’hôpital de Nîmes ce 21 septembre 1972. »

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